vendredi 27 octobre 2017

LE MARI DE MON FRÈRE - TOMES 1 ET 2


LE MARI DE MON FRÈRE - TOMES 1 ET 2

Ça faisait un moment que j'avais repéré cette série bien mise en avant au rayon manga, dont le tome 1 a été primé au Japon et sélectionné au Festival d'Angoulême 2017.
Un titre pareil d'ailleurs ne peut que retenir l'attention, ne serait-ce que pour la gymnastique mémorielle que cela impose - j'ai longtemps jonglé entre "Le mari de mon père" ou "Le frère de mon mari" - et de la même façon que ces devinettes sur les familles m'ont toujours embrouillée et que j'ai toujours eu du mal avec les liens de parenté (genre, le frère du père de la soeur du cousin), j'ai mis du temps aussi à visualiser de qui on parlait quand on parlait du "mari de mon frère"!

Alors, certes, j'avais bien compris que la thématique de cette série était l'homosexualité, mais j'hésitais sur la personne concernée : le père, le frère ou l'oncle de la petite fille de l'histoire ? Et c'est là où on se fait avoir parce que s'il y a bien une petite fille dans l'histoire, c'est plutôt autour de son père que le récit s'articule.

TAGAME Gengoroh


LE MARI DE MON FRÈRE - TOMES 1 ET 2

mardi 24 octobre 2017

CES RÊVES QU'ON PIÉTINE


CES RÊVES QU'ON PIÉTINE

Troisième tentation RL.
Première lecture enfin plutôt convaincante et satisfaisante.
Et pourtant, c'était loin d'être gagné. La thématique n'était pas très engageante. Seconde guerre mondiale, Magda Goebbels, une histoire de lettres....

Et en fait, dès les premières pages, j'ai été embarquée dans cette tragédie glaçante qui a marqué notre Histoire, baignée de folie meurtrière, de souffrance et de misère humaines. Complètement captivée par le terrible sort de ces survivants de l'enfer des camps, m'attachant incroyablement à chaque personnage. Totalement subjuguée par le destin fascinant et perturbant de l'ambitieuse Magda Goebbels, la femme la plus puissante du IIIè Reich, terrée au moment du récit dans le Führerbunker avec ses 6 enfants qu'elle préférera tuer avant de se suicider avec son mari, convaincue que "le monde qui va venir après le Führer et le national-socialisme ne vaut plus la peine qu'on y vive".

Sébastien SPITZER


CES RÊVES QU'ON PIÉTINE

vendredi 20 octobre 2017

UN FUNAMBULE SUR LE SABLE


UN FUNAMBULE SUR LE SABLE

... ou l'histoire de Stradi, un garçon né avec un violon dans la tête. L'auteur, Gilles Marchand, nous offre ici un conte moderne sur la thématique de la différence et la difficulté de s'intégrer dans un monde qui ne la comprend pas et la rejette.

Deuxième curiosité RL suscitée par des avis très enthousiastes (libraires, blogueurs, chroniqueurs...). Le postulat de départ ne me branchait pas vraiment - le délire du violon dans la tête, j'y adhérais moyennement -  mais bon, un roman présenté partout comme valant vraiment le détour, ça se contourne difficilement, je n'ai donc pas résisté longtemps.

Las ! Deuxième petite déception RL.

