BOOK TRIPS

AUTEURS ET THÈMES PAR PAYS

mercredi 30 décembre 2015

2015 en bref et prévisions 2016

2015 en chiffres, c'est :

- officiellement 95 livres lus (verdict Goodreads où je m'étais "challengée" sur 100 livres, mon rythme annuel habituel, à quelques livres près).

          - 40 BD
          - 1 livre audio (première expérience)
         - pas de pavés d'au moins 800 pages cette année, les plus gros étant dans les 500 pages. Seule exception, un pavéesque manhwa de 650 pages. Goodreads m'informe que, BD inclus, j'ai lu l'équivalent de 95 livres d'environ 244 pages (ouioui, ça m'amuse beaucoup ces stats, même si ça ne veut rien dire vraiment)
         - pas d'abandon

lundi 28 décembre 2015

ANNIE SULLIVAN & HELEN KELLER


ANNIE SULLIVAN & HELEN KELLER

Est-ce encore le côté biopic en BD qui m'a rendue insensible à ce récit ? En tout cas, comme souvent avec les biographies romancées en BD, encore une fois, j'ai eu une certaine déception à la lecture de cet album qui n'était pas à la hauteur de ce que j'en attendais.
J'ai ressenti un vague ennui tout le long alors que j'avais adoré l'histoire d'Helen Keller, lue enfant, et je comptais même la relire. D'ailleurs je vais la relire ! Je suis tellement restée sur ma faim avec ce récit que j'ai envie de retrouver la Helen Keller de mon enfance.
Bon, ici, l'auteur, Joseph Lambert, aborde un angle de vue différent, celui de sa professeure, Annie Sullivan, et tous les efforts qu'elle déploie pour communiquer avec la jeune fille sourde, muette et aveugle.

samedi 26 décembre 2015

FAIREST - LES BELLES ET LA BÊTE


FAIREST IN ALL THE LAND

( FAIREST - LES BELLES ET LA BÊTE )


À défaut de pouvoir mettre la main sur la suite des "Fables" où je suis pour l'instant bloquée au tome 18, je me contente, en attendant, de l'autre série de Bill Willingham dérivée des "Fables", "Fairest".

Mon incursion dans le tome 1 m'avait plutôt satisfaite, même si, il faut l'admettre, il n'était pas aussi enthousiasmant et convaincant que les "Fables". Malheureusement, l'intrigue ici est assez... bof... et j'ai été traversée d'un vague ennui tout le long de ma lecture. On suit sans trop être pris, sans trop d'intérêt, comme si c'était une grosse parenthèse dans on-ne-sait-trop-quoi.

mercredi 23 décembre 2015

UN AMOUR EXEMPLAIRE


UN AMOUR EXEMPLAIRE

Étrange cette attirance et cette curiosité pour cet album quand il est paru, alors que rien dans le titre ou la couverture n'aurait dû m'attirer. Peut-être parce que c'est Pennac et que j'apprécie ses oeuvres en général, la simplicité avec laquelle il parle des choses, tout en les rendant savoureuses. Et puis le tandem avec Cestac m'intriguait assez, même si je ne suis pas particulièrement fan de ses dessins. Je trouvais intéressant cette coopération pour un album improbable.

Dès la première page, j'ai su que j'allais adhérer et j'avais Cestac à la bonne de suite :

Pennac : "C'est pas une voiture, c'est une histoire d'amour.
Cestac : "Une histoire d'amour ? Je suis pas friande !
Pennac : " T'as tort !"
Cestac : "En amour, on a souvent tort."

lundi 21 décembre 2015

THE GINGER TREE


THE GINGER TREE

( UNE ODEUR DE GINGEMBRE )

J'avais souvent croisé des avis plutôt enthousiastes, très positifs sur ce roman, de l'ordre du coup de coeur même pour certains, à tel point que je me l'étais noté, il y a un sacré moment déjà, comme une urgence PALesque, sans trop savoir toutefois de quoi ça parlait réellement (il fut un temps où je notais les coups de coeur quasiment les yeux fermés - mouahaha) (mais ça n'empêche qu'ils pouvaient rester en statut LAL très longtemps - 10 ans peut-être pour celui-là...).

Le mois kiltissime arrive. Après un rapide coup d'oeil dans ma LAL, je réalise que l'auteur, Oswald Wynd, est écossais ! Comme ça tombait bien, c'était l'occasion de le lire enfin ! J'étais d'autant plus intriguée quand j'ai découvert qu'il était né au Japon au début du 20è siècle et y avait passé une partie de sa jeunesse.

vendredi 18 décembre 2015

THE WIND IN THE WILLOWS


THE WIND IN THE WILLOWS

( LE VENT DANS LES SAULES )


Il y a peu, je disais que j'aimais bien de temps à autre combler mes lacunes littéraires concernant les classiques jeunesse, même si je n'en fais pas une priorité. J'ai eu une très très agréable surprise avec Le jardin secret de Frances H. Burnett, aussi quand Jérôme m'a parlé du Vent dans les saules dont je n'avais jaaaaamais entendu parler (j'ai dû faire un black-out dans ma vie), a priori une référence dans la littérature jeunesse britannique un peu "datée", quasiment au même titre qu'Alice au Pays des merveilles, je me suis empressée de le noter. Surtout que l'auteur, Kenneth Grahame, est écossais, et que ça tombait bien pour le mois kiltissime (j'aime ce genre de coïncidence) !

mardi 15 décembre 2015

BACK UP


BACK UP

Découverte d'un très très bon thriller belge que je dois à Valeriane, dont l'enthousiaste a eu raison de ma PAL. Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre de 400 pages en à peine 2 jours, avec une nuit blanche. Il faut croire que j'ai bien accroché et que ce thriller est terriblement efficace. À vrai dire, j'ai dit "très très bon thriller", comme j'aurais pu dire "excellent thriller". Plus je repense à cette intrigue et la retourne dans tous les sens, et plus je la trouve parfaite, maîtrisée, du grand art, zéro fausse note.

