BOOK TRIPS

AUTEURS ET THÈMES PAR PAYS

lundi 31 juillet 2017

LA PORTE


LA PORTE

traduit du hongrois par Chantal Philippe

Voilà ! J'ai ENFIN lu ce grand classique de la littérature hongroise qui m'intriguait depuis des années !
Quand je pense que j'ai failli lâcher ce livre au bout de quelques pages, perturbée par une narration et un style qui me semblaient raides et abrupts, une impression de chaos et une atmosphère générale qui me rendaient mal à l'aise. Je pressentais la mauvaise pioche avec beaucoup de déception car j'en attendais beaucoup de ce roman que j'espérais aimer, rien moins qu'une révélation. Et au final, j'en ressors assez bouleversée !
Quel grand roman tout de même ! Quel personnage fascinant que cette Emerence !

mercredi 26 juillet 2017

QUAND SORT LA RECLUSE


QUAND SORT LA RECLUSE

Vargas, je ne suis pas particulièrement fan, du genre à me précipiter sur tous ses romans, mais j'avoue que depuis 2 ou 3 romans que je côtoie son commissaire Adamsberg, c'est plutôt avec plaisir que je le retrouve quand l'occasion se présente.
Vargas, c'est plaisant. C'est la sortie sans chichi, sans réfléchir à comment on va s'habiller, sans se demander qui sera parmi les invités. On ne trépigne pas à l'idée de cette soirée mais on est bien content de cette occasion quand même. Ce sera sympa quoiqu'il arrive. Bonne soirée en perspective, pas d'excitation à l'horizon, rien de planplan non plus, juste ce qu'il faut. On s'y rend tranquille, on passe un moment tranquille, on rentre tranquille.

Adamsberg, c'est les retrouvailles avec un ami avec qui on se sent bien. Pas celui avec qui on délire le plus mais on est content de le voir. Lui et sa fine équipe d'ailleurs, Danglard, Veyrenc, Retancourt, et j'en passe.

lundi 24 juillet 2017

L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE


L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

sous-titré Fantasmes et réalités

        LA PETITE BÉDÉTHÈQUE DES SAVOIRS - Tome 1


Ça faisait un moment que j'étais curieuse de cette collection de "La petite bédéthèque des savoirs" qui se propose de nous aider à "comprendre le monde en BD" en explorant différentes thématiques du domaine des sciences humaines et de la non-fiction : science, histoire, philosophie, droit, économie, etc... mais aussi des thèmes plus actuels, tels que la pop culture ou les questions de société.
Le concept est simple, et je reprends ici la présentation de l'éditeur : "il s'agit d'une collection de bandes dessinées didactiques qui associe un dessinateur à un spécialiste.

jeudi 20 juillet 2017

CHERS MONSTRES


CHERS MONSTRES

traduit de l'italien par Marguerite Pozzoli

Stefano Benni, c'était un de mes auteurs italiens chouchou à une époque. Je me régalais tellement de sa "bargerie" à l'état brut, de son univers loufoque et farfelu, de son imagination débridée et de son humour irrésistible qui me faisait hurler telle la hyène hilare, que j'enchaînais ses livres (même les recueils de nouvelles !) assez facilement jusqu'à ce que je ne parvienne plus à me dépêtrer de mes LAL et PAL particulièrement tentantes elles aussi.

Ça faisait bien 10 ans que je ne l'avais pas lu mais son dernier livre m'a finalement rappelée à son bon souvenir. Il faut dire que la présentation de l'éditeur était particulièrement irrésistible. La thématique du "monstre" me fascinait et la perspective de contes et mythes revisités et détournés m'enchantait à l'avance, d'autant plus que sous la plume de Benni, j'étais convaincue que je me délecterais tout le long :

lundi 17 juillet 2017

LA SONATE À BRIDGETOWER


LA SONATE À BRIDGETOWER

Après le formidable Photo de groupe au bord du fleuve dont je m'étais régalée, il me tardait de découvrir La Sonate à Bridgetower qui, selon l'auteur, Emmanuel Dongala, était radicalement différent de ses romans précédents. Ces derniers traitaient en effet spécifiquement des questions africaines contemporaines. Ici, rien de tel, jusqu'au style qu'il a travaillé encore différemment pour essayer de coller à l'époque, la fin du 18è siècle en Europe.
J'étais particulièrement curieuse de ce roman qui était l'aboutissement d'une lubie de l'auteur : se lancer dans le projet d'écrire sur un sujet dont il ne connaissait rien (fou, non ?). Je trouvais ce challenge personnel d'autant plus intéressant que, par le biais du milieu musical, il allait aborder un pan de l'Histoire sous un de ses aspects sociologiques que je n'avais jamais lu en littérature : la condition des gens de couleur et des Noirs en France, à la fin du 18è siècle, mais également en Angleterre.

