BOOK TRIPS

AUTEURS ET THÈMES PAR PAYS

dimanche 30 décembre 2012

Bilan des challenges 2012 et prévisions 2013



Donc à peu près à la même époque il y a un an, je disais "zéro challenge en 2012" !

Mouahahahahahahahaha !... Finalement j'ai signé pour :

- le Challenge Dragon (relevé haut la main - se termine le 9 février 2013)
- le Challenge des îles (relevé haut la main - se termine fin juillet 2013)
Lire sous la contrainte (relevé haut la main à ce jour - toujours en cours, un nouveau défi chaque mois)

Bon il faut dire que j'ai particulièrement aimé ces thématiques, surtout la dernière qui représente un vrai défi pour moi et qui m'éclate assez dans son concept.

Cette année, même pas peur, je réitère "zéro nouveau challenge en 2013". Tout est possible donc (soupirs). (Hmmm... d'ailleurs je suis déjà tentée par 3 challenges que je ne citerai pas pour me protéger  - mais il y en a un, c'est quasi sûr que je m'embarque ).

samedi 29 décembre 2012

THERMAE ROMAE - TOME 3


THERMAE ROMAE - TOME 3

Je n'ai pas résisté... Alors que je pensais laisser passer du temps après ma lecture des tomes précédents, dès que j'ai aperçu ce tome 3 dans ma bib', je l'ai embarqué !

Je craignais un peu le risque d'une certaine lassitude évoquée dans mon dernier billet, mais quelle surprise de voir qu'en réalité, l'intrigue se bonifie, se consolide et devient plus intéressante encore. Ce tome est probablement mon préféré des trois !

Toujours sur le même procédé que dans les épisodes précédents, Lucius, architecte romain spécialisé dans les thermes à l'époque de l'empereur Hadrien, fait des voyages dans le temps entre la Rome antique et le Japon de notre époque, ceci à chaque fois qu'une mission de construction de bain lui est confiée. Bien sûr, il ignore être au Japon mais la similitude entre la passion et la culture des bains chez les Romains et les Japonais lui est à chaque fois d'une grande aide pour mener à bien ses missions. Chacune d'elle nous permet de découvrir des spécificités thermales liées aux deux civilisations.
Je pensais qu'en deux tomes, on aurait fait le tour, mais l'auteure, Mari Yamazaki, nous surprend avec ce volume.

jeudi 27 décembre 2012

THE GUERNSEY LITERARY AND POTATO PEEL PIE SOCIETY


THE GUERNSEY LITERARY AND POTATO PEEL PIE SOCIETY

(LE CERCLE LITTÉRAIRE DES AMATEURS D'ÉPLUCHURES DE PATATES)


Enfin, je sais ce qui se cache derrière ce cercle littéraire au nom intrigant et improbable !
Je ne vais pas m'étaler sur la présentation de ce roman épistolaire qui a eu de très bons échos un peu partout et qui a largement été commenté ! Simplement, je dirais que globalement, j'ai trouvé ce livre sympa, mais pas non plus à tomber par terre. Je m'y attendais assez cela dit, je ne sais pas, l'intuition, du coup je n'ai pas de réelle déception. C'était juste la curiosité qui m'a poussée à sauter le pas.

L'impression, les images qui me viennent à l'esprit quand je repense à ce récit, c'est, guimauve, trop de bons sentiments, sirupeux, malgré les horreurs de la guerre et de l'occupation en toile de fond. Comme si on avait peint trop de rose pour égayer un tableau bien sombre, 
De plus, ce qui m'a gênée, c'est que j'avais l'impression que tout était écrit d'une même voix, quel que soit le narrateur, ou devrais-je dire, l'auteur des lettres. J'ai ressenti un manque de personnalité vraiment distinctive à travers la voix des personnages.

mercredi 26 décembre 2012

UNE SACRÉE MAMIE - TOMES 8 À 10


UNE SACRÉE MAMIE - TOMES 8 À 10
  
Je pensais boucler la série avec ces trois tomes d'un coup, mais je me suis rendue compte qu'il y avait encore un dernier tome ! Tant mieux quelque part car en réalité, je ne me lasse pas du tout de cette série (même si ça fait presque deux ans que je l'avais délaissée) (mais des fois, on ne voit pas le temps passer...).

Je n'aurai pas grand-chose à rajouter par rapport aux tomes précédents, c'est toujours un régal de retrouver Akihiro, ses copains d'école et sa sacrée mamie, ainsi que toute la population de ce petit village japonais et les gens de passage.
Ces tomes sont une compilation d'anecdotes et de souvenirs d'enfance de l'auteur, élevé à la campagne par sa mamie, dans la pauvreté la plus extrême, mais ce qui est toujours extraordinaire, c'est leur optimisme et leur côté battant. L'énergie et la bonne humeur constante de ce petit garçon, et la sagesse de sa grand-mère malicieuse sont particulièrement communicatives. La solidarité des villageois est toujours touchante. Beaucoup d'émotions donc mais surtout beaucoup d'humour et de belles leçons de vie.

mardi 25 décembre 2012

BIENVENUE - TOME 2


BIENVENUE - TOME 2

Ce tome aura mis du temps à voir le jour ! Je l'attendais sans trop d'impatience mais avec curiosité tout de même car malgré un début peu convaincant, j'avais fini par être intriguée par certains personnages, et le scénario commençait à être prometteur.