Et pourtant, ça commençait mal.
1967, les membres d'un groupe de rock qui se produisait à Berlin disparaissent les uns après les autres dans des circonstances douteuses. Les enquêtes mènent à chaque fois à la thèse du suicide ou de la mort par overdose.

samedi 12 décembre 2015

À BOIRE ET À MANGER - TOME 2


À BOIRE ET À MANGER - 2

              LES PIEDS DANS LE PLAT

Je connaissais déjà le concept de cette BD via le tome précédent (s'y référer pour en savoir plus), il me tardait d'y revenir !
Toujours dans le même esprit, avec humour, bonne humeur, enthousiasme, convivialité et sans chichis, Guillaume Long partage ses recettes maison (de la plus simple à la plus compliquée), ses astuces, chroniques et anecdotes culinaires lors de ses voyages (ici Stockholm et les Antilles).

J'avais adoré le tome 1 ! Ce tome-ci, qui est somme toute sa prolongation, m'a un peu moins enthousiasmée, peut-être parce que j'avais l'impression qu'on était plus dans le remplissage, le bavardage et l'anecdotique ici. Ça reste très plaisant mais moins émoustillant que le tome 1 à mon goût.

mercredi 9 décembre 2015

SAGA - TOME 1


Encore une nouvelle série dans laquelle je m'embarque et là, je suis fan fan fan ! Je ne suis pas loin de crier au "Génial !". D'ailleurs, si, je le crie : "Génial !" Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiasmée par une série depuis "Fables" de Bill Willingham. Je n'aurais pas pensé qu'il me serait encore possible de croiser un autre comic, dans une toute autre veine au niveau de l'intrigue, qui me passionnerait autant !

Quel univers original, ingénieux, vertigineux, débordant d'imagination, plein de rebondissements, de surprises, de délires, de répliques cinglantes et de dialogues savoureux. Je ne pourrais pas exprimer mieux mon ressenti pour ce tome que par "it totally blew my mind" ! En lisant ce tome et en en découvrant l'univers et l'intrigue page après page, c'était comme me retrouver devant un feu d'artifices et ne pas cesser d'être éblouie, soufflée, émerveillée.

lundi 7 décembre 2015

MILLE PARAGES - TOME 1


MILLE PARAGES - TOME 1

             FRAGMENTS BOURLINGATOIRES D'ICI ET D'AILLEURS


Repéré chez Jérôme, il était évident que cet album était pour moi, et n'en déplaise à mon bouclier anti-PAL, il allait franchir le barrage des urgences et priorités livresques (2015 Jérôme, 2015 !).

Tout est dans le titre.
J'aimais particulièrement l'idée du bourlingueur qui est en totale adéquation avec mon idée du voyage, de l'exploration, qui évoque une grande curiosité et une ouverture d'esprit dans l'approche de l'inconnu, souvent hors des sentiers battus, l'acceptation du pire comme du meilleur, l'envie de découverte, de surprise, sans espérer forcément le Graal. Bref, tout ceci était prometteur d'aventures en tout genre et particulièrement inédites, et ça me plaisait d'avance.

vendredi 4 décembre 2015

MR. PENUMBRA'S 24-HOUR BOOKSTORE


MR. PENUMBRA'S 24-HOUR BOOKSTORE

( M. PÉNOMBRE, LIBRAIRE OUVERT JOUR ET NUIT )

Un titre qui ne paie pas de mine comme ça, qui n'annonce rien de bien original, que j'ai chargé sur ma liseuse alors qu'il était en promo parce que bon, un livre sur les livres, les libraires et tout cet univers, ça a forcément tout pour me plaire, quoique je finis par m'en lasser un peu car il y en a de plus en plus dans le genre, et on lit toujours un peu la même chose au final.
Grossière erreur avec ce livre qui détonne dans le genre, qui est une météorite géante dans cet univers un peu poussiéreux des romans sur les librairies parce que voilà, c'est moderne, ultra-moderne même, on y parle d'Internet, de Google, de Kindle, de livres audio, de technologie et de médias d'aujourd'hui, et que quelque part, ça ancre ce récit dans une réalité qui est la nôtre et qui est souvent ignorée dans les livres.  J'ai beaucoup aimé le ton très 21è siècle, ça change tellement, ça le rend tellement réaliste, tellement de notre temps.

mardi 1 décembre 2015

REBECCA


REBECCA

Pfooouaaah ! Roman multi-claques là encore une fois, après mon expérience de lecture mémorable du Puits de solitude de Radclyffe Hall !

Claque : ce roman n'a rien à voir avec ce que j'ai toujours cru que c'était, càd, ce que j'appelle de la littérature féminine. Je n'y voyais tout de même pas, comme Enna, une sorte de roman à l'eau de rose type Harlequin, mais j'imaginais quand même du léger et romantique, au mieux quelque chose d'austenien (même si j'ai beaucoup de respect pour cette dame, je me comprends). Je ne sais pas d'où je me suis forgée cette image, le titre peut-être, le nom de l'auteure aussi, des fois on fait de ces associations..., l'enthousiasme général des lectrices probablement (peu croisé de lecteurs dans le lot). C'est toujours avec beaucoup de réticence donc que j'envisageais de m'y aventurer un jour, et très dubitative que je m'y suis finalement lancée.

dimanche 29 novembre 2015

LIAR GAME - TOMES 16 ET 17


LIAR GAME - TOMES 16 ET 17

Le Liar Game, pour resituer le contexte (et là je fais un cop/col d'un de mes billets précédents ^_^), est un jeu machiavélique sur plusieurs épreuves. Chaque participant doit user de toutes sortes de ruses et tactiques pour tromper l'adversaire et rester en lice, gagner de l'argent et surtout échapper au surendettement qu'entraînerait l'élimination du jeu.
Beaucoup de réflexions donc autour des différentes stratégies supposées des adversaires, tactiques à mettre en place suivant l'évolution des épreuves, manipulation psychologique, j'adore le concept de cette série !

