mercredi 30 septembre 2020

CHILDREN OF TIME


CHILDREN OF TIME - 1

( DANS LA TOILE DU TEMPS - 1 )

Si j'avais su ce qui m'attendrait au détour des pages et ce que j'allais côtoyer tout le long de ma lecture, je ne me serais probablement pas lancée. Quelle erreur cela aurait été !

Ce roman s'est retrouvé dans ma PAL je ne sais plus comment exactement. J'avais été émoustillée par l'avis très enthousiaste (genre, chef-d'oeuvre !) d'une lectrice que je connais, ça c'est sûr, mais impossible de me souvenir qui. Et pourtant le cercle des lecteurs de SF dans mon entourage bloguesque est assez réduit. 
Warning toutefois aux âmes sensibles, la quatrième de couv (lue une fois ma lecture bien avancée) ne mentionne pas (les petits malins) ce mot qui m'aurait fait fuir : "araignée" !
Car oui, chers arachnophobes, moi je préfère vous prévenir (même si j'y ai survécu) (et très bien) (mais j'ai peut-être un seuil de tolérance plus élevé que d'autres), dans ce roman, on côtoie les araignées de très très près. 

Adrian TCHAIKOVSKY

 


jeudi 24 septembre 2020

LES MIRACLES DU BAZAR NAMIYA


LES MIRACLES DU BAZAR NAMIYA

traduit du japonais par Sophie Refle

Miracle ! J'ai été conquise par le bazar Namiya moi aussi ! Enfin, l'auteur, Keigo Higashino, faisait déjà partie de mes auteurs chouchous donc je n'aurais pas dû douter mais bon, nul n'est à l'abri de la déception, surtout devant tant d'avis méga enthousiastes. Bon, ce n'est pas un coup de coeur, hein, mais un coup à l'âme quand même (et c'est peut-être aussi fort mais moins flagrant), tel un baume bienfaisant, miraculeux, qui vous secoue l'âme.

Comme souvent, j'ai lu le résumé sans vraiment le lire, si bien que j'ai abordé le roman sans vraiment trop savoir dans quoi je m'embarquais, et c'était très bien ainsi. La quatrième de couv en dit juste assez s'il vous faut absolument savoir de quoi il retourne (mais en vrai, l'esprit de ce roman ne peut vraiment être restitué en quelques lignes) : 

dimanche 20 septembre 2020

OCTOBRE


OCTOBRE

traduit du danois par Caroline Berg

Au tiers du livre, je n'ai pas pu m'empêcher d'aller m'écrier sur FB :
"Je suis totalement ADDICT !! Prise par cette histoire au point d'en avoir fait une nuit blanche hier. Quasi impossible à lâcher ! Je marche en lisant, je profite de la moindre pause pour lire quelques pages, j'abandonne amis et collègues pour pouvoir reprendre le fil de l'enquête, bref, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi accro à une intrigue ni autant thrillée !" 
Bon en même temps, je n'en lis pas tant que ça des thrillers, pourtant, ce n'est pas faute d'aimer être dans cet état de quasi-transe, et les excellents thrillers sont très efficaces pour ça mais voilà, il y en a tant dans les rayons, tous a priori aussi thrillants les uns que les autres, qu'on ne sait plus sur lequel jeter son dévolu (#tropdechoixtuelechoix...).

Søren SVEISTRUP

 

mercredi 16 septembre 2020

ANIMAL FARM


ANIMAL FARM

( LA FERME DES ANIMAUX )

Bon, ce n'est pas de la RL toute fraîche que je sors des étagères, c'est un vieux truc, classique on dit, sorti du fin fond de ma PAL et lu pendant le Confinement. Mes impressions de lecture jetées en brouillon datent aussi de cette époque et ma foi, elles ne se sont pas trop mal conservées, aussi vais-je les servir telles quelles (en rajoutant un peu de liant tout de même).

J'ai toujours eu beaucoup de réticence à lire cet incontournable orwellien, et pourtant j'adore George Orwell, mais je ne sais pas, quelque chose ne m'inspirait pas dans cette fable animalière (et pourtant j'adore les fables et les animaux anthropomorphes) présentée comme une satire de la dictature soviétique (c'est peut-être ça... Je craignais sans doute un récit un peu trop complexe, subtil et politique pour mon entendement... et aussi, une fois ce court roman résumé ainsi, on a l'impression d'avoir fait le tour du livre et de ne pas avoir vraiment besoin d'en savoir plus).

dimanche 13 septembre 2020

THE PROMISED NEVERLAND - TOMES 10 À 12


THE PROMISED NEVERLAND - TOMES 10 À 12

Je crois bien que depuis GTO (ouh ça remonte...), c'est la première série manga de plus de 12 tomes à laquelle je m'accroche au-delà des 8 premiers tomes, avec toujours autant d'enthousiasme de tome en tome, mais il faut dire qu'une fois lancée dedans, je ne pouvais pas envisager de ne pas connaître le dénouement de cette intrigue addictive. 

La bonne nouvelle, c'est que la série est enfin terminée au Japon et totalise 20 tomes. En France, le dernier paru est le tome 15, et le 16 est prévu en octobre.

Le tome 10 est dans la continuité directe du tome précédent. Ne pas spoiler à ce stade relève de l'impossible aussi vais-je surtout parler de mon ressenti. 

mardi 8 septembre 2020

LE MINISTRE EST ENCEINTE


LE LA MINISTRE EST ENCEINTE

        OU LA GRANDE QUERELLE DE LA FÉMINISATION DES NOMS

Repéré chez Keisha, je me suis empressée de noter cet ouvrage en lecture urgente, déjà parce que les thématiques linguistiques me sont assez irrésistibles, et ensuite parce que le sujet abordé ici m'intéressait tout particulièrement : l'histoire de la féminisation des noms de métiers (titres, grades, fonctions...) qui, comme on s'en doute et comme le confirme le sous-titre, ne s'est pas faite en douceur. 
En exergue, comme pour ouvrir les hostilités, cette phrase de Louise-Athénaïse Claudel, à sa fille Camille :
"Tu ne vas tout de même pas exercer un métier qui n'a pas de féminin !"

Rien ne reflète aussi bien les moeurs sociales d'une époque que la langue, et en contant de manière fort savoureuse les aventures de la langue française à travers les siècles et plus particulièrement sur ces dernières décennies, l'auteur, Bernard Cerquiglini, dépeint ce qui finalement s'apparente à une guerre des sexes qui mêle le linguistique et le politique et oppose les anciens et les modernes.

Bernard CERQUIGLINI


LE MINISTRE EST ENCEINTE
 

jeudi 3 septembre 2020

MARTIN EDEN


MARTIN EDEN

Mais quel roman ! Transcendant ! Du mind-blowing dans le sens le plus propre du terme, sans effets spectaculaires, sans tortiller, sans artifices.
Martin Eden, dès les premières lignes, m'a conquise - et je le dis tout de suite - jusqu'à la toute dernière ligne ! Jusqu'à cette fin, si bouleversante, mais qui n'aurait pas eu de sens autrement.
J'ai lu le dernier tiers quasi d'une traite, tenue en haleine. Ces réflexions, ces phrases sur les dernières pages résonneront encore longtemps en moi.

Pour situer l'histoire, un cop/coll d'extraits de la quatrième de couv :
"Ouvrier devenu romancier célèbre, invité dans les salons, amoureux d'une riche jeune fille qui ne le comprend pas, ex-prolétaire ne se reconnaissant pas dans le prolétariat et qui n'aura jamais sa place chez les bourgeois.