GUACAMOLE VAUDOU

GUACAMOLE VAUDOU

Bon, euh, j'inaugure l'année avec Guacamole Vaudou ? 😅 Allez, comme ça, ce sera fait. C'est un livre que j'ai lu en novembre et un des rares que j'ai hésité à chroniquer ici (mais comme je tiens à archiver quasiment toutes mes expériences de lecture...).

J'avoue, ce titre ne m'attirait pas du tout (et la couverture n'aidait pas). Il sentait le Éric (et Ramzy) à plein nez. Rien que voir sa tête, on sent le truc pas fin fin (mais au moins on est prévenu^^). En fait, c'est quand il est paru dans le top des ventes que ça m'a franchement intriguée et que j'ai commencé à y regarder de plus près. C'est là que j'ai vu que c'était une collaboration avec Fabcaro. Ah ! Ça changeait tout ! Et puis le billet de Violette a achevé de me convaincre. Je pensais être plutôt bon public pour ce type d'humour. L'absurde, déjà, c'est mon délire.

Je n'avais pas capté non plus que c'était en mode roman-photo et les romans-photos, c'est quand même sacrément risible à la base. Il y avait moyen de passer un bon moment de lecture, riche en ricanements d'hyène hilare, c'est vrai.

Mais bon, Éric... La méfiance était grande. Je garde un bon souvenir pourtant, tout comme Violette, des "Mots d'Éric et Ramzy". Enfin, à petites doses quand même.

À ce propos, j'ai une petite anecdote de bureau, une jeune collègue stagiaire qui nous expliquait qu'elle essayait de se cultiver en visionnant les films cultes français des années 90-début 2000 (ah oui, ça y est, ces films ont acquis le statut d'antiquités auprès des plus jeunes😂) et qu'il lui restait encore à voir "La Tour Montparnasse infernale". J'avais failli m'étouffer à cette mention. "La Tour Montparnasse infernale", film culte, hahaha ! (mais je crois bien qu'il est officiellement classé "film culte" 😱).

Bref, j'en reviens à notre Guacamole Vaudou. D'emblée le résumé de l'éditeur donne le ton :

"Stéphane Chabert est le looser des loosers. Dans l'agence de pub qui l'emploie, il est la risée de ses collègues. On l'ignore, on le méprise. Mais un jour, il tombe sur une annonce mystérieuse qui vante les mérites d'un stage de vaudou. Stéphane Chaber décide de s'y rendre. Après tout, il n'a rien prévu ce week-end. Ni les autres week-ends d'ailleurs.

Voilà notre héros, incarné par Éric Judor, embarqué dans une série de situations plus absurdes les unes que les autres, dont Fabcaro a le secret."

Je lui ai généreusement attribué 2/5 étoiles sur Goodreads pour l'originalité du roman-photo, mais l'intrigue était bien pauvre quand même, un peu ridiculement lourdingue et grossière même par moment (mais certains autres, je ricanais quand même niaisement, il faut bien l'avouer). Peut-être que très, très fatiguée, j'aurais pu entièrement l'apprécier à la hauteur de son ambition.

J'avais l'impression qu'il y avait plus d'Éric Judor dans le scénario que de Fabcaro, mais c'est bien Fabcaro aux manettes. Il a dû vraiment adapter son scénario en fonction du personnage public d'Éric. 

Je ne vois pas d'autres explications...