C'est toujours délicat de parler d'une série au fur et à mesure qu'on avance dans l'histoire et que celle-ci est constituée de plus d'une dizaine de tomes. En dehors du risque de spoiler, on n'a finalement pas grand-chose à rajouter par rapport aux tomes précédents, l'histoire formant un tout, à part confirmer si le plaisir de lecture se poursuit ou non.

vendredi 27 novembre 2015

LA FRACTALE DES RAVIOLIS


LA FRACTALE DES RAVIOLIS

Un titre détonant au milieu de la multitude. Singulier. Intrigant. On ne saurait trop qu'en penser. Un deuxième titre paru récemment, La variante chilienne, non moins peu banal, voilà qui commence à faire. Un auteur grandement apprécié par ses lecteurs, qui semble d'une sympathie et d'une humilité rares. Grand talent de conteur, ce Pierre Raufast, voilà ce que je lis souvent au gré des avis ici et là sur la blogosphère.
Fractalement fatalement, j'ai fini par céder à la curiosité.

À la lecture des premières lignes...
" "Je suis désolé, ma chérie, je l'ai sautée par inadvertance."
[...]
Définition d'"inadvertance" : défaut accidentel d'attention, manque d'application (à quelque chose que l'on fait).

mercredi 25 novembre 2015

Terminer l'année en kilt, sacré challenge, non ? :-)

Allez, c'est le dernier de l'année !
Partant d'un zéro nouveau challenge en janvier et ayant craqué pour trois au cours des mois (mais ayant résisté à bien d'autres proliférant sur la blogo, je tiens à le souligner !), je me suis dit qu'il ne servait à rien de résister au mois kiltissime de décembre lancé par Cryssilda et qui me tentait bien.

D'abord parce que les logos associés sont tops et annonciateurs de délires !
Ensuite parce que des Écossais identifiés comme tels, je n'en lis pas tant que ça, et que le principe de l'exploration d'un pays ou d'une culture sur un mois et un seul me convient très bien finalement (cf le mois anglais). 
Enfin parce que j'ai, dans ma PAL, un Écossais que je veux lire depuis belle lurette (sans savoir qu'il était spécifiquement écossais...) (dans mon classement d'auteurs, je résume à auteurs britanniques), donc c'est l'occasion d'enfin sortir de ma PAL :

lundi 23 novembre 2015

THE WELL OF LONELINESS


THE WELL OF LONELINESS

( LE PUITS DE SOLITUDE )

Dans la littérature, il y a des histoires d'amour légendaires, mythiques et formidables qui auront fait couler de l'encre. Je pense comme ça tout de suite à Roméo et Juliette, Tristan & Iseut, César et Cléopâtre, et j'en passe (car finalement les histoires d'amour et moi...).
Il y a aussi des romans terribles, bouleversants, qui soulignent la bêtise humaine et l'absurdité d'un monde en dénonçant les inégalités et les injustices raciales.
Et puis il y a Le Puits de Solitude, véritable plaidoyer en faveur de l'homosexualité, roman dont je n'avais pas entendu parler avant cette année, écrit par la romancière britannique Radclyffe Hall et publié en 1928. Un roman qualifié lesbien, objet de censure en Angleterre à sa sortie. 

vendredi 20 novembre 2015

MILLÉNIUM - TOME 4


MILLÉNIUM

4. CE QUI NE ME TUE PAS

traduit du suédois par Hege Roel-Rousson

Passons sur la polémique autour de la légitimité de ce quatrième tome qui surfe sur la vague d'un succès quasi inégalé au rayon thriller depuis presque 10 ans.
J'ai cédé à la curiosité. Je crois que comme beaucoup de ses fans (bien que je ne me situe pas très exactement parmi eux), j'avais très envie de retrouver Lisbeth, même un fantôme, et ça, c'était plus fort que l'idée que ce n'était pas l'écrivain d'origine, Stieg Larsson, qui la remettait en scène, mais un certain David Lagercrantz, inconnu dans nos rayons. C'est que Lisbeth m'a sauvée d'une panne de lecture carabinée il y a 8 ans, et ça, je m'en souviendrai à vie !

mardi 17 novembre 2015

L'ARABE DU FUTUR - TOME 2


L'ARABE DU FUTUR

UNE JEUNESSE AU MOYEN-ORIENT (1984-1985)

Petite parenthèse.
Lu en septembre, billet en brouillon début octobre, c'était, dans la série des billets en retard et parce que je m'attache à les publier dans l'ordre chronologique de mes lectures (sauf LC ou challenge qui passent avant), le prochain à paraître.
J'ai hésité, pour une fois, à contrevenir à la règle de l'ordre chronologique, parce que Syrie, parce que arabe, parce que amalgame, surtout pour ceux qui n'ont pas lu cet album, parce que ça pouvait sonner provoc', malvenu, ou message de je-ne-sais-quel-ordre, rien que pour le titre.
Je réfléchis peut-être trop mais les temps sont sensibles. Je me sens du coup comme obligée de me justifier aujourd'hui de publier ce billet, chose que je n'aurais pas ressenti le besoin de faire il y a une semaine.
Bref, je ne vais pas commencer à m'autocensurer, je livre mon billet tel quel (un peu brouillon, comme il m'est sorti du coeur), avec mon enthousiasme de l'époque, bien qu'en me relisant, j'ai quand même le coeur serré en me disant, bon sang, si on savait à l'époque qu'évoquer la Syrie au 21è siècle aurait une toute autre résonance, particulièrement macabre, qui toucherait le monde entier...
Fin de la parenthèse.

jeudi 12 novembre 2015

ROMAN AMÉRICAIN


ROMAN AMÉRICAIN

Quand j'approche Antoine Bello, c'est toujours avec un sentiment d'appréhension mêlé à une grande excitation, que ce soit à travers ses livres ou en "live" (vécu et constaté lors du dernier Festival America où je lui ai vaguement rôdé autour telle une inquiétante renarde autour d'un poulailler haha).

