MÁS LIVIANO QUE EL AIRE
( PLUS LÉGER QUE L'AIR )
traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon
Je ne sais pas pourquoi j'ai été attirée par la 4è de couv' qui présentait l'histoire ainsi :
"Une vieille fille âgée de 93 ans maintient enfermé dans
sa salle de bains un adolescent qui a essayé de la voler. Elle lui
précise d'emblée qu'il peut hurler à sa guise mais que cela sera sans
effet. La seule condition à sa libération est d'écouter l'histoire de sa
vie, parce que, au fond, cette compagnie "inespérée" permet à la
vieille dame de pallier une solitude infinie et, sous couvert d'un
certain moralisme, de laisser libre cours à une sorte de cruauté teintée
de sadisme. Véritable suspense en huis clos, qui se termine sur un
dénouement totalement inattendu."
Le contexte me plaisait, voire je le trouvais assez amusant, et cela me touchait d'imaginer cette vieille femme ayant trouvé une oreille (réticente qui plus est) en la personne de cet adolescent bien puni pour son délit.
J'avais espéré une évolution "contedeféesque", je pense, dans leurs "relations", à travers ce contexte de départ, mais étrangement, l'auteur a choisi d'être peut-être trop réaliste, du coup le récit est teinté d'une certaine noirceur assez déplaisante au final.