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AUTEURS ET THÈMES PAR PAYS

dimanche 22 mars 2009

EL ÚLTIMO LECTOR


EL ÚLTIMO LECTOR

traduit de l'espagnol (Mexique) par François-Michel Durazzo


Coup de coeur!
Un truc vertigineux! Un véritable hymne aux livres, à la lecture, un roman d'une originalité inédite!
Un roman dont les phrases se sont fichées droit dans mon coeur de lectrice pour en activer les artères et nourrir mon âme. Voilà, il est né celui qui m'a inspiré cette phrase! Fou, non? (quoi ça veut rien dire?!)

Rien de pompeux pourtant chez David Toscana. A un moment, un des personnages dit de l'auteur fictif d'un roman qu'il a lu: "il a découvert une prose à la beauté sobre, sans mots ni drames de trop." C'est e-xac-te-ment mon sentiment par rapport à cet auteur et ce récit, il y a ce quelque chose qui me rappelle d'ailleurs vaguement Philippe Claudel.

Mais soulignons déjà le talent du traducteur, François-Michel Durazzo, qui y est forcément pour beaucoup dans mon appréciation de ce roman fabuleux. La seule question qui me turlupine par rapport à son travail, c'est pourquoi il a gardé le titre original. Pas très dérangeant mais curieux car ce n'est pas comme si le titre était intraduisible.

Passons sur cette question et exposons ce qui m'a époustouflée dans ce roman!

-> le style déjà, dont je parlais plus haut, qui m'a happée d'un coup dans l'histoire dès les premières lignes.

-> l'habileté de l'auteur à construire une intrigue où la fiction prend le pas sur la réalité.
L'histoire tourne en effet autour d'un homme, bibliothécaire dans un petit village mexicain, qui
1) ne jure que par les livres
2) ne voit la réalité qu'à travers le prisme des romans qu'il a lus.
(j'ai trouvé très beau par ailleurs sa quête à travers les livres explicitée vers la fin du roman).

-> s'ajoute à cela l'originalité de la construction du récit où l'auteur ne s'embête pas à prévenir son lecteur qu'il passe de la réalité à une lecture ou à un souvenir d'un passage d'un roman fictif, pas plus qu'il n'applique les artifices habituels du code conventionnel de l'écriture où l'on délimite un dialogue par des guillemets ou un tiret.

C'est très fort car, bien que déstabilisant - surtout les passages de la réalité à la fiction sans crier gare - on assimile très bien ce mode narratif, comme quelque chose de naturel.
En effet, c'est, quand on y pense bien, la retranscription exacte de ce que nous vivons en tant que lecteur, un instant nous sommes dans cette réalité qui nous entoure, peuplée de divers événements, et la seconde d'après, nous pouvons être plongés dans un livre, faisant un avec l'histoire qui s'y déroule, sans transition avec la réalité que nous oublions parfois ainsi.

Quant aux dialogues, de même que l'un des personnages arrive à suivre une discussion dont il est exclu, n'étant pas dans la même pièce que les autres:
"le ton de chacune de ces voix lui a suffi pour savoir qui parlait, sans avoir besoin de spéficier chaque fois: dit Lucio, dit la licenciada, demanda l'un, répondit l'autre, s'exclama-t-il, condamna-t-elle, exposa-t-il, expliqua-t-elle."
.... l'auteur parvient à retranscrire parfaitement les dialogues de son récit, sans avoir recours aux guillemets et très rarement à "dit machin", demanda truc", au milieu d'actions descriptives diverses, et franchement, je trouve ça très subtil quand j'y pense bien.

J'ai beaucoup aimé les remarques très avisées, perles de réflexion, qui traversaient ce récit, des considérations sur des thèmes divers. Entre autres:

- des réflexions sur les enjeux de la fiction à travers des écrivains et romans imaginaires dont les critiques du bibliothécaire les rendent criants de vérité, on y croit car on arrive plus ou moins à les identifier à des romans qu'on aurait lus ou qui pourraient exister, et à se projeter dans le regard critique du bibliothécaire (c'est d'ailleurs le regard que l'on applique à ce roman alors même que son intrigue se déroule sous nos yeux - j'adore ce genre d'effet miroir!).

- les comparaisons de styles d'un auteur à l'autre sont aussi savoureux -> comment un bon auteur aurait parlé d'un événement par exemple, comment un autre aurait massacré cet instant en s'attardant sur des détails pesants juste pour montrer sa science, qu'il est à la mode etc...

Ce sont des commentaires très éclairés d'un lecteur sans complaisance, j'ai adoré, ainsi que les "chutes" de chaque chapitre qui réflète l'autodérision chez l'auteur.