Sauf que voilà, près d'un an est passé après ma lecture du tome 1, et malgré quelques rappels, je me souvenais assez vaguement de certains événements, ce qui ne m'a pas vraiment aidée à me remettre dans l'ambiance de l'histoire. Du coup, j'ai eu l'impression de revivre mes mêmes manques de conviction qu'au tome 1, et surtout, que le récit traînait encore plus en longueur...

Les histoires de chacun se précisent, se développent, mais sans rien de décisif. Ça traîne, ça tourne en rond, un peu comme si l'histoire n'avait avancé que de 10 mn en 1h...

dimanche 23 décembre 2012

AVENUE DES GÉANTS


AVENUE DES GÉANTS

Qu'est-ce qui fait qu'on saute le pas ? Qu'on cède à ses pulsions? Quel est le déclic ? 

2,20m, 140 kg, un QI supérieur à celui d'Einstein. Voilà déjà un personnage qui sort du lot ! 

Dès les premières pages, on comprend qu'Al Kenner se trouve, de nos jours, en prison. C'est un homme étrangement attachant bien que peu convivial, qui ne semble pas dangereux, et pourtant, quelques pages plus loin, il nous raconte comment il a tué ses grands-parents paternels en 1963, alors qu'il n'avait que 15 ans.
L'auteur, Marc Dugain, choisit donc de nous mettre dans la tête d'un être infiniment complexe, un tueur à l'intelligence plus élevée que la moyenne, et la question qui sous-tendra le récit tout le long sera de comprendre comment un cerveau aussi brillant a pu céder à de telles extrémités. C'est ce que j'ai trouvé véritablement tragique.  

C'est un récit particulièrement troublant car la personnalité de cet homme est telle qu'on finit par éprouver de l'empathie pour lui. C'est un être extrêmement intelligent, qui semble posé, lucide, et aspirer à une certaine normalité. On a envie de croire qu'il est victime de son passé, de sa mère, de son physique, la faute à pas de chance comme on dit, ce qui expliquerait qu'il soit mentalement perturbé, mais en même temps, ne serait-il pas un fin manipulateur du fait de son intelligence justement ?

samedi 22 décembre 2012

LETTER BEE - TOMES 1 À 3



LETTER BEE - TOMES 1 À 3

Les Letter Bees sont des agents postaux chargés de délivrer les lettres et colis, quels qu'ils soient, des habitants d'Amberground, un pays éclairé par un soleil artificiel et peuplé d'insectarmures, des insectes monstrueux dotés d'une carapace quasi indestructible. Autant dire que les missions des Letter Bees ne sont jamais simples et qu'ils travaillent au péril de leur vie, avec pour seule compagnie celle de leur dingo, une sorte d'animal chargé de les protéger, et pour seule arme, un fusil à balles-coeur, càd, des balles composées de fragments de leur coeur. 
Le "coeur" semble en effet avoir une place très importante dans les croyances de ce territoire : 
"Ce qui importe avant tout... c'est le "coeur". Le "coeur" est maître de toute chose. Et toute chose est créée à partir du "coeur". (écritures saintes de l'Amberground, premier verset)

Voici donc un manga qui pose les bases d'un univers steampunk et de fantasy qui sera un peu déroutant au premier abord et qui ne manquera pas de dépayser, tout repère étant chamboulé. Il faudra assimiler les codes de ce pays, son histoire (je n'ai pas parlé de l'ambre spirituelle par exemple...), son organisation, ses règles, et son fonctionnement très particulier et original.

jeudi 20 décembre 2012

ANYA'S GHOST


ANYA'S GHOST

LE FANTÔME D'ANYA )


Voilà une BD américaine qui a attiré mon oeil à la bib' car j'aimais assez le coup de crayon de l'auteure, Vera Brosgol, présentée en 4è de couv' comme originaire de Moscou mais citoyenne américaine depuis l'âge de 13 ans, une jeune dessinatrice qui plus est, 28 ans, dont c'est la première BD.
Et ce qui m'a encore plus convaincue de l'embarquer ce sont les critiques presse au dos (comme les américains savent bien faire), avec entre autres "hilarious, delightful page-turner, darkly humorous, remarkable, smart, funny", et surtout, l'avis de Neil Gaiman sur la couverture : "A masterpiece !"   

