LA LANTERNE DE NYX - Tomes 4 et 5
Petit rappel du contexte au risque de me répéter pour la quatrième fois (mais la dernière fois remonte à un an, ça va^^), voilà une série manga en 6 tomes (seulement) (tous parus maintenant) qui nous plonge dans le Japon du 19e siècle alors que le pays s'ouvre au monde après 200 ans d'isolationnisme. Choc des cultures, rencontre des civilisations, thématique fatale pour moi, j'ai été conquise dès le tome 1 et le plaisir était toujours au rendez-vous jusqu'alors bien que j'aie été un peu moins réceptive au tome 3.
Il me tardait encore une fois de retrouver la jeune Miyo et son employeur Momotoshi (Momo pour les intimes), un marchand excentrique spécialisé dans l'importation de produits européens (de la France de la Belle Époque plus particulièrement). Sans parler de l'humour bon enfant de l'auteure, Kan Takahama, et de ses cabinets de curiosités qui nous offrent toutes sortes d'anecdotes historiques très amusantes.
À partir d'ici, ce n'est que spoiler et mémo perso.:)
J'aurai prévenu.^^
Tome 4
C'est un tome un peu pépère, dans la continuité du précédent. Une grande partie de l'histoire se déroule à Paris où Momo a ouvert une boutique pour y vendre des produits importés du Japon. L'intrigue tourne autour du rival de Momo et des sentiments de ce dernier pour la fameuse demi-mondaine Judith, un aspect du récit qui me passionne moins, et même si je reste curieuse de la suite, je me rends compte que je suis plus intéressée par le côté vraiment culturel de l'histoire, le mode de vie et les moeurs de l'époque, les objets du quotidien et les curiosités nipponnes au 19e siècle. Bon, on a quand même un aperçu des sanatoriums, Judith étant soignée de la tuberculose. On y croise aussi Edmond de Goncourt, on y parle de Zola, mais dans l'ensemble, si on reste dans le thème de la rencontre des civilisations, on est moins dans le choc des cultures, ce qui, je pense, m'enthousiasmait davantage.
Pendant ce temps au Japon, l'oncle de Miyo a un petit accident qui coupe court à ses activités avec Kei Oura. Quant à Miyo, elle va partir à New York en passant par Paris pour un apprentissage de deux ans, ce qui relance un peu l'intrigue. À ce stade, j'avais hâte de lire la suite et j'étais bien contente d'avoir le tome 5 sous la main.
Et j'ai réalisé avec ce tome que Kei Oura, "la grande dame de Nagasaki", a vraiment existé !
Tome 5
Heureusement, j'ai retrouvé ici tout ce qui m'avait manqué dans le tome 4 !
Miyo s'embarque pour New York en passant par Paris où elle sera en apprentissage trois mois avec Kazuma Kurokawa, le fameux rival de Momo, ce qui s'annonce intéressant dans la mesure où ces deux-là ne sont vraiment pas sur la même longueur d'ondes.
J'ai bien aimé les préparatifs de voyage, découvrir les indispensables d'une Japonaise pour voyager à l'époque. La peur et l'excitation du grand saut dans le monde gagnent Miyo. Le choc des cultures est immense, déjà lors de sa traversée en bateau, mais encore plus une fois arrivée à Paris où tout est vraiment nouveau pour elle. Elle est prise en main par Marie, l'amie de Victor, qui veut en faire sa protégée et se charger de son éducation.
J'ai beaucoup aimé son immersion dans la culture et la langue françaises une fois sur place (les "r", la bise, le vin, le fromage, les sandwichs^^... Que de découvertes pour une Japonaise du 19e siècle !)
L'intrigue avec Judith est un peu mise en stand-by et c'est tant mieux. Elle a connu un petit revirement de situation qui va vers l'apaisement, et c'est encore tant mieux.
Au Japon, Minpei attend Miyo après lui avoir laissé en souvenir un baiser chaste. Une vraie ouverture pour une histoire entre ces deux-là donc, mais c'est sans compter les retrouvailles de Miyo avec Momo pour qui elle en pince encore visiblement (ça augure mal avec Judith tout ça).
Quant aux affaires de Momo, elles semblent vouloir prendre un nouvel essor grâce à l'importation d'estampes dont sont friands les gens de la haute société (et qui pourtant servent d'emballage au Japon^^ - ça m'a beaucoup amusée cette réalité). Tout ce qui avait trait aux estampes (ukiyo-e) était par ailleurs très instructif, ainsi que les cabinets de curiosité de l'auteure (sur le Chabanais, les lois de l'époque sur l'alcool, les itinéraires de voyage au 19e siècle (la traversée entre le Japon et la France durait 48 jours !)).
Et quel plaisir aussi de retrouver l'humour de l'auteure qui m'avait semblé absent dans le tome précédent !
Je ne suis plus qu'à un tome de la fin, ce qui est super, mais j'ai un peu peur de rester sur ma faim... Un tome ça me paraît bien court pour conclure cette série.
Bon, je reste calme... ^_^ Je n'ai pas lu les spoilers, on ne sait jamais, si je me lance...
RépondreSupprimerTu n'as pas lu les spoilers ? Ah ça c'est une grande première !^^
SupprimerJe n'ai pas continué après le 1... Là, je pars en quête des moonligth act mais je sens que je vais avoir du mal car il y a certains tomes en rupture de stok apparemment. Je vais essayer de tous les avoir ( 29) avant la fin des publications...
RépondreSupprimer29 tomes, dont certains en rupture de stock... Oouh, j'aurais lâché l'affaire de mon côté, même si c'est effectivement très tentant. J'admire ta persévérance.:)
SupprimerEt bin tout un manga...oui il a quand meme une fin didonc....
RépondreSupprimerHmmm oui quand même, je les choisis toujours avec l'assurance que la fin ne soit pas trop trop loin.^^
SupprimerIl faudrait qu'un jour je cesse d'être butée contre les mangas. le sujet semble tout de même bien intéressant, et puis mine de rien, j'aime bien découvrir de nouvelles choses et d'autres univers...
RépondreSupprimerUn manga, c'est juste une bande dessinée mais japonaise.:) Après il faut tout de même s'habituer à la lecture de droite à gauche mais on s'y fait très bien.
SupprimerJ'ai lu les deux premiers sans avoir envie d'aller plus loin. J'étais sûr d'aimer et au final je n'ai pas accroché du tout.
RépondreSupprimerAh zut ! Bon, tout ne peut pas plaire à tout le monde.;)
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