BOOK TRIPS

AUTEURS ET THÈMES PAR PAYS

mercredi 27 octobre 2010

THE WITCHES


THE WITCHES

SACRÉES SORCIÈRES )
  
Il faut croire que le charme dahlesque a particulièrement été efficace avec Matilda car j'étais obnubilée par l'idée de lire un autre de ses romans jeunesse le plus rapidement possible à peine ce livre achevé!
Cynthia m'avait suggéré Sacrées sorcières avec l'approche d'Halloween, et aussitôt suggéré, aussitôt acquis à la bib'! (rares sont les livres de la LAL qui passent aussi vite en statut PAL, puis LL (livres lus ^_^)!)

Une fois plongée dedans, j'ai été ravie de retrouver le style et la "voix" de Roald Dahl, ses malicieuseries, son humour noir, sa fraîcheur, la magie de ses mots, mais j'ai été moins séduite par le thème qui m'a paru vraiment axé "enfants" - une histoire de sorcières à laquelle se retrouvent mêlés une grand-mère et son petit-fils. C'est vraiment bien raconté (il a vraiment un don pour ça), c'est tour à tour amusant, charmant, inquiétant, mais le thème m'a moins parlé.

dimanche 24 octobre 2010

MORT D'UNE HÉROÏNE ROUGE


DEATH OF A RED HEROINE

( MORT D'UNE HÉROÏNE ROUGE )

traduit de l'anglais (États-Unis) par Fanchita Gonzalez Battle

Voilà un polar que j'ai mis du temps à me décider à lire malgré les avis généralement positifs et bien qu'il fasse parti de mes challenges depuis l'année dernière. J'avais en réalité des a priori, je craignais de m'ennuyer dans une histoire de meurtre clairement politique, avec ses clichés et ses évidences, tendant la perche à des discours et considérations sur le communisme qui me parleraient peu, voire pas du tout, et je craignais aussi un style un peu vieillot, traditionnel, un peu trop chinois, que j'imaginais mal adapté aux polars.

 

Erreur, j'ai été étonnée par le côté très moderne, occidental, qui se dégageait de l'écriture de ce roman, jusqu'à ce que je me rende compte qu'en fait ce livre a été traduit de l'anglais et donc que l'auteur n'était pas un chinois à 100%. Enfin, si, mais bon, bien qu'il ait grandi et vécu en Chine, son statut d'expatrié aux États-Unis fait qu'il a tout de même une approche plus libre et décontractée quand il s'agit de pointer du doigt les failles du système dans son pays, et qu'il a une façon de voir les choses beaucoup plus occidentale que chinoise, ce qui se ressent assez à la lecture de son roman.

mardi 5 octobre 2010

MATILDA


MATILDA

Sous le charme je suis! J'ai adoré la façon dont Roald Dahl m'a pour ainsi dire prise par la main dans son histoire et m'a envoûtée tout le long de son récit. Il a un véritable talent de conteur comme j'aime, qui m'a d'ailleur fait penser à C.S. Lewis ou Lemony Snicket, cette façon qu'il a de s'adresser à son lecteur comme si l'on était rassemblés près d'une cheminée par une nuit d'hiver et que c'était l'heure de l'histoire du soir.

C'est mon tout premier Roald Dahl (sisi c'est possible!) et vraiment je suis fan! Je pensais que ça allait être une simple petite histoire toute sympathique axée jeunesse, mais c'est bien plus que ça. Il y a vraiment une dimension magique qu'on ressent, non pas tant dans l'histoire, mais dans la façon dont l'auteur la raconte, dans son style, dans son procédé narratif, une sensation bien agréable de plonger dans un univers et d'y être totalement absorbé, de ne pas vouloir en sortir tellement on y est bien. Il y a quelque chose de rassurant dans cette lecture, comme si on entendait la voix de l'auteur et qu'elle nous berçait. Bref, bref...oui, un peu un retour à l'enfance mais sans qu'on se sente infantilisé pour autant.