mardi 12 février 2019

THE LOVELY HORRIBLE STUFF


THE LOVELY HORRIBLE STUFF

Un album que j'avais repéré à la bib' il y a un sacré moment mais quand je me suis enfin décidée à l'emprunter, il avait disparu. J'ai regretté de ne pas l'avoir embarqué le jour même (c'est ça de vouloir être raisonnable...) car il m'avait fortement intriguée à l'époque et j'étais convaincue que ce serait une petite pépite.
Graphiquement en tout cas, l'album ne manquait pas d'originalité et donnait envie d'en découvrir davantage. Il semblait consister en saynètes dont les planches intégraient des dessins à des décors réels, ou inversement, des photos s'inséraient dans les illustrations de l'auteur, Eddie Campbell. 
Le thème de l'argent aussi, traité avec humour d'après ce que j'avais entraperçu, me parlait assez. Il me semblait qu'on avait affaire à une sorte "d'histoire de l'argent, des origines à nos jours", avec un regard critique non dénué de dérision sur ses travers et sa relative absurdité. Et j'avais même aperçu Shakespeare parmi les illustrations. Non franchement, c'était très prometteur.

En décembre, je retombe enfin dessus, et là pas d'état d'âme, je l'embarque sans lui me laisser le choix.
L'album se déroule en deux parties, une première entre autobiographique et fourre-tout, et une deuxième, étrangement, sans crier gare, comme on passerait du coq à l'âne, sur les îles Yap en Micronésie. L'originalité de la destination n'était pas pour me déplaire, ni découvrir leur système monétaire unique basée sur la monnaie de pierre (photos à l'appui dans l'album). Las, en dehors de ce fait dont on peut prendre connaissance en une ligne et dont on peut éventuellement compléter les données en faisant un tour rapide sur le net (idem pour les photos), je n'ai pas trouvé d'intérêt véritable à ce séjour pourtant particulièrement exotique.

Je n'ai d'ailleurs trouvé aucun intérêt tout court à cet album comme je l'ai indiqué dans mon avis Goodreads :
"En dehors de l'originalité du graphisme et de la forme que j'ai adorés, je n'ai pas trouvé cet album vraiment intéressant, ni même vaguement amusant. Ça m'a même franchement laissée de marbre, pour ne pas dire que je m'y suis ennuyée et que j'ai même parfois trouvé le propos et le délire de l'auteur obscurs. On ne sait pas bien où il veut en venir, ça part un peu dans tous les sens, sans boussole pour s'orienter vraiment.
Bref, vraiment pas la bonne pioche que j'avais espérée."

Il ne me semble pas que cet album existe en français pour l'instant.


L'auteur
Eddie Campbell, né en 1955 en Écosse, est un auteur de bande dessinée résidant en Australie. Propulsé sur le devant de la scène par From Hell, réalisé avec Alan Moore de 1989 à 1996, Campbell est aussi le créateur en 1982 d'Alec, une des premières bandes dessinées autobiographiques.

6 commentaires:

  1. Même pas envie, super! (et les trucs qu'on n'emprunte pas parce qu'on est sage, et qui 'disparaissent' grrr, je connais)

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    1. Oui, idem en librairie. J'avais repéré une BD colombienne, je ne sais pas comment j'ai pu y résister sur le coup (peut-être une pensée furtive pour ma PAL BD) mais je me l'étais bien notée en tête, et quand j'y suis retournée, ils ne l'avaient bien évidemment plus en stock. Bon je la leur ai commandée mais toujours pas lue depuis (classique...).

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  2. On passe de l'envie au déplaisir en deux paragraphes ! Au moins on sait à quoi s'attendre. Dommage, car les dessins avaient l'air originaux...

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    1. Oui voilà, les dessins étaient originaux et attractifs d'une certaine manière, la thématique prometteuse, et puis ben, flop ! Ça arrive...

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  3. bon ben, je passe ! Merki !!!

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