Juste avant de m'y atteler, j'ai tout de même fait un tour sur le net pour voir des avis de lecteurs censés être plus "objectifs". Quelle ne fut ma déconvenue quand j'ai réalisé que je tenais là une BD pour young adults qui avait enchanté beaucoup de pré-ados et jeunes ados, principalement des jeunes filles. Non pas que je dédaigne ce genre de lecture, mais en BD, je recherche plus des ouvrages moins ciblés.    

J'ai donc abordé cette BD sans grande conviction, pour être finalement totalement conquise par l'histoire qui m'a entièrement captivée et que j'ai dévorée en un rien de temps ! Ce n'est pas particulièrement "hilarious", du tout même dirais-je, mais c'est un "delightful page-turner", c'est "smart", et "sweet" et "scary" tout en même temps.

mercredi 19 décembre 2012

NAGER SANS SE MOUILLER


MATAR Y GUARDAR LA ROPA

NAGER SANS SE MOUILLER )

traduit de l'espagnol par Danielle Schramm 


J'aurais tellement voulu adorer ce polar ! L'auteur, Carlos Salem, m'avait semblé bien sympathique et original lors de la table ronde "Du rire dans le noir, le polar s'en paie une tranche" au festival Paris Polar, une table ronde sur le thème de l'humour dans les polars donc. Je m'attendais, par conséquent, à du désopilant et à de la hyène hilare ici, mais non seulement je n'ai pas ri une seule fois mais je me suis même passablement ennuyée, résistant à la tentation d'abandonner ma lecture à quasi chaque page !

dimanche 16 décembre 2012

LE DERNIER ÉTÉ DE MON ENFANCE


LE DERNIER ÉTÉ DE MON ENFANCE

Étrangement, j'ai été attirée par ce manga car il était présenté comme une adaptation libre des aventures de Tom Sawyer, et étrangement bis, je m'y suis parfois ennuyée car c'était vraiment une adaptation libre des aventures de Tom Sawyer... (des fois, il ne faut pas trop chercher ce qui se passe dans ma tête... ).

En fait, je n'ai jamais été vraiment fan de Tom Sawyer sauf en dessin animé (et c'était principalement pour les séquences où il faisait les 400 coups avec ses copains), et en plus, je n'aime pas tous ces récits nostalgiques de l'enfance (je repense à ma mauvaise expérience de Quartier lointain). C'est une thématique qui, bizarrement, me laisse froide, particulièrement quand le thème de la nostalgie est bien mis en avant (rien que le titre à la base me hérisse, en réalité...). 
Malgré tout, j'étais curieuse de cette adaptation et j'y avais espéré une certaine originalité. J'aime beaucoup les histoires revisitées, ou détournées, et en manga, surtout sur près de 400 pages, il semblait y avoir matière.

jeudi 13 décembre 2012

ERASURE


ERASURE

EFFACEMENT )

Les écrivains noirs américains sont-ils condamnés à n'écrire que sur les (si possibles rudes) conditions de vie de leurs congénères pour satisfaire une certaine attente et curiosité du public, et voir ainsi leur talent reconnu ? Ne peut-on être simplement écrivain et exercer son art comme tout autre écrivain ? C'est un peu la question qui sous-tend ce récit avec un cynisme dont on se délecte tout le long.  

Monk, dans ce roman, est cet écrivain noir américain qui prend conscience du fait que le racisme n'est pas juste une question de haine, mais la manifestation d'une reconnaissance de la différence raciale. A ce moment-là, on vous dénie une identité propre, vous représentez forcément votre culture et son histoire, et l'on attend de vous que vous vous comportiez et exprimiez en conséquence, selon les idées préconçues que l'on s'est forgé sur vos origines.

dimanche 9 décembre 2012

BITING THE WAX TADPOLE


BITING THE WAX TADPOLE

        deux sous-titres suivant l'édition :
     - CONFESSIONS OF A LANGUAGE FANATIC (US)
     - MISADVENTURES OF AN ARMCHAIR LINGUIST (UK)

CONFESSIONS D'UNE FANATIQUE DES LANGUES )


"Ça y est ! Elle recommence à faire sa bavarde !" m'étais-je exclamée à la lecture des premières pages, où l'auteure, Elizabeth Little, en guise d'introduction, nous explique comment elle a galéré pour pouvoir demander, en chinois, un menu dans un restaurant à Nachang. C'est que sa propension à s'épancher sur sa vie m'avait déjà été pénible dans son ouvrage Trip of the Tongue, où cette fanatique des langues nous proposait un voyage sociolinguistique à travers les États-Unis.

Heureusement, ici, très vite, l'auteure rentre dans le vif du sujet et l'anecdotique ne tourne plus uniquement autour de sa personne et de ses divers états d'âme, mais sur ce qui la fascine tant dans les langues et qui font de ces dernières un sujet captivant, enthousiasmant, et même amusant à l'étude. En cela, je la rejoins totalement, je trouve l'étude des langues passionnante et je me suis retrouvée dans ce livre sur plusieurs points, bien qu'à un degré de fanatisme moindre quand même.:D

mercredi 5 décembre 2012

LE DÉVOUEMENT DU SUSPECT X


LE DÉVOUEMENT DU SUSPECT X

traduit du japonais par Sophie Refle


Excellente pioche ce thriller japonais original dans lequel l'enquête confronte un prof de maths (Ishigami) et un prof de physique (Yukawa) pour démêler l'affaire. Et au beau milieu se déroule une histoire de passion très touchante (que même moi j'ai été touchée !).  