C'est que Bello, c'est celui qui m'a sauvée d'une panne de lecture coriace l'été 2009, avec L'éloge de la pièce manquante qui m'a révélé un pur génie.  Bluffant, scotchant ! Les mots "tour de force","respect", me viennent à l'esprit à la seule mention de son nom, et pourtant, ses romans évoluent toujours autour d' univers un peu atypiques et improbables, pas forcément engageants au premier abord, du genre "mais que diable est-t-il allé faire dans cette galère et m'y retrouverai-je ?" Et à chaque fois je m'y retrouve, j'en redemande même !

dimanche 8 novembre 2015

UN OCÉAN D'AMOUR


UN OCÉAN D'AMOUR

Au début, en feuilletant cet album, j'étais dubitative, et puis me sont revenus en mémoire les avis plus qu'enthousiastes des lecteurs. Force et courage, allons, il doit bien y avoir quelque chose dans cet album (croisage de doigts).

Au final, cette expérience de lecture a été pour moi comme la magie d'un film muet. Il y a quelque chose de happant, d'hypnotique, d'envoûtant dans l'exploration de cet album, comme rentrer dans le silence d'une cathédrale. On avance à pas de loup, un peu inquiet, et puis subitement, tout prend vie, tout prend sens, l'histoire prend forme. Ce silence commence à devenir naturel, nécessaire même, plus parlant que des dialogues qui gâcheraient tout. Les dessins se suffisent à eux-mêmes, c'est même un véritable plaisir que de les explorer de vignette en vignette.

mercredi 4 novembre 2015

IMMORTELLE RANDONNÉE


IMMORTELLE RANDONNÉE

      COMPOSTELLE MALGRÉ MOI

"En partant pour Saint-Jacques, je ne cherchais rien et je l'ai trouvé."
Si je ne devais retenir qu'une phrase de ce récit, ce serait celle-là. Je la trouve tellement percutante, et mystérieuse à la fois. Ce "l" apostrophe désigne-t-il le rien, le néant, ou simplement l'indicible que seule l'expérience du chemin peut matérialiser ? C'est en tout cas un appel à l'aventure, ou la confirmation d'une aventure dont chaque expérience semble propre et unique à celui ou celle qui la vit. Ce chemin, c'est comme être mis face à soi, j'en étais déjà convaincue avant de lire ce récit (en effet, je fantasme sur Compostelle depuis tellement longtemps) mais en lisant Jean-Christophe Rufin, mes intuitions se sont confirmées. Moi aussi Compostelle m'appelle, et il est temps que je me mette en route !

dimanche 1 novembre 2015

FAIREST 1 - LE GRAND RÉVEIL


FAIREST 1 - WIDE AWAKE

( FAIREST 1 - LE GRAND RÉVEIL )

Une nouvelle série autour des contes repérée à la bib' !
Contes détournés/revisités + Willingham = je n'y ai pas réfléchi à deux fois, je l'ai embarquée direct ! J'ai même sauté discrètement de joie en la découvrant. C'est que je suis déjà fan de la série Fables, alors une nouvelle série dans le même esprit, qui en dérive même, c'était irrésistible ! 

L'univers de Fairest est volontairement fortement féminin ainsi que le spécifie l'auteur en début de chapitre :
"Où nous inaugurons une nouvelle et sulfureuse série de contes consacrés aux plus divines héroïnes de Fables, avec un petit mystère en ouverture et un petit miracle en conclusion."

jeudi 29 octobre 2015

THE ROSIE EFFECT


THE ROSIE EFFECT

( L'EFFET ROSIE - LE THÉORÈME DE LA CIGOGNE )


C'était risqué mais irrésistible ! Une suite au jubilatoire Théorème du homard, c'était tentant tout de même ! Je frétillais d'avance à l'idée des retrouvailles avec Don, notre maniaco-maniaque (non dépressif), atteint d'une forme d'autisme et donc souvent à côté de la plaque et inadapté socialement.
ATTENTION RISQUES DE SPOILERS
Dans l'opus précédent, Don cherchait la femme idéale selon ses critères très précis et ses principes très arrêtés, et a finalement trouvé (non sans peine et péripéties diverses) l'amour en la personne de Rosie. L'histoire aurait pu s'arrêter là et nous laisser à notre imagination pour la suite des événements, c'était déjà fort satisfaisant ainsi, mais l'auteur, Graeme Simsion, a décidé de poursuivre son délire en remettant en scène son personnage pour notre plus grand plaisir.

lundi 26 octobre 2015

LÉONARD & SALAÏ - TOME 1


LÉONARD & SALAÏ 

           TOME 1 - IL SALAÏNO

S'il ne s'agissait que des illustrations, ce serait "Wahou Wahou Wow Wahou"! Pfiou, sifflement admiratif, souffle coupé !
Je connaissais déjà de vue les illustrations de Benjamin Lacombe qui ont cette beauté élégante qui laisse sans voix. Des illustrations qui éveillent les sens et l'imagination, tout simplement sublimes, on pourrait les admirer des heures ! Elles plongent dans l'émerveillement, évoquent le sacré, l'oeuvre d'art. Voilà ! Le mot est lâché. Ici particulièrement, les vues à vol d'oiseau de Florence, le couple Léonard et Salaï en double page, les tableaux de de Vinci stylisés au pinceau Lacombe, sont juste enchanteresques !

vendredi 23 octobre 2015

LITERARY LIFE


LITERARY LIFE

     SCÈNES DE LA VIE LITTÉRAIRE

traduit de l'anglais par Lili Sztajn et Corinne Julve


Un croquis savoureux de la vie littéraire sous toutes ses formes via anecdotes, jeux, questionnaires, scénarios loufoques et imaginatifs (j'ai adoré les épisodes du Docteur Derek et de la Nurse Tozer, de l'Agent Spécial, Rick Raker, et j'en passe...).

