mardi 22 avril 2008

L'ÉPINARD DE YUKIKO


L'ÉPINARD DE YUKIKO

Présentation de l'éditeur
"Voici l’un des albums les plus surprenants de toute l’histoire de la bande dessinée. Pourtant, les moyens qu’il utilise sont parmi les plus simples : une histoire d’amour presque insignifiante, un dessin d’un réalisme quasi photographique, un texte d’un réalisme quasi radiophonique(...) tout se passe comme si l’auteur nous racontait en temps réel la petite aventure qu’il a eue avec Mlle Yukiko Hashimoto."

Alors là, à la différence de Love Hotel et Tôkyô est mon jardin, quasi-coup de coeur!
Je suis encore sous le charme de ces dessins somptueux que je zyeute de temps en temps en rédigeant ce commentaire. Un enchantement visuel rare! Je suis complètement bluffée par leur qualité, l'expressivité des visages, la précision et la beauté des traits, c'est incroyable la vie qui émane de ces dessins, c'est presque encore plus réaliste et vivant qu'une photo. La sensation est d'autant plus troublante qu'on a l'impression d'être les yeux de l'auteur, il y a une sorte d'interactivité entre le dessin et le lecteur.

lundi 21 avril 2008

LOVE HOTEL


LOVE HOTEL

Présentation de l'éditeur
"Un jeune français un peu perdu dans l’existence s’envole pour Hokkaïdô au Japon dans l’espoir d’y retrouver Junko, une gamine de 17 ans, avec qui il a correspondu. Commence alors son errance dans la ville, sa découverte de la culture japonaise, et ses premières expériences de ce que l’on nomme les Love Hôtels, endroits très spécifiques où se retrouvent les couples pour une heure ou deux.
Frédéric Boilet nous revient après L’épinard de Yukiko et Mariko Parade avec cet album où se mêlent à nouveau graphisme impeccable, scénario imprévisible et érotisme tendre et subtile. Pour les curieux, les fans du genre, ou les amoureux du Japon.
Préface de Roland Jaccard."

"Graphisme impeccable", qu'il dit l'éditeur? Aaah? Ben décidément, je ne dois pas avoir la même sensibilité sans faille des grands de ce milieu parce que moi je n'adhère pas du tout à ce genre de dessin. Enfin, après, les goûts et les couleurs, surtout dans l'art... Je me souviendrais toujours de ce tableau de Juan Miro qui suscitait l'admiration alors qu'il ne représentait que 5 points noirs sur un fond blanc...

dimanche 20 avril 2008

TÔKYÔ EST MON JARDIN


TÔKYÔ EST MON JARDIN


Bon, ça n'a pas été le coup de coeur que j'espérais... J'avais pourtant sauté de joie en tenant cette BD tant attendue entre mes mains (et par quel heureux hasard!), les critiques étant tellement dithyrambiques. Je le feuillette rapidement, je fronce des sourcils et je m'exclame "Mais ils sont horribles ces dessins! Ouh laaa! C'est ça la BD géniale?" (très très sceptique à ce moment-là). Je me mords les lèvres, pas de jugement hâtif, sachons aller au-delà des apparences! Soyons intelligent! (oui je me nounoie quand ça me prend...)

Dur, dur donc l'appréhension de cette BD au départ, c'est que les dessins sont quand même déterminants pour une non-experte de l'art de la BD comme moi - moi il me faut des trucs tous jolis, bien nets et si possible un peu de couleur, sinon ça ne passe pas très bien... Je suis quand même impressionnée par l'expressivité de certains visages en gros plan, mais vraiment impressionnée, et je me dis, ah ben si, il sait bien dessiner en fait le Boilet. Ben alors, pourquoi il dessine pas comme ça tout le long?...

Frédéric BOILET


TÔKYÔ EST MON JARDIN

LOVE HOTEL

L'ÉPINARD DE YUKIKO

Benoît PEETERS


TÔKYÔ EST MON JARDIN

LOVE HOTEL

COMME UN CHEF

samedi 19 avril 2008

LES CAPTIFS DU LYS BLANC


LOS IMPOSTORES

( LES CAPTIFS DU LYS BLANC )

traduit de l'espagnol (Colombie) par Claude Bleton


Partie au départ à la recherche d'un autre roman du même auteur, Le syndrome d'Ulysse, qui me tentait depuis des semaines et sur lequel je n'arrivais jamais à mettre la main, voilà que, de guerre lasse, je fouine à la bib' sans conviction pour voir quel autre de ses romans pourrait m'intéresser. C'est que mon expérience de lecture d'écrivains latino-américains n'a, jusque là, pas été très heureuse (expérience particulièrement traumatisante avec Marelle de Cortazar...) et que c'est avec beaucoup de réticence que j'aborde ce rayon. Mais bon, y en a forcément faits pour moi, et comme j'avais envie de voyager par là-bas, je fouine, je fouine, j'y crois, j'y crois...  Et vlà-ty pas qu'en consultant la 4è page de couv' des Captifs du lys blanc, je lis les mots "humour ravageur" qui me sautent aux yeux. Aaah?

Santiago GAMBOA


LES CAPTIFS DU LYS BLANC

LE SYNDROME D'ULYSSE

PERDRE EST UNE QUESTION DE MÉTHODE

NÉCROPOLIS 1209

LE SIÈGE DE BOGOTÁ

mardi 15 avril 2008

Lectures de mon enfance : nostalgie, quand tu me tiens...

C'est en lisant les commentaires de Viveleslivres sur les romans pour les 7 à 77 ans que je me suis mise à repenser aux lectures de mon enfance avec beaucoup de nostalgie.

J'avais mentionné Alice Roy, qui, ô surprise, se nomme en fait Nancy Drew dans la version originale (la Nancy Drew des jeux??? L'Alice Roy de mon enfance?? j'en reviens pas...) mais il y en avait tant d'autres dans les collections Bibliothèque rose et Bibliothèque verte, parmi lesquels les Bennett - extra!, un collégien anglais facétieux, prêt à toutes les frasques, une sorte de Harry Potter avant l'heure, mais sans la magie et le fantastique, et beaucoup beaucoup plus drôle, et pis, et pis, ben je ne vais pas tous les citer hein, d'abord je ne me souviens pas de toutes les séries, mais en plus, ça me rend vraiment toute chose d'y repenser.

Par contre, deux livres qui ont vraiment marqué mon enfance, dans la collection Rouge et Or, je me surprends même à avoir envie de les relire : La petite fille au kimono rouge de Kay Haugaard et Reste avec nous petite soeur ! de Aili Konttinen, un Finlandais.