Dès le départ, il n'y a aucune ambiguïté sur le meurtrier et les raisons du meurtre. L'intrigue joue en fait sur la façon dont le seul "témoin" du meurtre, Ishigami, le prof de maths, va tenter de retarder la police dans sa résolution du meurtre, voire même l'empêcher d'y voir clair en brouillant les pistes. Pour cela, il a mis en place une stratégie minutieusement étudiée où les coupables devront suivre ses indications à la lettre. Cependant, il a un adversaire redoutable sur lequel il ne comptait pas au départ, une ancienne connaissance de la fac, physicien et ami d'un des policiers chargé de l'enquête, qui va commencer à le suspecter d'être mêlé au meurtre.

L'affrontement m'a fait penser à Liar Game ou Death Note, où deux cerveaux de génie s'affrontent à coups de raisonnement logique, et ça j'adore !

dimanche 2 décembre 2012

THE COLD DISH


THE COLD DISH

LITTLE BIRD )

Et voilà, j'ai enfin lu mon premier Craig Johnson, j'ai accompagné ce fameux shérif, Walt Longmire, tout le long de sa première enquête, et fait la connaissance de Henry Standing Bear et toute la clique de ce trou paumé dans le Wyoming.

Verdict
Ouais... Bon, ça a mis du temps à démarrer mais ça je m'y attendais, vu que c'est le premier roman figurant Walt. L'auteur prend un soin tout particulier à décrire ses personnages à chacune de leur entrée en scène, ainsi que les lieux, les véhicules, et tout type d'armes, alors même si ça nous plonge dans l'ambiance de l'Ouest, il y a un petit côté répétitif et longuet dans le processus. Et manque de bol, comme tous les personnages et les lieux sont nouveaux, les descriptions y vont !

vendredi 30 novembre 2012

TRIP OF THE TONGUE


TRIP OF THE TONGUE

                CROSS-COUNTRY TRAVELS IN SEARCH OF AMERICA'S LANGUAGES


Elizabeth Little est une passionnée des langues, voire une véritable freak dans ce domaine car elle est tout à fait capable de se procurer une grammaire ou un dictionnaire de langues peu connues presque au pif et de les étudier comme ça, juste pour le fun.

Cette passion, qui l'a amenée à étudier en profondeur, entre autres le chinois, le français, l'espagnol et bien d'autres langues, à voyager et à collaborer à des guides de voyages, finit par la confronter à l'évidence. Aux États-Unis, son propre pays, tellement de langues coexistent, ne serait-ce qu'à New York, dans le Queens, où elle entend au quotidien vietnamien, langues slaves, espagnol, etc... Comment avait-elle pu passer à côté de toutes ces communautés les plus diverses implantées dans son entourage immédiat et qui reflètent pourtant l'histoire des États-Unis et surtout, son sujet de passion, de ses langues ?
La voici donc partie en quête des langues encore pratiquées aux États-Unis pour analyser et comprendre l'histoire sociolinguistique de son pays, ce qui l'amène naturellement à survoler en parallèle l'Histoire des États-Unis et son actualité qui expliqueraient la survivance d'une langue ou non.

mardi 27 novembre 2012

DAYTRIPPER, AU JOUR LE JOUR


DAYTRIPPER
          AU JOUR LE JOUR

Voilà, je l'ai enfin lu !
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais j'ai aimé déjà le fait que ce soit une BD brésilienne et que les récits se déroulent au Brésil.

J'ai mis 3 chapitres à réaliser véritablement ce dont traitait cette BD précisément. J'ai aimé cette étape de la réalisation, la surprise que ça a créée, car elle a été le déclic pour me faire complètement adhérer au concept de cette BD. J'ai trouvé ça assez fort, original, ça place le tout sous une autre perspective.

32 ans, 21 ans, 28 ans...
Brás est un aspirant écrivain, et les auteurs, Gabriel Bá et Fábio Moon, l'imaginent à différentes étapes de sa vie, succès ou non dans les domaines qui nous importent en général, amour, amitié, travail, santé - et la mort interviendra sans crier gare à chaque fois, à différents âges.

samedi 24 novembre 2012

THE MAGIC PUDDING


THE MAGIC PUDDING

LES AVENTURES DE MAGIC PUDDING )


Alors oui, à l'heure où beaucoup étaient plongés dans Fifty Shades of Grey, le dernier J.K. Rowling ou d'autres romans phares de la rentrée littéraire, moi je lisais The Magic Pudding de Norman Lindsay, un classique culte de la littérature jeunesse australienne, première publication en 1918.

