MORT AUX CONS
Présentation de l'éditeur
" "Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. »
" "Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu'ils sachent que je les surveille et que le temps de l'impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu'ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. »
Qui n'a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d'envoyer dans le décor l'automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l'action."
Carl Aderhold nous livre ici son premier roman."
Un roman qu'on lit en sachant à quoi s'attendre et qu'on a envie de lire précisément pour cette raison^^ - comprendre, un livre sans prétention mais divertissant, des lectures de entre-deux-pavés ou autres livres intellectuellement prenant, idéalement pour les transports en commun. Bon j'exagère un petit peu mais de plus en plus, je trouve que le romancier français d'aujourd'hui se catégorise bien là.
Carl Aderhold nous livre ici son premier roman."
Un roman qu'on lit en sachant à quoi s'attendre et qu'on a envie de lire précisément pour cette raison^^ - comprendre, un livre sans prétention mais divertissant, des lectures de entre-deux-pavés ou autres livres intellectuellement prenant, idéalement pour les transports en commun. Bon j'exagère un petit peu mais de plus en plus, je trouve que le romancier français d'aujourd'hui se catégorise bien là.
J'ai beaucoup aimé l'analyse du con cela dit, notion beaucoup plus compliquée qu'on ne le pense à définir. Zigouillant con après con, l'auteur se sert de ce prétexte du serial killer qui peut sembler déroutant et ridiculement répétitif, pour répertorier tous les cons que nous croisons au quotidien. Cela fait sourire la plupart du temps, et l'on s'identifie pleinement avec le narrateur qui se défoule sur tous les cons, ce qui est particulièrement jouissif.:-) On n'irait pas jusqu'à tuer mais il me semble que c'est le moyen choisi par l'auteur pour pouvoir énumérer tous les cas de figures du con existants.
Livre qui aurait pu s'intituler aussi "Philosopher sur la connerie", l'auteur souligne à juste titre qu'aucun philosophe ne s'était encore penché sur la définition du con, et cette notion prend alors une dimension toute autre, avoisinant celle de la vie, de la mort, de la passion, qui ont trituré les méninges de nombre de grands penseurs.
Carl Averhold, à son tour, élève la connerie au rang de grand thème philosophique, pour notre plus grand plaisir.
Un extrait que j'ai bien aimé parmi d'autres:
"Je ne suis pas de ceux qui rejettent la pratique sportive. Au contraire, je peux dire que j'ai été longtemps un sportif assidu. Ce que je déteste, ce sont les gars qui courent, font des abdos, des sorties de vélo pour se maintenir en forme. Pour s'entretenir. Est-ce qu'on aime pour entretenir ses sentiments? Est-ce qu'on pense pour entretenir ses méninges? A mes yeux, faire son jogging revient à ramener le dépassement de soi à un exercice de point de croix pour play-boy sur le déclin. Pire même, c'est comme manger des céréales le matin, boire avec modération ou encore se dire européen : un engagement qui n'en est pas un, une abstention déguisée, avec pour seul but, dans la vie, de durer."
Livre qui aurait pu s'intituler aussi "Philosopher sur la connerie", l'auteur souligne à juste titre qu'aucun philosophe ne s'était encore penché sur la définition du con, et cette notion prend alors une dimension toute autre, avoisinant celle de la vie, de la mort, de la passion, qui ont trituré les méninges de nombre de grands penseurs.
Carl Averhold, à son tour, élève la connerie au rang de grand thème philosophique, pour notre plus grand plaisir.
Un extrait que j'ai bien aimé parmi d'autres:
"Je ne suis pas de ceux qui rejettent la pratique sportive. Au contraire, je peux dire que j'ai été longtemps un sportif assidu. Ce que je déteste, ce sont les gars qui courent, font des abdos, des sorties de vélo pour se maintenir en forme. Pour s'entretenir. Est-ce qu'on aime pour entretenir ses sentiments? Est-ce qu'on pense pour entretenir ses méninges? A mes yeux, faire son jogging revient à ramener le dépassement de soi à un exercice de point de croix pour play-boy sur le déclin. Pire même, c'est comme manger des céréales le matin, boire avec modération ou encore se dire européen : un engagement qui n'en est pas un, une abstention déguisée, avec pour seul but, dans la vie, de durer."
Je note ce livre, que je laisserai bien en évidence sur le siège de la voiture, ou dépasser de mon sac !!!
RépondreSupprimer:-) C'est ce que je faisais quand je le lisais à l'extérieur!
SupprimerJe me baladais et tiens, adjugé, ce livre devrait me plaire, vu le commentaire que tu en fais. Je l'ajoute donc à ma liste de livre à acheter un de ces 4 !
RépondreSupprimerEncore bravo pour ton blog, il est vraiment sympa a visiter à très accueillant !
Cdlt
Géraldine
En espérant que tu ne seras pas déçue.:)
SupprimerMerci pour tes commentaires!
A bientôt!
Ah, je ne savais pas que tu l'avais lu! J'avais été très déçue, pour ma part... :/
RépondreSupprimerAh, tu peux! Pour ce livre-là ça ne me dérange pas. :)
SupprimerNon mais je conçois qu'il puisse décevoir. Moi il y avait le côté "ridiculement répétitf" comme je disais dans mon commentaire qui m'avait un peu lassée à la longue, mais dans l'ensemble j'avais quand même trouvé que l'auteur s'en était pas trop mal sorti avec son sujet.
A y'est , j'ai lu et vraiment bien aimé, malgré quelques longueurs.
RépondreSupprimerMême si ce n'est pas non plus le livre du siècle, j'ai passé de bons moments de lecture tant divertissante que "réfléchissante !"
Mon billet paraîtra demain samedi à 10h00 du mat'.
Bises
Oui ça reste tout de même un bon moment de lecture divertissant qui donne effectivement à réfléchir.:)
SupprimerA demain donc (grosse grasse mat' pour moi, je découvrirai ton billet vers 11h30^^)!
Bises
C'est dingue, je suis sûre qu'à quelques minutes près, on va se connecter sur Overblog à la même heure !^^
Supprimer^^ J'ai quelques minutes de retard, mais il me fallait un bon café avant d'attaquer les news overbloguesques!
SupprimerSuper ton billet!