J'avoue que j'ai eu un petit doute en visualisant les dessins alors que je feuilletais l'album, des dessins compacts, bavards, pas très conviviaux, mais les dialogues et les mises en scène sont tellement bien trouvés, tellement bien vus, que je me suis régalée !

lundi 19 octobre 2015

LES ENNEMIS DE LA VIE ORDINAIRE


LES ENNEMIS DE LA VIE ORDINAIRE

Un mot pour décrire ce roman : décoiffant ! Pour être plus précis sur l'image, il faudrait se figurer Einstein cheveux ébouriffés ayant mis ses doigts dans une prise électrique !
J'avais déjà expérimenté la plume, le style et les délires de l'auteure, Hélèna Marienské, avec son roman Rhésus dont je garde un excellent souvenir, même si imprécis aujourd'hui, ma lecture datant, et je m'étais toujours dit que je reviendrais bien volontiers sur ses oeuvres à un moment donné.

Quand j'ai découvert le sujet de ce livre, je me suis dit que ce moment était venu. Imaginez une bande d'individus en proie chacun à une addiction fortement embarrassante, socialement et financièrement, devant se réunir deux fois par semaine pour une thérapie de groupe. Hé bien, moi, l'image m'a plu ! Surtout que dans ce groupe, il y a la camé de service, l'accro du shopping, l'alcoolo, le sex-addict et l'accro du jeu (entre autres, je dois en oublier un ou deux), et que de thérapie en thérapie, ils finissent par se choper les addictions des uns et des autres.

samedi 17 octobre 2015

DÉLICES : MA VIE EN CUISINE


DÉLICES

     MA VIE EN CUISINE

Un titre et une couverture qui n'ont pas manqué m'attirer irrésistiblement car tout ce qui touche à la cuisine, comme j'ai déjà dû le signaler, me fait facilement fantasmer en tant que bonne gourmande mais piètre cuisinière (qui se soigne). J'adore particulièrement explorer cet univers en BD car l'association textes, dessins et récits me fait voyager gustativement, tout en me donnant l'impression que cuisiner est à ma portée.

L'auteure, Lucy Knisley, nous livre ici son autobiographie, "truffée de souvenirs gustatifs compilés dans son esprit depuis des années".

dimanche 11 octobre 2015

ON A MARCHÉ DANS PYONGYANG


ON A MARCHÉ DANS PYONGYANG

Pyongyang + vécu + récit d'un séjour d'un an en Corée du Nord + famille française + Ginkgo = fatal = irrésistible = pour moi = f*** the PAL !
Repéré chez Keisha, quasi aussitôt emprunté, merci ! :-)

Ma première impression un peu négative toutefois, c'était que j'avais affaire là à... comment dire... un regard très français, très critique, jamais satisfait, ronchon. J'ai un peu de mal avec les voyageurs de ce genre, qui cherchent le dépaysement, ou croient le chercher, se disent ouverts, réalisent bien leur "chance", et au final, n'acceptent pas d'être dans un autre pays. Ils veulent que les choses fonctionnent à leur manière, selon leurs repères, se plaignent et se moquent de tout. Et ce sont des moqueries parfois pas sympa, méchantes même quand ça touche aux gens, à la limite du racisme.

jeudi 8 octobre 2015

LIAR GAME - TOMES 14 ET 15


LIAR GAME - TOMES 14 ET 15

Plus de quatre ans que j'ai commencé cette série et bientôt deux ans que j'ai lu le tome 13. Une série qui traîne, mais la bonne nouvelle, c'est que maintenant, la série est terminée et compte 19 tomes. Le tome 17 est paru en France en mars. Je tiens le bon bout !

Le Liar Game, pour resituer le contexte (et là je fais un cop/col d'un de mes billets précédents ^_^), est un jeu machiavélique sur plusieurs épreuves. Chaque participant doit user de toutes sortes de ruses et tactiques pour tromper l'adversaire et rester en lice, gagner de l'argent et surtout échapper au surendettement qu'entraînerait l'élimination du jeu.
Beaucoup de réflexions donc autour des différentes stratégies supposées des adversaires, tactiques à mettre en place suivant l'évolution des épreuves, manipulation psychologique, j'adore le concept de cette série !

mardi 6 octobre 2015

L'ÉNIGME DU RETOUR


L'ÉNIGME DU RETOUR

Et voilà ma première lecture audio ! De ce fait, ce billet se présentera davantage comme un rapport sur mon expérience audio que sur mon avis de lecture. Impressions en vrac, moitié en mode télégraphique, ça risque d'être un peu dense....;-)

Pour résumer : 6 heures d'écoute qui m'ont semblé une éternité ! Plus d'un an de lecture si on compte les moments où j'ai commencé et terminé ce livre. Plus concrètement, une semaine de lecture intensive si on compte le temps réellement passé à l'écoute. J'ai bien l'impression que j'aurais lu plus vite le livre papier qui fait environ 300 pages, aérées, écriture non tassée. Du 2 à 3 jours de lecture en temps "mode" normal si on est absorbé. Ici, il faut faire avec les effets de style oralisés (temps de pause parfois appuyée pour un effet dramatique par exemple) de celui qui nous fait la lecture. Il faut lire à son rythme en quelque sorte.

dimanche 4 octobre 2015

Nan mais le challenge coréen, c'est pas vraiment un challenge... :-)


... car oui, comme pour le Japon, je suis assez facilement attirée par la littérature coréenne que je lis volontiers, quoique à un degré moindre que la littérature japonaise. 
J'ai donc hésité à me rallier à ce challenge initié par Pativore dans la mesure où mon idée d'un challenge, ou ce qui me donne envie d'adhérer à un challenge, c'est de me challenger (justement) sur des lectures inhabituelles ou rares, ou de me donner plus d'occasions de lire dans des domaines sur lesquels je ne prends pas le temps de me pencher, ou d'accorder temporairement plus de place à des thématiques ou des pays qui manquent cruellement dans mes rayons, ou desquels je me suis éloignée un temps.