Et je me suis régalée ! C'est que l'auteur a un sacré talent de conteur, avec une bonne dose d'humour et de malice. J'ai passé un vrai moment magique de lecture qui m'a transportée dans un autre univers.
C'est simple, quand je l'ai lu, j'avais l'impression d'avoir 4 ans et de me faire conter une histoire au coin du feu. Et quel plaisir que cette sensation ! Tellement rare et pourtant si agréable...

Les personnages de ce récit sont des animaux australiens anthropomorphes et quelques humains dont les aventures gravitent autour de ce fameux pudding, de son petit nom Albert, dont la capacité à se régénérer indéfiniment et à toutes les sauces possibles, attise toutes les convoitises.

mercredi 21 novembre 2012

A STORM OF SWORDS


A STORM OF SWORDS
                  A SONG OF ICE AND FIRE - TOME 3

INTRIGUES À PORT-RÉALL'ÉPÉE DE FEULES NOCES POURPRES ET LA LOI DU RÉGICIDE
               LE TRÔNE DE FER - TOMES 6 À 9 
               ou L'INTÉGRALE 3 suivant l'édition)


Que dire à ce stade ? Que je me tâte à enchaîner direct sur le tome 4 !

Cette fois-ci (comparé au tome 2), il y a une plus grande avancée dans l'intrigue, ça bouge enfin, les événements s'enchaînent, ponctués par des retournements de situation inattendus, même si ça continue à traîner un peu ici et là.

Je n'en dirai pas plus pour ne rien spoiler mais je reste fascinée par ce récit, même si peut-être avec un peu moins d'engouement qu'au tome 1. La curiosité et l'envie d'avoir le fin mot de l'histoire restent clairement là !

dimanche 18 novembre 2012

THERMAE ROMAE - TOMES 1 ET 2


THERMAE ROMAE - TOMES 1 ET 2

Ça faisait un moment que j'avais entendu parler de cette série manga mais c'était sans sentiment d'urgence que je pensais la découvrir, voire même, je n'étais pas si convaincue de la nécessité de me plonger dans une énième série manga en cours.

Et puis, j'ai expérimenté les onsen, et là, c'est devenu une urgence ! 

Le concept de l'histoire est plutôt original. Lucius est un architecte romain spécialisé dans la construction de thermes sous le règne de l'empereur Hadrien. A chaque mission (complexe) qui lui est confiée, dès qu'il se trouve dans un bain, il se retrouve projeté au Japon, à notre époque, dans un contexte quasi similaire à celui qu'il vient de quitter et qui va l'aider à mener à bien sa mission.

Opérer un jeu de miroir entre deux époques radicalement opposées, deux cultures différentes, deux civilisations qui ont toutefois une passion commune pour la tradition des bains, voilà l'enjeu de cette série.

mercredi 14 novembre 2012

TOKYO SANPO


TOKYO SANPO
  
La première fois que j'avais feuilleté cet album de Florent Chavouet, je l'avais vite reposé, pas très emballée par les illustrations de l'auteur. Tout me semblait chaotique, confus, grossier.

Et puis j'ai découvert Manabé Shima, et là, coup de coeur ! J'avais même fini par véritablement apprécier les dessins.

Il me tardait donc de me plonger dans Tokyo Sanpo et de retrouver l'humour, les réflexions et le sens de l'observation aiguisé de l'auteur. J'ai préféré toutefois attendre d'avoir vu et expérimenté Tokyo moi-même, évitant ainsi de me polluer la tête avec des images et expériences d'un tiers, et préserver la surprise de la découverte de cette ville. Et puis, je trouvais ça plus intéressant de pouvoir comparer les impressions sur une ville et ses habitants après y avoir séjouné.

Mon séjour fut bien plus court que celui de Florent Chavouet, il y a donc certains quartiers que je n'ai pas pris le temps de visiter, mais en même temps, j'ai été surprise de voir qu'il en omettait quelques-uns.
J'ai donc beaucoup apprécié de pouvoir comparer des endroits, des points de vue sur des gens, des attitudes, et d'en découvrir également.

lundi 12 novembre 2012

CHRONIQUES DE JÉRUSALEM


CHRONIQUES DE JÉRUSALEM

Que dire ? Je suis une inconditionnelle de Guy Delisle, j'attendais ses dernières chroniques avec impatience, j'ai enfin pu mettre la main dessus en septembre, j'ai pris mon temps pour les lire, j'ai savouré ces 300 et quelques pages de récit de son séjour à Jérusalem, bref, je ne suis pas déçue. Et je suis bien contente qu'il ait enfin gagné un prix !

Ce que j'aime dans ses chroniques d'une manière générale, c'est qu'elles parlent toujours d'une ville ou d'un pays peu commun en terme de récit de voyages ou compte-rendu de séjour.
PyongyangShenzhenla Birmanie, et maintenant Jérusalem. Des endroits toujours tendus d'un point de vue politique, plutôt fermés ou pas des plus commodes pour le touriste. Bon, il faut dire que sa femme travaille (travaillait maintenant, si j'ai bien compris) chez MSF, ceci aidant ces explorations assez originales.