Gilles MARCHAND


UN FUNAMBULE SUR LE SABLE

mercredi 11 octobre 2017

RESTER GROUPÉS


RESTER GROUPÉS

Aaah qu'il me tardait de lire la suite des aventures de la brigade d'Anne Capestan, cette équipe mise au placard et constituée de tout le rebut de la police francilienne ! Poulets grillés avait frappé tellement fort, à coup d'humour désopilant et de branquignolerie, que je n'ai pas eu la patience de l'emprunt bib' (difficile de mettre la main dessus) et que j'ai fini par acheter sa suite après quelque vaine résistance.
Cette fois, très vite, on rentre dans le vif du sujet. Dès le prologue, un meurtre se profile. En province celui-ci. Quelques pages plus tard, un deuxième meurtre est constaté à Paris. La brigade d'Anne Capestan est immédiatement mise sur l'affaire mais qu'on ne s'y trompe pas, leur précédent succès ne les a nullement sortis du statut de parias, bien au contraire. Leur implication dans l'enquête reste officieuse et ils n'auront évidemment pas accès à tous les éléments du dossier. Mais on compte quand même sur d'éventuelles pistes de leur part parce que - que l'on se tienne bien - la victime parisienne est l'ex-beau-père de Capestan !!

samedi 7 octobre 2017

LIAR GAME - TOMES 18 ET 19


LIAR GAME - TOMES 18 ET 19

Encore une autre grande victoire cette année dans la série "j'ai terminé une longue série" (la dernière étant Fables de Bill Willingham) ! J'ai commencé celle-ci en 2011 et donc mis 6 ans à la terminer, entre autres parce que tous les tomes n'étaient pas parus à l'époque. Mon billet sur les deux tomes précédents me confirme d'ailleurs que les tomes 18 et 19 qui clôturent enfin la série n'étaient pas encore parus en 2015 ! Mais l'attente et la persévérance valaient le coup !

Pour résumer vite fait, mon avis Goodreads :
(Tome 18) : Toujours aussi bien. Suspense à son comble. Je croise maintenant les doigts pour le dernier tome.
(Tome 19) : Absolument pas déçue de cette fin !
Un bon 5 étoiles (sur 5) pour l'ensemble de cette série que j'ai enfin terminée !! Youhou !!

jeudi 5 octobre 2017

ZABOR OU LES PSAUMES


ZABOR OU LES PSAUMES

Bon, hé bien à nous deux Zabor (soupir) !
Tout d'abord, pour situer un peu le contexte de ma lecture, il faut savoir que cette année, comme toutes les autres, je tenais à ne pas me focaliser sur la rentrée littéraire. À part peut-être 3 ou 4 romans auxquels je ne pouvais vraiment pas résister. La suivre d'un oeil, oui, mais ne pas me laisser embarquer dans l'euphorie générale des débuts. Éventuellement noter, et lire plus tard.

Et puis je tombe sur le billet de Jérôme. Je n'avais jamais lu Daoud. C'est un auteur auquel je m'intéressais suite au succès de Meursault, contre-enquête (pas encore lu car je me disais qu'il faudrait que je lise d'abord L'Étranger de Camus). Je n'explore pas beaucoup la littérature algérienne alors c'était là une belle occasion de me lancer, d'autant plus que la thématique de ce nouveau roman me parlait et me plaisait énormément.

Kamel DAOUD


ZABOR OU LES PSAUMES

dimanche 1 octobre 2017

LE GOÛT DU KIMCHI


LE GOÛT DU KIMCHI

Repéré chez Jérôme, il ne faisait aucun doute que cet album avait tout pour me plaire. BD coréenne + animaux anthropomorphes + l'élément cuisine, je ne pouvais qu'y trouver mon compte, et j'étais d'autant plus emballée que les thématiques abordées laissaient entendre que l'on était dans un album qui avait plus de corps qu'il ne le laissait paraître au premier abord.

Las, oui, j'annonce la couleur de suite, je ne m'attendais pas à ce que cet album soit aussi sérieux et presque déprimant, du fait des thématiques justement, du coup mon plaisir de lecture s'en est ressenti et j'en suis ressortie un peu minée... Je crois surtout que cette année, j'ai déjà eu ma dose de récits sur la vieillesse et la fin de vie, avec Est-ce qu'on pourrait parler d'autre chose ? de Roz Chast et Histoires de famille de Pelle Forshed, entre autres, du coup cet album était peut-être le récit de trop dans le genre.

HONG Yeon-sik


LE GOÛT DU KIMCHI