vendredi 14 juillet 2017

ADELAIDA & COCO


ADELAIDA & COCO

Allez, un énième livre sur les rapports maître-chat (ou maître-humain selon le point de vue^^) pour la gagatiseuse ès chats que je suis, l'ailurophile, devrais-je dire, pour faire plus chic (#japprendsunnouveaumotparjour). Je ne me lasse pas de cette thématique, c'est comme ça, aussi quand j'ai aperçu cet album dans une librairie espagnole (un de mes tocs, visiter les librairies quand je suis à l'étranger), je n'ai pas pu résister, je l'ai embarqué direct (c'est duty free en plus).

C'était par ailleurs l'occasion (oui, j'essaie toujours de me justifier quand j'achète des livres, c'est fou) de replonger dans la lecture en VO espagnole, à moindre difficulté puisque les BD sont constituées d'au moins 50% d'illustrations, ce qui aide beaucoup à la compréhension dans le contexte quand on n'a pas de dictionnaire bilingue à portée de main.

mardi 11 juillet 2017

LA CANTINE DE MINUIT - 1


LA CANTINE DE MINUIT - 1

Japon + histoires de bouffe cuisine = complètement pour moi ! Je n'ai pas résisté longtemps quand je suis tombée sur ce volume aux éditions du Lézard noir en qui je fais toute confiance pour la qualité de leurs mangas, et je n'ai pas regretté mon acquisition. Ce premier tome m'a tellement enthousiasmée que, la dernière page tournée, je me suis écriée : "Il faut que je me trouve une cantine de minuit dans Paris !!! Ou du moins, un endroit où l'on me cuisinerait exactement ce que je veux, comme je veux !!!" (et pas forcément à minuit).

Franchement, ce n'est pas génial ce concept ? Hé bien, la "Cantine de minuit", c'est exactement ça. Un restaurant ouvert de minuit à 7 heures du matin, où le gérant propose le strict minimum sur sa carte mais si vous avez envie d'autres choses, vous pouvez commander n'importe quel plat. Du moment que le gérant a ce qu'il faut, il vous le préparera. Et de la manière dont vous le souhaitez en plus. Et parfois, en y rajoutant sa petite touche personnelle quand même.
Pffff ! Le rêve !

jeudi 6 juillet 2017

LA TYRANNIE DES APPARENCES


LA TYRANNIE DES APPARENCES

Un livre repéré totalement par hasard à la bib' et dont cet extrait de la quatrième de couv' m'a tout de suite ferrée :
"Pour ses dix-huit ans, Thalia reçoit de ses parents le plus beau des cadeaux : ses premières injections pour vieillir prématurément sa peau. Elle sait qu'être jeune est la pire des conditions. Elle a beau teindre ses longs cheveux en gris, elle reste laide. Le monde a bien changé. La jeunesse est devenue maudite et chaotique. Désormais, la vraie vie commence à cinquante ans et le pouvoir est aux mains des anciens.
[...] (ce) nouveau roman de Valérie Clò se moque de notre société et de ses travers !"

J'ai beaucoup aimé cette idée d'un miroir inversé de notre société, où les normes et les mentalités sont à l'extrême opposé de celles du monde actuel, à un point où cette situation et ce contexte social semblent hautement improbables et surréalistes. Et pourtant, l'auteure arrive à rendre ce nouveau monde plutôt crédible en imaginant, au travers du témoignage d'une femme mûre de l'ancien monde, comment on pourrait en arriver là.

lundi 3 juillet 2017

JOLLY JUMPER NE RÉPOND PLUS


JOLLY JUMPER NE RÉPOND PLUS

Je dois avoir lu presque tous les albums de Morris quand j'étais plus jeune. Je connais donc plutôt bien l'univers de "Lucky Luke", mais quand j'ai repéré cet album qui en proposait une version décalée et parodique, je n'étais pas spécialement emballée car en fait, je n'ai jamais été très fan du cowboy solitaire. À l'époque, ça me divertissait, sans plus.

Sauf que voilà, on me l'a mis entre les mains, et comme les avis étaient plutôt enthousiastes, que 48 pages, ça n'allait pas menacer ma PAL tout de même, et qu'en plus, au pire, ça me divertirait à défaut du coup de coeur, j'ai cédé à la curiosité...
... et j'en fus bien récompensée !