Et ce que j'aime bien bis, c'est qu'on s'identifie bien à son statut de "voyageur ordinaire dans un pays en situation extraordinaire" (ses propres mots dans une interview).

samedi 10 novembre 2012

COLOMBA


COLOMBA

Alors voici un exemple type de billet torché à la dernière minute pour tenter d'être dans les temps pour un challenge (ça rigole pas, à la guerre comme à la guerre !). 

Je devais avoir 12 ou 14 ans la première fois que j'avais lu ce livre (autant dire que ça remonte vraiment), et j'avais toujours en tête l'idée de le relire un jour tellement ce récit m'avait marquée.

Je n'avais quasi plus de souvenirs précis de ce roman court quand je l'ai (ré)abordé, sinon de vagues images, une atmosphère, l'âme corse, et surtout la vendetta qui implique fièreté et honneur, et pourtant dans mon souvenir, j'avais adoré.

Je me souvenais vaguement d'Orso, le frère de Colomba, mais dans mon souvenir, il était beaucoup plus vindicatif, plus corse dans l'âme, alors qu'en fait, c'est presque le contraire. Je me souvenais qu'il y avait un peu de tensions amoureuses mais pour moi c'était lié à Colomba et Orso (tout faux puisqu'en fait ils sont frère et soeur). J'avais totalement zappé l'autre héroïne, Miss Lydia, l'Irlandaise (excellente !), et son père, alors que leur présence est assez forte dans ce récit.

lundi 5 novembre 2012

PETITS BONHEURS DE L'ÉDITION


PETITS BONHEURS DE L'ÉDITION
  
Que voilà un titre évocateur qu'on serait tentés de prendre au premier degré, mais qu'on ne s'y trompe pas, c'est bien sur le ton de l'ironie qu'il faut l'entendre.

Âmes sensibles dont l'univers s'est écroulé quand vous avez appris la vérité sur le Père Noël, éloignez vous de ce livre !
Petits curieux avides de potins pas toujours très reluisants sur les coulisses de l'édition, plongez-vous dans ce témoignage qui a toute la pétillance et la délicatesse de son titre !

En réalité, l'auteur, Bruno Migdal, ne se donne pas pour mission de démolir la réputation de la Maison qu'il a eu la chance d'intégrer comme stagiaire à 40 ans, non, il partage simplement cette expérience qui l'a tant fait fantasmer et qui, en tout cas, tel que je l'ai ressenti, se révélera plus décevante qu'elle ne l'aura comblé.

C'est en tant que lecteur donc qu'il rejoint cette maison où il sera chargé de lire les manuscrits d'aspirants écrivains et d'en faire des notes de lecture, la plupart destinées à argumenter des lettres de refus. Autant dire qu'il goûte très peu au plaisir de lecture et qu'il tombe plus souvent sur des cailloux que des perles.

dimanche 30 septembre 2012

LA PART DE L'HOMME


LA PART DE L'HOMME

traduit du finnois par Anne Colin du Terrail


Une excellente surprise que ce roman finlandais où je n'attendais pas autant d'humour, au ton un brin décalé, et qui jette pourtant un regard très lucide et perspicace sur notre société (enfin, la société finlandaise plus précisément mais l'analyse peut facilement s'étendre d'une manière générale aux sociétés occidentales actuelles), ceci au travers d'une galerie de personnages croqués avec justesse.

La 4è de couv' présente l'auteur, Kari Hotakainen, comme l'un des auteurs les plus originaux de Finlande. Je n'ai pas lu assez d'auteurs de ce pays pour pouvoir comparer mais je suis d'accord : Kari Hotakainen est hautement original et le lire est un régal ! Je suis à deux doigts du "J'ai adoré" !

samedi 29 septembre 2012

KITCHEN - TOME 1


KITCHEN - TOME 1
  
Ouioui, tome 1, mais pas de souci, chaque tome de ce manhwa est composé d'épisodes qui n'ont pas de rapport entre eux. C'est plus une suite de petites histoires et de tranches de vie autour de la thématique de la cuisine et ce qu'elle évoque à l'auteure, Jo Joo Hee.

"La "nourriture" est si ancrée dans notre quotidien qu'elle m'a paru tout indiquée pour explorer des souvenirs et des émotions qui sortent de l'ordinaire." dit-elle.

Chaque histoire est ainsi conçue autour d'un mets ou d'un en-cas, au gré de l'imagination de l'auteure, et est toujours conclue par un de ses souvenirs d'enfance ou d'une période de sa vie, lié à ce plat (et là l'auteure se lâche totalement côté déjanterie !).