J'étais écroulée de rire aussi quand il s'est attaqué à l'auteur supposé de la Bible, la construction des phrases, la façon dont il les aurait réécrites, sa consternation devant l'audace et l'insolence de cet auteur face à son éditeur, j'ai trouvé ce passage excellent et hilarant!

J'ai trouvé intéressant également les réflexions sur l'expérience de l'écrivain qui parle de choses qu'il n'a pas vécues,  l'acte du meurtre par exemple, ainsi que sur les romans qui mentent en racontant des histoires qui n'arrivent jamais: des romans où on arrête toujours l'assassin, ou le policier refuse la corruption...
"Dans ces romans, on soulage le tuberculeux et on sauve l'alcoolique, et l'auteur reçoit des prix aussi immérités que tous les prix."

J'ai aimé aussi le personnage de ce bibliothécaire incompris des autres villageois, seul dans sa compréhension du Livre.
Ici, les réflexions de ces derniers au sujet des livres:
"Les romans ne racontent que des choses qui n'existent pas, des mensonges. Si j'approche ma main du feu et que je me brûle, lui dit un homme, je me brûle. [...] Si je bois de la tequila, je me soûle, mais un livre, ça ne fait rien, à moins qu'on me le jette à la figure!" (^_^)

Un passage que j'ai adoré aussi, c'est le traitement qu'il réserve aux "mauvais" livres (selon ses critères): un aller simple en enfer, enfer incarné par les cafards auxquels sont destinés ces ouvrages:
"Toutefois c'est précisément ce mépris qui l'encourage à les élever et à les nourrir dans la pièce voisine où il jette les livres censurés, considérant que telle doit être leur fin ignoble. Le feu ne lui semble pas un châtiment approprié, car il confère à un livre prétentieux l'utilité de produire de la chaleur, la gloire de devenir lumière. L'enfer doit être quelque chose qui consume lentement, parmi l'urine et les mâchoires qui avec ténacité réduisent en miettes couvertures, jaquettes et photographies d'auteurs immortalisés, les hommes dans une pose intellectuelle, les femmes dans leur désir de beauté. [...]"
(J'ai eu une pensée furtive pour l'autobiographie de Nabokov qui a failli alimenter un barbecue... pardon à ses fans...)

Et tant d'autres choses, je n'ai même pas parlé de Babette, ni de sa mère, ni de Remigio, ni de l'intrigue autour de laquelle s'enroulent toutes ces réflexions, ni de la dénonciation en filigrane d'une police mexicaine aux méthodes douteuses, j'aurais pu recopier tout le roman tellement il y a de choses à souligner, annoter, à en dire.

Roman très riche qui suscite des réflexions très variées tout en étant très divertissant, drôle, pas prise de tête bien que la construction en soit très subtile, et qui devrait parler à tous les lecteurs.

A tous les lecteurs? J'en étais convaincue jusqu'à ce que je tombe sur les critiques, plus mitigée de Kathel, voire assassine de Yspaddaden, et Midola a abandonné dès les premières pages. Il a cependant gagné les faveurs de Keisha sans qu'il soit coup de coeur pour autant.
(suis-je encore la seule?  ^^)
Aha! Que vois-je? Pagesapages a été également séduite et on se comprend avec Edwood! (aaah!)

L'auteur
David Toscana est né à Monterrey au Mexique en 1961. Marqué par l'influence des classiques espagnols et par des écrivains latino-américains comme Onetti ou Donoso, il a publié à ce jour cinq romans et un recueil de nouvelles. Son œuvre est largement traduite en anglais, mais aussi en allemand, arabe, grec, portugais, italien et suédois.
El último lector a été couronné par les prix Colima, Fuentes Mares et Antonin Artaud France-Mexique. Ce roman est traduit pour la première fois en français.

20 commentaires:

  1. Merci pour le lien : tu peux aller voir du côté des mitigés chez Manu aussi (Chaplum).
    A bientôt.

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    1. De rien pour le lien! Sur un billet aussi enthousiaste que le mien pour un livre qui ne plaît pas à tous, c'est plus prudent d'afficher les différents avis afin que les éventuels lecteurs sachent si le livre pourrait leur correspondre ou pas.;)
      Bon je vais aller me faire mal en allant lire Manu.^^

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  2. C'est bien je trouve finalement les livres qui suscitent des avis différents, et puis un livre sur les livres trouve forcément ses lecteurs ! (PS : je ne peux pas lire le début de ton billet : couleurs trop pales sur fond blanc)

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    1. Oui, c'est vraiment intéressant la diversité d'avis que suscite ce livre. Je trouve ça d'autant plus intéressant que pour le coup, j'étais persuadée que ce roman ne pourrait que déchaîner les passions.^^ J'hésite maintenant à l'offrir ou à le recommander, apparemment il ne convient pas à tout le monde.