mardi 29 septembre 2015

LOVE IN VAIN


LOVE IN VAIN
     
         ROBERT JOHNSON 1911-1938

Si je devais noter les dessins, ce serait un 20/20. Si je devais leur mettre des étoiles, ce serait un 5 étoiles. C'est d'ailleurs ce qui m'a attirée vers cette imposante BD au format à l'italienne quand je l'ai aperçue ici et là au détour de la blogo : son graphisme époustouflant ! Des traits qui surfacent comme par magie, résultat d'un équilibre parfait entre l'usage d'un noir profond et son blanc contraste, une perfection dans le rendu visuel des visages, de leurs traits, des mouvements, des décors, des paysages, le tout est d'un réalisme incroyable. Un graphisme tel qu'on pourrait rester des heures à s'y noyer, passer plusieurs minutes à contempler chaque planche.

dimanche 27 septembre 2015

THE SECRET GARDEN


THE SECRET GARDEN

( LE JARDIN SECRET )

Parmi les lectures de l'enfance a priori incontournables mais qui ont réussi à m'échapper (et dieu sait si je lisais déjà tout ce qui me tombait sous la main), il y avait Le jardin secret de Frances H. Burnett (j'ai en revanche lu Le Petit Lord Fauntleroy, ouf, mais j'avoue que n'en ai pas grand souvenir).
Si la lubie me prend parfois de combler mes lacunes littéraires côté grands classiques et que je me sens même en devoir de corriger le tir dès que je peux, c'est moins le cas pour les classiques de la littérature jeunesse dont la non-lecture me traumatise moins, même si je l'affectionne beaucoup.
Ceci dit, à force de croiser ce titre, au gré d'échanges, comme un coup de coeur de plusieurs lectrices dans leur enfance, la curiosité a fini par avoir raison de ma PAL !

jeudi 24 septembre 2015

HYPERBOLE


HYPERBOLE AND A HALF

( HYPERBOLE )

traduit de l'anglais (États-Unis) par Carole Delporte

Repéré chez Jérôme il y a un moment, j'ai tout de suite su que j'allais totalement adhérer à ce roman graphique ! Concrètement, plus qu'une BD, c'est un récit illustré et complété par des dessins et des planches. Ce sont ces derniers qui m'ont convaincue que ce livre était pour moi, allez analyser pourquoi...
Des dessins qui pourtant ne brillent pas par leur qualité exceptionnelle, ni par leur précision, ni par un graphisme impressionnant, mais qui moi me font mourir de rire ! J'ose aller jusqu'à dire que je suis même véritablement fan de ces dessins minimalistes, ces traits simples, presque enfantins et pourtant très parlants, qui résument souvent l'essentiel.

lundi 21 septembre 2015

BARTLEBY, THE SCRIVENER


BARTLEBY, THE SCRIVENER
                     A STORY OF WALL STREET

( BARTLEBY LE SCRIBE )

L'histoire hallucinante d'un copiste atypique, déroutant, dérangeant (copiste ici mais ça pourrait être tout employé de bureau), et de son non moins atypique patron, un homme de loi qui officie dans le Wall Street du XIXè siècle.

Une réplique a priori mythique, le fameux et sciant "I would prefer not to" (que je découvre en fait) (inculture, bonjour !), car oui, notre Bartleby, quand il n'a pas envie d'effectuer une tâche, il ne l'effectue pas, et quand on lui demande la raison de son insubordination, il vous répond tout simplement, sans arrogance, sans défi, sans gêne et sans peur, "I would prefer not to".

samedi 19 septembre 2015

LE COMMISSAIRE BORDELLI


LE COMMISSAIRE BORDELLI

traduit de l'italien par Nathalie Bauer

Polar d'ambiance plus que d'action, avec cette série, on est assez loin du thriller à suspense insoutenable, mais qu'on se rassure, ce roman a bien d'autres atouts. Les personnages principaux ici sont l'Italie, Florence en particulier, le caractère italien, la cuisine italienne, l'été toscan et sa chaleur torride, bref, tout transpire l'Italie dans son être le plus profond. L'animent à travers ce roman, un personnage hors du commun, le commissaire Bordelli, son entourage, des individus tous un peu excentriques, un peu farfelus, foufous à leur manière (pour mon plus grand plaisir), et bien sûr un crime qu'il faudra résoudre, mais si le crime était un personnage, il ferait ici office de figurant.

mercredi 16 septembre 2015

MR. NOBODY - 3 TOMES


MR. NOBODY - 3 TOMES

Prenez l'été, période relâche, cuisson lente du cerveau sous une chaleur à peine supportable, le calme blogosphérique, un léger manque de palpitant généralisé, et tombez sur une proposition sur FB que vous n'auriez jamais étudiée en tant normal : "un marathon thriller/polar sur une semaine". Le souvenir d'un mois anglais effervescent, dynamique, sur un autre groupe FB que vous venez d'achever, vous rend faible et vous donne envie d'y participer. Mais une semaine, que lit-on en une semaine, surtout à petites foulées, voire en mode balade avec moult pauses au stand boisson ? J'ai misé sur Le commissaire Bordelli que Keisha venait tout juste de me prêter (240 pages, c'était jouable), et, ô coïncidence, un petit passage à la bib' me jette sur le chemin de Mr Nobody, une série manga que je ne connaissais pas mais estampillée polar/thriller (oooh que ça tombait bien !).

dimanche 13 septembre 2015

Quand le Mois anglais se prolonge d'une année ! :-)

Tellement enthousiasmée par le Mois anglais que j'ai vécu plutôt intensément, surtout les premières semaines - je ne parle pas en terme de lecture (encore que j'ai fait fort et je suis assez fière de mon bilan), mais en terme d'envie de lecture, de motivation forte pour réintégrer la littérature anglaise dans mes lectures de façon plus régulière, en particulier les classiques - j'ai pleuré, j'ai supplié, j'ai soudoyé pour qu'on prolonge ce Mois anglais ne serait-ce que d'un mois, même d'une semaine, et chaque fois, on m'a dit non non non !