J'ai trouvé ce manhwa plein de charme, parfois étrange et surtout très instructif, sans que ce soit a priori le but. J'ai découvert ainsi qu'en Corée du sud, on pouvait manger des huîtres cuites, grillées (!), ou encore qu'on pouvait se présenter pour déjeuner dans les funérariums, à l'occasion d'un enterrement (bon, à condition bien sûr d'avoir connu le défunt, sinon ce n'est pas très délicat...).

vendredi 28 septembre 2012

QU'EST DEVENU L'HOMME COINCÉ DANS L'ASCENSEUR ?


QU'EST DEVENU L'HOMME COINCÉ DANS L'ASCENSEUR ?

traduit du coréen par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel


Quel risque de m'être aventurée dans ce recueil de nouvelles car déjà, les nouvelles et moi faisons deux (sauf exception), et surtout, j'avais déjà lu un roman de Kim Young-ha, qui m'avait laissée perplexe et perdue, même si je reconnaissais son talent. En tout cas, j'avais bien écrit dans mon billet sur La mort à demi-mots, que je ne relirais probablement rien de cet auteur!

Ça aurait été une grande erreur car j'ai découvert ici une autre facette de sa personne, cocasse, étonnamment drôle et de façon très inattendue, réussissant à me faire pousser des ricanements de hyène hilare !

Mais ne nous emballons pas trop, ça c'était pour la première nouvelle, du même titre que le recueil.  Le narrateur se retrouve confronté à des situations que Kafka n'aurait pas reniées, enchaînant situations incongrues et saugrenues, tout en se demandant ce qu'est devenu l'homme coincé dans l'ascenseur de son immeuble. J'en rigole encore !

jeudi 27 septembre 2012

ALBERTINE EN CINQ TEMPS


ALBERTINE EN CINQ TEMPS
  
Mettre en scène un personnage à différentes périodes de sa vie, de façon simultanée, voilà un concept plutôt original dans une pièce de théâtre. Les personnages sont donc Albertine à 30 ans, Albertine à 40 ans, Albertine à 50 ans, Albertine à 60 ans, Albertine à 70 ans, et en bonus, Madeleine, sa soeur, qui lui/leur sert de confidente.
  
Albertine à 70 ans est dans une maison de retraite. Albertine à 30 ans est en vacances à la campagne. Cela semble anodin, mais c'est à partir de ce contexte que les langues vont se délier et qu'on comprendra pourquoi Albertine à 60 ans carburait au médocs dans sa chambre, Albertine à 40 ans s'est empâtée et laissée aller en 10 ans, et Albertine à 50 ans a l'air la plus équilibrée de toutes.
Que s'est-il passé entre toutes ces étapes de la vie pour qu'elles soient ce qu'elles sont ?

mercredi 26 septembre 2012

LE CHAGRIN DU ROI MORT

  
"Oooh noooon !!! Ça ne se termine pas comme ça quand même ??!!"
Voilà mon exclamation en fin de roman. Incrédulité, déception, léger énervement, que je pourrais résumer par "j'ai détesté !", un sentiment peut-être un poil exagéré et catégorique, et qui n'a pas de réel fondement, mais dont l'ombre a accompagné toute ma lecture.

Il faut dire, pour replacer les choses dans leur contexte, que j'en attendais beaucoup de ce roman jeunesse quasi plébiscité depuis sa sortie. Je pensais ne pas échapper au coup de coeur qui semblait incontournable, et quand je dis, j'en attendais beaucoup, je ne peux pas dire précisément quoi dans le contenu, mais certainement pas cette histoire.
  
L'histoire, c'est celle d'Aleksander et de Brisco. Ils ont 10 ans quand on fait leur connaissance, à la mort du roi de Petite Terre, une petite île froide quelque part dans le Nord. Une histoire de fraternité et de trahison, à laquelle se greffe une bouleversante romance.
C'est l'histoire des hommes, face aux épreuves, face au destin, face à leurs choix.

mardi 25 septembre 2012

LA FAMILLE


LA FAMILLE

Le deuxième volet dans cette série de BD au format poche de Bastien Vivès que j'affectionne beaucoup (la série format poche).
J'étais particulièrement enthousiaste avec Le jeu vidéo (premier volet), et il me tarde de mettre la main sur le troisième volet, L'amour ! A noter qu'il n'est nul besoin de les lire dans l'ordre.
  
Ici, de nouveau Bastien Vivès s'amuse autour d'une thématique au coeur de nos sociétés en en bousculant cette fois-ci la petite tranquillité apparente. C'est la famille qu'il met à l'honneur en imaginant des situations du quotidien qui dérivent vers l'improbable, sous sa plume volontairement provocante.