      (pour le début du billet, c'est juste un cop/col de la 4è de couv' qu'on peut trouver partout sur le net. Je le mets en intro par habitude et pour référence. Le choix des couleurs est particulièrement désagréable, je sais^^ mais c'est la faute de mon fond qui se marie très difficilement avec d'autres couleurs que le noir ou le bleu foncé... et je n'ai pas trouvé mieux pour l'instant...)

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  3. Bonjour A girl from earth,
    Tout d'abord merci pour le renvoi;)

    Vous savez, aucun livre ne fait l'unanimité. Je comprends votre désarroi à la vue de billets qui ne mettent pas du tout en valeur l'oeuvre. Cependant, à mon avis, ils ont été justifiés par une impression de lecture. Je ne pense pas qu'ils ont été rédigés uniquement dans le but de dénigrer. C'est pourquoi je les respecte tout de même.
    A vrai dire, si vous jetez un oeil au premier lien que je mets à la fin de mon billet, vous verez que les avis, globalement, sont loin d'être négatifs dans l'ensemble.

    Quoiqu'il en soit, l'essentiel est de trouver votre bonheur dans votre propre lecture. Chacune d'entre elles est une relation unique entre une oeuvre, un objet animé et une personne à un instant T.

    Bon, j'arrête de philosopher pour éclaircir l'une de vos interrogations concernant la non-traduction du titre du livre. En fait, il semblerait que le titre, Le dernier lecteur, était déjà pris par l'Argentin Roberto Piglia chez Christian Bourgois. Si vous voulez davantage d'informations à ce sujet, je vous conseille chaudement d'écouter la longue interview du traducteur Jean-Michel Durazzo,ici-même
    http://www.mollat.com/dossiers/francois-michel-durazzo-don-des-langues-904.html.
    Comme vous avez apprécié son travail sur l'oeuvre de Toscana, vous devriez y prêter une oreille attentive.

    D'autre part, en jetant un oeil distrait sur votre blog, j'ai été agréablement surpris de voir que vous avez des atomes crochus avec Haruki Murakami. Moi-même je suis un grand passionné de l'oeuvre de cet auteur, n'ayant pas manqué le moindre de ses ouvrages traduits en langue française(j'ai même failli me mettre au japonais pour découvrir les inédits;). La fin des temps figure aussi en tête de liste de mes oeuvres murakamiennes favorites, voire de mes oeuvres sans restrictions. Je posterai plus longuement sur les billets en question. Sachez que j'ai écrit sur mon blog il y a un certain temps au sujet de cet auteur.

    J'espère que je n'ai pas été trop long;)

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    1. Bonsoir Christophe (Edwood),

      Le renvoi est tout naturel, ça me fait forcément plaisir de mettre un lien vers un avis hautement enthousiaste sur un roman coup de coeur!

      Oui c'est vrai, aucun livre ne fait l'unanimité, il y a d'ailleurs beaucoup de romans plébiscités que j'ai aimés sans plus, que j'ai même détestés, ou qui m'ont tout simplement laissée indifférente et je n'en suis pas à mon premier roman coup de coeur qui n'ait pas trouvé le même enthousiasme chez les autres. Nous ne sommes pas des clones et les goûts varient d'un lecteur à l'autre. Tout dépend en effet de ce que l'on recherche dans un livre, et aussi des circonstances dans lesquelles on le lit. J'aime d'ailleurs la diversité des avis qui laissent aux éventuels lecteurs la possibilité de savoir si un livre pourrait leur correspondre ou non.

      Mais pour ce roman en particulier j'avoue avoir été saisie d'une grande stupeur en en lisant le premier avis mitigé, puis être carrément tombée des nues en en lisant une critique négative, et j'en suis encore moins revenue quand j'ai découvert qu'il y avait eu abandon! Alors, forcément en tombant sur votre billet, ça m'a fait un bien fou! :)

      J'ai d'ailleurs rencontré le même désarroi avec La fin des temps de Haruki Murakami que je recommandais à tout va et sur lequel bien des gens se sont cassés les dents.

      Je n'en veux nullement aux lecteurs qui ne partagent pas mes coups de coeur (après tout ce n'est pas comme si nous avions écrit ces livres^^) mais le plaisir n'en est que plus grand quand je tombe sur des lecteurs qui ont eu la même sensibilité que moi à un roman que j'ai vraiment aimé.

      Je suis d'ailleurs ravie d'être tombée sur votre blog, il semblerait que nous ayons quelques goûts communs (Haruki Murakami est une véritable référence pour moi dans mon tour des blogs) et que je pourrais me lancer les yeux fermés sur vos recommandations!

      Merci pour vos explications concernant la (non) traduction du titre. Du coup ce roman argentin m'intrigue! Et je m'en vais, d'ici quelques minutes, écouter ce cher François-Michel Durazzo!

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    2. A girl,
      Je partage tout à fait votre avis.
      Tout est dit!

