DECEIT
( STORYTELLER )
traduit de l'anglais (États-Unis) par Simon Baril
Une très belle surprise que ce roman repéré sur la blogosphère et qui semblait avoir gagné l'enthousiasme de ses lecteurs.
Une énorme chance que de l'avoir aussi rapidement trouvé dans une de mes bib' !
Dès LA première ligne, la connexion avec le livre s'est faite (un phénomène très rare, une sensation géniale !), et je savais que j'allais passer un très bon moment de lecture !
Storyteller, la version française porte bien son titre que je préfère pour une fois au titre original. C'est en effet le talent de conteur de l'auteur, associé à son penchant pour les personnages et les récits un peu barges (mais plus profonds qu'il n'y paraît), le tout assaisonné d'humour et de dérision, qui m'a instantanément séduite !
Pour commencer, Tom Valle, le narrateur (j'ai trouvé ce personnage ex-cel-lent !), est réputé pour ses mensonges. Plus précisément, c'est un journaliste condamné par la profession pour avoir inventé pas moins de 56 articles qui lui avaient valu les honneurs à l'époque, et contraint au final d'exercer son métier à Littleton, le seul patelin qui ne l'ait pas rejeté.
Pas de quoi nous rassurer alors qu'il nous confie son récit sur un ton un brin alarmiste, mais non moins touchant, terré dans un motel pour échapper à des personnes qui semblent en vouloir à sa peau.
Comment en est-il arrivé à cette situation? Qu'a-t-il découvert ? C'est toute l'ambition de cet incroyable roman que de nous le révéler, à la manière d'un puzzle, ou d'un jeu de points, dont l'image finale ne sera clairement établie qu'au dernier point relié - avec le risque de relier les mauvais points entre eux !
Malgré quelques longueurs ressenties dans la deuxième moitié du roman, où il me semblait avoir relié assez de points avant la fin pour en avoir une image assez nette, j'ai été assez bluffée par cette intrigue captivante, habilement développée, qui nous entraîne sur des pistes complètement inattendues, et où TOUS les éléments du récit ont leur importance. Épatant ! Et très subtil !
L'auteur
James Siegel est directeur de la création et administrateur de BBDO, une des plus grosses agences de publicité américaines. Après Epitaphe (2004) et Dérapage (2006) parus aux Presses de la Cité, et Là où vivent les peurs (Le cherche midi, 2009), Storyteller est son quatrième roman publié en France.
Je crois que je suis au final la seule à trouver le complot trop énorme pour être crédible...Je crois que je suis au final la seule à trouver le complot trop énorme pour être crédible...
RépondreSupprimerJe crois que dans la réalité, il y a encore plus énorme!^^ Ceci dit oui, dans ce récit, tout est tellement tiré par les cheveux qu'on a peine à y croire, et c'est d'autant plus amusant que finalement, connaissant le passé du narrateur et malgré sa volonté de se racheter, on est en droit de mettre sa parole en doute, et je pense que l'auteur joue là-dessus justement.
SupprimerEt voilà, je l'avais déjà repéré, tu ne fais qu'attiser ma curiosité !
RépondreSupprimerJe ne suis pas convaincue que tout le monde adhère totalement mais c'était vraiment une bonne surprise pour moi, cette connexion avec le livre, l'auteur, dès la première ligne, ça a été quelque chose! Et je n'ai pas été déçue de la suite! :)
SupprimerUne histoire qui marche sans faiblir, même si oui, c'est assez incroyable! Mais drôlement bien fichu comme histoire!
RépondreSupprimerOui, drôlement bien fichu comme tu dis! Bon, tu es revenue je vois, j'espère pas trop écoeurée par ce mauvais temps qui persiste...
SupprimerDans ma PAL depuis...euh...trop longtemps !
RépondreSupprimerJe ne peux que t'encourager à le défossiliser de ta PAL d'urgence!^^ Ça aurait statut LAL, je n'aurais pas trop insisté mais là, si c'est dans ta PAL, c'est un bon moment de lecture qui croupit dans l'attente!:)
SupprimerAïe aïe aïe ! je sens que celui-ci n'a pas fini de me faire appel du pied. Je résiste ! je résiste !
RépondreSupprimer^^ Je compatis, je sais ce que c'est... Généralement, si c'est sur mon chemin, je ne résiste jamais bien longtemps, et avec les bib', c'est tellement facile de céder... Et là, aucun regret! (si ça peut t'aider^^).
SupprimerA mon tour de dire.... la blogo ??? Je découvre ce livre sur ton blog. A croire que nous ne vivons pas tout à fait sur la même blogo^^ Pourtant, je vais chez keisha, mais je ne lis pas tout !
RépondreSupprimer^^ Mais je crois qu'il y a de ça, nous ne vivons pas tout à fait sur la même blogo, mais ce qui est bien dans l'histoire c'est que du coup, on sait quand même dans les grandes lignes ce qui se passe sur les autres blogo, sans faire exploser le GR!:) Ah oui, chez moi, la blogo, c'est quand j'ai vu le phénomène au moins 5 fois à peu d'intervalles!;)
SupprimerOh, c'est tellement bon d'être connectée à un livre dès la première ligne, je t'envie, car ça m'arrive rarement ! En tout cas pour ce livre-là, c'est vrai qu'il y a eu un certain effet boule de neige sur la blogo. Je n'avais jamais été particulièrement intéressée jusque-là mais ça se pourrait bien que ça change ;)
RépondreSupprimerAh oui, je me souviens encore de mon enchantement à la première phrase, quand j'ai compris que c'était bingo pour ce roman. La première phrase! Habituellement, c'est plus au bout de quelques pages, au mieux de la première, mais même ça c'est assez rare!
SupprimerAh la blogo, des fois elle fait fort oui!^^ Pour ce livre, je ne regrette pas le "battage bloguesque", je ne pense pas que j'aurais remarqué ce roman autrement, et pour moi (j'insiste sur le "pour moi"), ça aurait été dommage de passer à côté. C'est un livre qui me correspond pleinement, un des genres que je recherche.