jeudi 10 septembre 2015

LE CHARME DISCRET DE L'INTESTIN


LE CHARME DISCRET DE L'INTESTIN

traduit de l'allemand par Isabelle Liber

De même que pour La femme parfaite est une connasse, les gens s'y réfèrent soit en disant "la femme parfaite", soit "la connasse", ce qui est assez révélateur du caractère et du degré d'humour des locuteurs, pour ce livre, souvent je m'y référais en disant "le charme discret", ou "le livre sur l'intestin". Dur dur de voir cet organe autrement que comme quelque chose de caca prout, et c'est justement l'objet de ce livre d'essayer de donner ses lettres de noblesse à l'intestin qui serait notre deuxième cerveau.

À l'inverse de l'animé Pixar, "Vice-Versa", qui situe le siège des émotions au coeur du cerveau, ce livre s'emploie à démontrer que beaucoup de choses se décident dans le ventre (l'estomac, l'intestin grêle et le gros intestin), ce qui m'a fait penser que pour être au plus près de la réalité, Pixar aurait dû imaginer quelques personnages microbes, bactéries et cellules immunitaires aux commandes dans notre tube digestif. Car oui, les activités de tout ce petit monde auraient aussi un impact sur notre humeur et nos émotions.

lundi 7 septembre 2015

SIMÉON L'ASCENSEURISTE


SIMÉON L'ASCENSEURISTE

traduit du roumain par Dominique Ilea

La vie des habitants d'un immeuble HLM dans la Roumanie postcommuniste. Lieu propice à l'observation des moeurs et habitudes d'une petite communauté, et à l'écoute des commérages qui vont bon train. Portes ouvertes sur le quotidien de la société roumaine d'après la révolution, représentée partiellement mais avec diversité. Un pied dans le présent, un dans le futur, mais la mémoire qui se rappelle parfois aux souvenirs du passé.
C'est surtout le théâtre d'action des mouvements et relations des habitants de l'immeuble où l'auteur se pose un peu en concierge un peu brindezingue, déluré, malicieux, qui a l'oeil sur tout ce petit monde un peu fêlé lui aussi.

samedi 5 septembre 2015

WALKING DEAD - TOME 15

WALKING DEAD

                    Tome 15 - DEUIL & ESPOIR

Ce tome a quelque chose de symbolique pour moi. C'est celui qui venait de sortir quand j'ai commencé la série. En mars 2012. On parlait beaucoup de cette série à l'époque. C'était une de ces séries incontournables. Et de fait, pour moi, le tome 15, c'était LE tome palpitant, le tome des révélations, des grands événements car "tout le monde" attendait sa sortie. J'ai mis un peu plus de trois ans pour y arriver à ce tome, mais j'y suis arrivée. Grandes attentes donc, grands espoirs !

Las (copyright Keisha) ! Dans le tome précédent, j'avais déjà l'impression désagréable qu'on tournait en rond, j'avais envie de renouveau, hé bien, ce n'est hélas pas ce tome-ci qui m'exaucera.

vendredi 21 août 2015

L'OURS EST UN ÉCRIVAIN COMME LES AUTRES

THE BEAR WENT OVER THE MOUNTAIN

( L'OURS EST UN ÉCRIVAIN COMME LES AUTRES )

traduit de l'anglais (États-Unis) par Nathalie Bru


Un titre très affriolant, curieux et intrigant en français. Le titre original est plus classique, moins détonnant,  The bear went over the mountain, mais c'est en fait le titre d'une célèbre comptine américaine pour enfants sur l'air de "Malbrough s'en va t'en guerre" !
Je n'avais aucune idée de ce à quoi m'attendre mais ce roman avait attiré mon oeil dès sa sortie. J'étais plutôt confiante, avec cette idée d'écrivain dans l'histoire. Loin de moi l'idée que c'eût pu être un vrai ours, ceci dit, cette mention d'ours dans le titre, un peu comme les chats, m'a été fatale ! Et puis cette couverture, prometteuse d'un vague n'importe quoi, en tout cas, du pas banal, ça me plaisait d'avance !

vendredi 7 août 2015

L'ENCYCLOPÉDIE DES PETITS MOMENTS CHIANTS

L'ENCYCLOPÉDIE DES PETITS MOMENTS CHIANTS

Repéré chez Joëlle, j'ai su que ce petit livre me parlerait tout de suite ! Une BD format poche à la manière des Bastien Vivès, dans la même collection d'ailleurs. Le visuel de couverture laisse tout de suite entendre qu'on s'identifiera facilement et qu'on se bidonnera.
Ça n'a pas raté. Dès les premières pages, c'était rire dément de la hyène hilare et gloussements de poule incontrôlés ! Kek, l'auteur, illustre de manière brève et efficace ces petits moments chiants du quotidien qui vous gâchent la vie l'espace de quelques secondes. Rien de bien grave, mais quand même, c'est bien énervant, parfois inconfortable, voire même franchement pénible.

Quelques exemples au hasard en image ci-dessous, et, pour en avoir parlé autour de moi, assez universels au vu des réactions hilares de mon entourage qui visualisait bien ce dont il était question.

mardi 4 août 2015

JULY'S PEOPLE

JULY'S PEOPLE 

( CEUX DE JULY )


Une lecture que j'imaginais "littéreuse" au possible, un peu guindée, un roman d'un auteur à prix (Nobel de littérature), une lecture quelque peu intimidante en somme, une lecture type universitaire (d'ailleurs dans la liste des recommandations de lecture en fac anglaise) (à mon époque), en bref, une lecture sans plaisir, sérieuse, dense, plombante, voilà comment je me figurais ce récit.