Anecdotes, instantanés, tranches de vie sur les moments en famille ou ce qui s'y rapporte, ses illustrations et textes brefs et concis ne manquent pas de faire sourire. Relations père-fille, frère-soeur, éducation et ses questions délicates, remise en question (ou non) du parent, plusieurs situations en famille sont balayées en quelques coups de crayons.

lundi 24 septembre 2012

SHIM CHONG, FILLE VENDUE


traduit du coréen par Choi Mikyung et Jean-Noël Juttet

Quelle lecture éprouvante au début ! J'ai même failli abandonner à la première scène intime que j'ai eu du mal à définir - érotique ? porno-poétique ? rien ne collait - et pourtant je n'étais même pas à la page 50 (sur 500 environ). Pour dire, j'en ai même eu la nausée et des frissons aussi affreux que quand je lis des scènes de torture !
Les descriptions suivantes sont plus "classiques" dans le genre, mais j'avais bien du mal avec cet univers où j'avais l'impression que toutes les deux pages, Shim Chong passait à la casserole, passive et absurdement consentante.
C'était donc très mal parti, le titre aurait dû me mettre la puce à l'oreille mais je m'attendais plus à une histoire dans la veine de Mémoires d'une Geisha qu'à un récit aussi révoltant et dérangeant psychologiquement.

vendredi 21 septembre 2012

MÉGACOMPLOTS À TANANARIVE


MÉGACOMPLOTS À TANANARIVE
  
Une BD malgache ! Quand j'ai découvert son existence, je ne sais plus par quel réseau, il était évident qu'il fallait que je me la procure !

Le titre me semblait vaguement prometteur et plein de sous-entendus.
Allait-on parler politique ? Intéressant si c'était le cas, et un peu effrayant aussi. La couverture me plaisait assez aussi, une touche moderne, un côté BD classique rassurant, et puis cette phrase en malgache sur le mur m'a fait sourire.
Beaucoup d'attentes donc, mais pas trop non plus, surtout une grande curiosité.

Déception tout de même quand j'ai reçu la BD.
En feuilletant les pages, rien ne m'évoquait vraiment Tananarive, à part de vagues silhouettes de paysages qui semblent croqués à la va-vite. Les personnages sont d'ailleurs souvent dans des pièces (chambre, amphithéâtre, resto, bar, salle de jeux, etc), pas vraiment des cadres propices à s'épancher sur des décors extérieurs,    
Bref, j'ai eu une impression de non abouti au niveau des illustrations, et ça m'a dérangée (mais c'est personnel car j'avais une réelle attente à ce niveau-là. Pas celle de la perfection dans le dessin, ni le souci du détail, mais des repères, reconnaître un lieu, etc).

mardi 18 septembre 2012

LES AVEUGLES


LES AVEUGLES

traduit du chinois par Emmanuelle Péchenart

Découverte d'un auteur chinois intéressant avec ce roman de Bi Feiyu. Je pense ne pas m'arrêter là dans l'exploration de son univers. Il a un petit quelque chose en plus qui me parle énormément, une certaine lucidité dans ses observations, une sensibilité aux rapports humains, un réel talent pour l'écriture, et un certain humour qui se décèle ici et là, très léger cela dit dans ce récit, mais qui laisse entrevoir l'étendue de son humanité.

Ce qui m'a interpellée, c'est la verve et le ton employé dans ce récit. Je m'y suis sentie plus à l'aise et dans mon élément que dans d'autres romans chinois. Le style m'a beaucoup plu car le niveau de langage va du normal au familier, nous rapprochant ainsi imperceptiblement de l'univers des personnages, comme si on avait finalement beaucoup plus en commun qu'on ne le penserait.
Étonnant alors qu'on explore ici un univers qui nous est doublement étranger, celui qui a trait au mode de vie et de pensée chinois, et qui est plus est, de non-voyants chinois.

samedi 15 septembre 2012

VOYAGE À TRULALA


VOYAGE À TRULALA

traduit de l'allemand par Jeanne Etoré-Lortholary


J'ai hésité à classer ce livre en non-fiction car il semble y avoir une bonne dose d'imagination loufoque là-dedans. Disons que c'est un mixte entre souvenirs de voyages réels, fantasmés, semi-inventés, semi-exagérés, parfois irréalistes, rêvés, mais parfois rêvés si fort que c'est comme si c'était du vécu. Pafois la délimitation est claire, parfois il est "difficile de démêler le vrai du faux".

"Rétrospectivement, je doutais moi-même que nous soyons vraiment allés au Danemark. [...] Il faut préciser que nous n'avions vu nulle part écrit le nom du pays."

Et ce qui fait leur charme à chaque fois, c'est que c'est toujours un brin cocasse et burlesque !

L'auteur, Wladimir Kaminer, un Russe émigré à Berlin depuis plusieurs années, nous raconte ici le fantasme russe à l'époque où il n'était pas facile pour le citoyen russe de sortir des frontières du communisme, même pour aller en ex-RDA.
Après la chute du mur, le rêve de l'escapade et du voyage plus facilement réalisable donne lieu à divers projets qui aboutissent ou non, mais dans la tête des Russes, et du narrateur en particulier, ils aboutissent toujours, même si la réalité est parfois plus brutale que dans l'imaginaire !