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lundi 4 juillet 2016

TAXI DRIVER SANS ROBERT DE NIRO


TAXI DRIVER SIN ROBERT DE NIRO

( TAXI DRIVER SANS ROBERT DE NIRO )

traduit de l'espagnol (Pérou) par Aurélie Bartolo

Un écrivain péruvien, un titre très intrigant et affriolant avec cette référence au film de Scorsese et à un Robert de Niro certes absent mais bizarrement plus présent dans ma tête de ce fait, voilà qui m'a vite imposé ce livre comme une lecture plus ou moins urgente. J'avais même commencé à me faire un film de ce livre. Je visualisais une histoire de chauffeur de taxi mais sans Robert de Niro dedans, et avec tout de même une ambiance à la Scorsese, ce qui était un peu vague car en fait je n'ai jamais vu "Taxi Driver", tout cela donc dans un contexte péruvien, ce qui était encore plus vague vu que je n'ai jamais mis les pieds au Pérou. 

Bref, je blablate, mais c'est pour compenser le fait que je n'ai absolument rien à dire d'intéressant sur ce court roman (d'à peine 30 pages), une nouvelle en fait, qui m'a laissée comme sur le carreau au sortir du récit, très clairement sur ma faim, et dont je ne sais vraiment pas quoi penser, ni quoi conclure. Nada en somme...

La lecture s'est pourtant bien passée, le style était agréable, il y avait quelque chose de tragiquement absurde et loufoque dans ce récit autour de ce personnage qui, ayant perdu son emploi d'assistant juridique et ayant une famille à charge, se retrouve contraint de devenir taxi. Sauf que cela n'est décidément pas très rentable. Alors, faisant fi de tout scrupule et de toute morale, le voilà qui, à la manière d'autres chauffeurs de taxi dans une situation aussi précaire, arrondit ses fins de mois en dépouillant et en vendant des clients en état d'ébriété. Oui, oui, en vendant ! À des voyous prêts à se délester de quelques soles pour des vêtements d'ivrognes, leurs chaussures, et le bonus plus, leurs cartes de crédits.
Un récit qui montre clairement que la société péruvienne va mal si on en arrive à de telles extrêmités de toute part. Quand il est question de survie, il n'y a plus de morale qui tienne. Soit. Mais je m'attendais à plus, à autre chose, un petit dénouement, et non pas à cette frustration devant cette fin abrupte qui m'a coupée dans mes réflexions qui n'avaient même pas eu le temps de se mettre en place.

Chose que je fais rarement, voire jamais, je vais renvoyer à deux commentaires qui sont bien plus inspirés que le mien et surtout dont les auteurs semblent avoir apprécié ce récit à sa juste valeur :

- celui de Cécile, chez qui j'ai repéré cet ouvrage.
- celui de Meps sur Babelio et dont j'ai ri à la lecture du passage suivant :
"Bien sûr, il y a une morale dans l'exposition de cette amoralité. Mais le lecteur saura-t-il la saisir ? Chacun en sera juge en son for intérieur."

Bon, je pense que je n'ai pas su la saisir.;-)

L'auteur
Après ses études, Fernando Ampuero, né à Lima en 1949, se fait globe-trotter lors d'un long périple en Europe et aux Amériques et devient écrivain. Journaliste n'hésitant pas à dénoncer la corruption de la classe politique, il est aujourd'hui l'un des auteurs péruviens les plus reconnus et son oeuvre traduite en plusieurs langues.
Intègre le  et le 
                                                                                       Pérou => 1/28 (gnark gnark)

12 commentaires:

  1. Merci de ne pas tenter le lecteur!!! (je déteste les romans comme ça où on reste comme deux ronds de flanc à la toute fin)

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    1. Je te jure, tellement frustrant... Mais bon, pour moi c'est assez typique des nouvelles, c'est la raison pour laquelle j'y adhère assez peu d'ailleurs. Bien sûr, il y a des exceptions mais celle-là n'en faisait pas partie.

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  2. Je n'avais pas repéré ce titre, énigmatique en effet. J'ai lu un livre de cette maison et j'aime bien l'aspect physique de leurs ouvrages. Elle se consacre uniquement à la littérature d'Amérique latine, et ça, c'est vraiment formidable, d'autant que les auteurs sont peu connus en France. Une maison à surveiller ;-)

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    1. Ah mais ce titre-là, je l'ai acquis en version ebook donc pour l'aspect physique, je repasserai.;-) Ceci dit, j'avais en effet repéré un titre de cette maison d'édition chez toi, un roman vénézuélien je crois, que je compte lire pour le challenge AL. Je l'achèterai version papier celui-là.;-)

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  3. Même pour trente pages, je ne vais pas faire l'effort...

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    1. Mais les nouvelles, c'est ton fort, non ? Ça se trouve tu saurais apprécier ce livre à sa juste valeur toi aussi.:-)

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  4. Même s'il n'y a que 30 pages, je pense que je ne dois pas m'y attarder.
    J'ai rajouté ton lien; on n'est pas à un jour près !
    Bonne semaine à toi et merci pour ta participation à mon challenge.

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    1. Super, merci d'avoir comptabilisé ce titre pour cette dernière session de ton challenge. J'étais assez fière de cette petite trouvaille. Bon, le contenu m'a moins emballée mais on survit assez bien à 30 pages.;-) Bonne semaine à toi.

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  5. oh zut, le titre est pourtant excellent ! :)

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    1. Oui, exactement mon sentiment au sortir de ce livre.;-)

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  6. En tout cas, tu m'as fait bien rire avec ton introduction ! Car en cliquant sur ce billet, je me suis dit que moi non plus, je n'ai jamais vu taxi driver !

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    1. Ce qui était assez drôle aussi, c'est que quand je cherchais ce titre en librairie, les libraires voulaient absolument me refourguer "Taxi Driver", le roman, et ils ne comprenaient pas quand je disais, "non mais c'est "sans Robert de Niro" dedans." ^_^

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