Mais bon, toujours partante pour varier mes lectures, revenir à des "classiques" qui ne sont pas vraiment dans le vent et qui ont pourtant marqué LA Littérature, combler mes lacunes littéraires, il ne m'a fallu qu'un petit coup de pouce via une LC proposée par Zarline à l'occasion de la mort de l'auteure, Nadime Gordimer, pour me décider à sauter le pas.

jeudi 30 juillet 2015

CHAT VS HUMAIN

CHAT VS HUMAIN

Mes amis l'auront bien compris. J'adore les chats - et les livres ! Alors quoi de mieux qu'une BD sur les chats pour faire mon bonheur en cadeau d'anniversaire. J'avoue, j'étais comblée, réellement ravie. Un coup d'oeil sur la planche de la 4è de couv' ("Anatomie d'une femme à chat : l'apparence" - cf ci-dessous) et je me bidonne déjà !

Dans ce livre, l'auteure, Yasmine Surovec, s'amuse, à travers ses dessins, à décrire le comportement des chats et de leurs propriétaires en se mettant en scène. Ça sent le vécu, le tout est illustré avec humour dans un but clairement divertissant. Ça sent le clin d'oeil, le soupir, la confidence, la tendre exaspération, le désespoir feint, comme une espèce de séance privée entre chat-addict anonymes. Ça sent le prévisible, le déjà vu et entendu, mais voilà, quand on est chat-addict, ça fait toujours mouche.
Toujours ? Apparemment j'ai mes limites, ou mes exigences.

vendredi 24 juillet 2015

UN AMOUR DE PARPOT


UN AMOUR DE PARPOT

Aaaah comme il est loin le Parpot que j'avais adoré dans l'opus précédent, Signé Parpot ! Enfin, surtout mon enthousiasme car bien que je m'attendais à ce que ce deuxième volume soit moins bon que le premier (toujours le problème des "suites" qui reprennent en moins bien la recette d'un premier volume très convaincant ), je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi décevant...

Le souci, je pense, c'est qu'à la différence de Signé Parpot, bien que l'auteur, Alain Monnier, ait gardé l'originalité d'un récit sans narrateur, dont le lecteur ne suivrait le développement qu'à travers lettres, coupures de journaux, rapports, etc, ici les opportunités d'échanges ou de rédaction de lettres étaient assez rares, et le récit se développait surtout sous forme de journaux intimes ou de notes personnelles, ce qui rend l'exercice beaucoup moins épatant, et permet, de façon biaisée, un récit avec narrateur...

vendredi 17 juillet 2015

A SILENT VOICE - TOMES 1 ET 2


A SILENT VOICE - TOMES 1 ET 2

Il y a peu, je disais que les Japonais m'épataient par leur capacité à vous faire fondre d'un rien, à vous bouleverser et vous secouer, à vous surprendre précisément là où vous ne vous y attendez pas, sans pour autant en faire jamais trop, toujours avec une extrême pudeur, même quand ils y mettent le paquet.
La thématique de ce manga me prédisposait déjà à être facilement conquise. Une sourde de naissance qui doit s'intégrer dans sa nouvelle école. On s'imagine d'avance les épreuves qui l'attendent. La réaction des élèves.
La 4è de couv' promet "un manga pas comme les autres, qui réussit avec brio à parler de handicap de manière juste et touchante". Je m'attendais déjà à une lecture bouleversante, poignante et transcendante, à la façon de L'orchestre des doigts d'Osamu Yamamoto (À LIRE À LIRE À LIRE !!) dont je garde un souvenir très très fort. J'étais d'autant plus confiante que c'est une libraire qui l'avait recommandé avec enthousiasme à un lecteur.

lundi 13 juillet 2015

LA TRINITÉ BANTOUE


LA TRINITÉ BANTOUE

Aaah ce livre, c'est un de ces moments de lecture bonheur où l'on boit chaque phrase comme du petit lait avec un sourire banane de satisfaction et d'amusement, où l'on est presque reconnaissant à l'auteur d'exister et d'avoir eu l'heureux projet de ce roman !

Cette phrase en exergue sur le rabat de couverture, j'ai adoré. Ça donne tout de suite le ton, ça ne laisse présager que du bon, et franchement, je n'ai pas été déçue !
"Je vais devoir mentir, ça arrangera tout le monde."

Max Lobe, l'auteur, c'est une voix à découvrir, comme disait Zarline dans son billet qui m'a incitée à me précipiter sur ce roman et dont je recommande fortement la lecture (et du livre, et du billet).

mercredi 8 juillet 2015

MR GWYN

MR GWYN

traduit de l'italien par Lise Caillat

D'Alessandro Baricco, je garde le souvenir d'un auteur complètement déluré, barge, inattendu, à travers des intrigues et des dialogues un peu surréels et déroutants. Je pense notamment à City, mon roman a priori préféré de l'auteur à ce jour (a priori si j'en juge par mes vieux billets, mes lectures de ses romans datant et ne m'ayant laissé qu'une vague trace atmosphérique), suivi d'Océan Mer, moins jubilatoire dans le déjanté, et plus poétique aussi (toujours d'après mes anciens billets), mais j'ai eu toutefois une petite déception avec Soie, moins déluré, plus poétique, plus doux, qui ne m'avait pas convaincue plus que ça à l'époque.

samedi 4 juillet 2015

WALKING DEAD - TOME 14


WALKING DEAD

                    Tome 14 - PIÉGÉS !


L'atmosphère n'a jamais été au beau fixe lors des tomes précédents, mais les problématiques étaient autres, plus d'ordre communautaire et organisationnel, avec des zombies à dégommer ici et là, mais finalement, ce n'étaient pas eux le plus gros souci. Enfin, si, c'est le problème central et principal, dont j'ignore si cette série proposera jamais une solution un jour, mais les conséquences sur les comportements humains et relationnels sont presque encore plus dramatiques, complexes, et présentent également une menace constante et régulière, autrement plus pénible à gérer.