samedi 10 juillet 2004

LE LISEUR


LE LISEUR

traduit de l'allemand par Bernard Lortholary


J’ai hésité à recopier la 4è page de couv’ qui en dit trop à mon goût même si rien n’est vraiment révélé, ça gâche un peu notre découverte des événements.

D‘ailleurs, je ne saurais pas vous résumer l’histoire… Ça commence par la fascination de Michaël, 15 ans, pour Hannah, 36, qui porte le poids d’un lourd secret, mais en dehors d’une histoire d’amour qui présente déjà ses propres complexités émotionnelles et autres, c’est une réflexion sur le jugement, la responsabilité, la culpabilité ou l’indifférence d’une génération d’après-guerre face aux horreurs perpétrés par leurs pères.

L’écriture de Schlink est sobre, simple, aérée, et ne prétend nullement apporter de réponses toutes faites aux questions soulevées, c’est un aspect du roman qui m’a plu : au lecteur d’apporter ses propres réflexions. Le personnage de Hannah est très marquant, convaincant, pathétique et fort à la fois, et son secret poignant.
Cela dit, j’ai moyennement été emballée par la 1ère partie qui narre l’histoire d’amour, pas vraiment ennuyeuse mais longuette quand même, à partir de la 2è partie ça allait mieux mais je crois que c’est le genre de roman qu’on doit digérer, assimiler lentement, sur lequel on doit revenir et réfléchir pour vraiment l’apprécier dans son ensemble.

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