      Il faut savoir que pour l'heure, c'est l'unique roman de Toscana à être traduit en français. Quelques nouvelles ont vu le jour dans des recueils chez Métailié et Magélan et cie(Des nouvelles du Mexique).

      Concernant d'autres traductions éventuelles, selon Serge Safran, de Zulma, c'est prévisible mais pas avant un an ou deux, donc il faudra prendre son mal en patience..ou se mettre à l'espagnol(comme moi^^).
      Ceci dit, avec le bouche à oreilles, le succès du livre ne s'est pas démenti je crois savoir, surtout avec l'actualié du salon du livre. Entendre parler d'un livre à ce point deux mois après sa sortie est un signe qui ne trompe pas.
      Les blogs comme celui-ci permettent au livre et aux petits éditeurs de trouver un public et donc, son rôle est loin d'être négligeable.

      Quant à une éventuelle parution en poche, je suis plutôt réservé.

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    3. C'est vrai qu'en réalité ce livre se porte plutôt bien et a l'air de rencontrer un franc succès. Je m'en étais déjà rendue compte au Salon du livre de Paris alors que je voyais des gens s'en emparer en s'exclamant: "Il paraît que c'est génial!" C'est fou comme le bouche à oreille marche bien!

      Quant à lire Toscana en espagnol, oui, j'y ai pensé. Si ça ne me parait pas trop compliqué, peut-être que je me lancerai. Je n'ai pas trop de difficultés avec les écrivains espagnols mais les écrivains d'Amérique latine m'ont toujours paru plus laborieux à aborder.

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  4. Très beau : tu as dit exactement ce que je pensais sans avoir pris la peine de l'écrire (et puis je trouve l'idée des cafards , et bien d'autres tellement géniales que je n'osais en parler, mais bon, tu as raison de faire de la pub ainsi).
    J'ajoute tous ces liens qui en parlent avec enthousiasme, ah mais !

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    1. Si tu savais le nombre de paragraphes et d'extraits que j'ai effacés au moment de publier ce billet!^^ C'était vraiment trop long!
      Bon, on est enthousiaste ou pas, hein!^^

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  5. En fait, on a été emballées par les mêmes trucs !
    Et la fin : quelle fin.... Hou la la. Moi, je pense qu'un bruit a résonné autour de moi, un booiiiing terrible, à cause de cette fin.
    (peut-être que mes proches ont pensé que je m'étais cochée dans quelque chose :-) )
    J'attends de voir si d'autres livres de Toscana vont être traduits. Mais je sais déjà que j'y plongerais (plouf !), sans aucun doute.

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    1. Emballées par les mêmes trucs! Mais ouiiii, c'est pour ça que j'étais persuadée que ce livre ferait écho dans le coeur de tous les lecteurs (sans exception^^)!
      L'histoire de Herlinda dont tu parles chez toi m'a beaucoup touchée aussi!
      Et pareil, je vais regarder de plus près les autres romans de cet auteur!

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  6. Et bien, quel enthousiasme contagieux ! Ca me donne bien envie tout ça. Question purement pécuniaire, penses tu que ce bouquin soit sorti en poche pour qu'il puisse rejoindre ma LAL !!! (condition Siné qua non!!)^^

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    1. Ah ben justement, j'aimerais bien avoir ton avis dessus, en plus comme tu es plutôt franche dans tes commentaires, ça risque d'être intéressant!
      Sinon en fait il me semble que c'est déjà le format poche des Editions Zulma, 200 pages, couverture souple...
      Kathel (en lien dans mon billet) le fait voyager sinon, je crois qu'il faut s'inscrire chez elle. Comme il a effrayé pas mal de blogueurs suite aux différents avis mitigés, la file d'attente ne devrait pas être trop longue.^^ Je l'ai déjà prêté sinon je te l'aurai passé.

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    2. A propos de la file d'attente, elle n'est peut être pas trop longue sur ce livre, mais c'est chez moi qu'elle est ultra longue ! Dis donc, t'as des sacrés longs commentaires avec des réponses tout aussi longues. Je comprends que ça fait 2 heures que tu es dessus. Je blogue, tu blogues, nous bloguons !^^

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    3. ^^Je sais ce que c'est. Bon, ben quand ça te dira de le lire, s'il est chez moi à ce moment-là, je pourrai toujours te l'envoyer.
      Vi, 2 heures de pause blog... mais bon, en même temps je préparais le dîner, je papotais au tel... ^^

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    4. Ah au fait, je l'ai tout de même mis dans ma LAL, c'est un premier pas !;)

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    5. Oui, une LAL, ça met moins la pression!^^

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  7. Cette présentation de livre m'invite à sa lecture

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    1. Si tu te lances, j'espère que tu y trouveras autant de plaisir que moi!

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