LA COURSE AU MOUTON SAUVAGE
traduit du japonais par Patrick De Vos
Présentation de l'éditeur
"A Tokyo, un jeune cadre publicitaire mène une existence tranquille. Il est amoureux d'une jeune fille par fascination pour ses oreilles, est l'ami d'un correspondant qui refuse de lui donner son adresse pour de confuses raisons..., jusqu'au jour où cette routine confortable se brise. Pour avoir utilisé une photographie apparemment banale où figure un mouton, sa vie bascule. Menacé par une organisation d'extrême droite, il va se mettre en quête de cet animal particulier, censé conférer des pouvoirs supra-naturels...
"A Tokyo, un jeune cadre publicitaire mène une existence tranquille. Il est amoureux d'une jeune fille par fascination pour ses oreilles, est l'ami d'un correspondant qui refuse de lui donner son adresse pour de confuses raisons..., jusqu'au jour où cette routine confortable se brise. Pour avoir utilisé une photographie apparemment banale où figure un mouton, sa vie bascule. Menacé par une organisation d'extrême droite, il va se mettre en quête de cet animal particulier, censé conférer des pouvoirs supra-naturels...
L'écriture de Murakami, à mi-chemin entre réalisme et fantastique, par son inventivité et son humour, place ce roman dans un univers qui parait ne rien devoir aux classiques japonais. Son auteur est sans aucun doute l'un des représentants les plus originaux de la littérature nippone contemporaine."
Bon, c'est du Murakami Haruki, je savais à quoi m'attendre et je n'ai pas été déçue. Encore une fois j'ai plongé avec délice dans son univers semi-hypnotique, imaginatif, original, déluré, énigmatique, à la limite de l'absurde, mais c'est peut-être celui que j'ai le moins préféré de tous, peut-être parce que c'est celui dont j'ai le moins "compris" le sens, celui que j'ai trouvé le plus absurde (absurde dans le sens "mais où on va là???!" et une fois qu'on y est "mais qu'est-ce qu'on fait là et pourquoi là???!!).
Bon, les personnages sont toujours aussi excellents dans leur étrangeté, ils sont d'un réalisme troublant, le roman se lit vite et bien, pas de sentiment d'ennui malgré le peu d'action et le fait que tout n'est pas d'une clarté limpide (c'est peut-être pour ça qu'on tourne les pages sans relâche, pour avoir le fin mot de l'histoire et comprendre le pourquoi du comment). La fin par contre est vraiment trop étrange, déroutante, personnellement elle m'a laissée sur ma faim...
Toujours aussi bien traduit, le traducteur cette fois est Patrick De Vos - ayant lu des romans de Murakami Haruki traduit par deux personnes différentes et appréciant toujours autant son style, son univers et son humour, je me dis qu'il doit être aussi bon que ce que nous laissent entrevoir ses traducteurs.
UPDATE IMPORTANT => Ce roman a une suite avec Danse, danse, danse.
Je viens de le finir et j'ai beaucoup aimé! (Mon billet paraîtra dans 2 jours) Bon, c'est mon premier Murakami, donc ce que tu dis m'encourage vivement à continuer de découvrir cet auteur!
RépondreSupprimerAu passage, j'ai comme l'impression que tu es exactement la personne à qui je dois poser cette question, qui me taraude depuis que je m'intéresse à des auteurs asiatiques : où est le nom, où est le prénom? J'ai parfois l'impression qu'ils sont inversés dans l'usage qu'en font les gens (toi-même dans ton billet : si le nom était écrit dans le même ordre que celui des autres auteurs sur les couvertures de bouquins, on continuerait à parler de "Haruki Murakami", non? O_o). Merci d'avance, je suis sûre que tu as la réponse! (et ça m'aidera dans mon classement alphabétique des auteurs lus!) ;-)
Chez les Japonais, le nom précède le prénom mais la réelle difficulté c'est de distinguer le nom du prénom! Moi je me mélange beaucoup à ce niveau-là alors après je classe selon mon humeur ou au pifomètre! Bon sinon ils sont assez souples par rapport à l'ordre des noms aujourd'hui, j'ai un ami japonais qui met son prénom avant son nom sur ses CV sans ressentir le besoin de se faire harakiri derrière! Bon, faut dire que c'est parce qu'il postule pour des boîtes françaises donc il s'adapte. Pour les autres pays asiatiques, je ne suis jamais sûre, j'ai pris le parti de mettre l'ordre choisi par les éditeurs, libraires et bibliothécaires, mais comme ils n'ont pas l'air d'accord entre eux non plus et qu'ils n'ont pas l'air d'y voir plus clair que moi pour démêler les noms des prénoms, je crains que mon classement alphabétique soit quelque peu erroné!
SupprimerJ'ai hâte de lire ton billet sur Murakami, c'est vraiment un de mes auteurs chouchou. La course au mouton sauvage n'est pas mon préféré comme je le souligne ici, mais en fait il y a une explication à mon impression de roman incomplet ou pas abouti, c'est qu'il a une suite que j'ai découverte bien après, Danse, danse, danse! A lire, bien sûr!
Merci pour ces explications, m'dame! J'étais aussi partie du postulat que les maisons d'édition savaient ce qu'elles faisaient (et étaient cohérentes entre auteurs européens par exemple et asiatiques, genre noms en gras...).
SupprimerA demain pour le billet! ;-)
Oui, a priori on devrait pouvoir se fier aux maisons d'édition... a priori...
SupprimerBon, comme tu décortiques toujours bien tes lectures, je sens que je vais me régaler demain!;)
Ouah, la meuf, comme elle me met la pression!! ;-) (J'espère que tu ne seras pas déçue!)
SupprimerJe suis sûre que je ne serai pas déçue, déjà tu as aimé (tant mieux tant mieux!), et justement ça m'intrigue parce que ce n'est pas celui sur lequel j'aurais misé pour faire découvrir Murakami. Donc du coup j'attends de voir ce qui t'a parlé dans ce roman!
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