mardi 23 juillet 2024

J'Y VAIS MAIS J'AI PEUR


JOURNAL D'UNE NAVIGATRICE

Un titre qui m'a beaucoup amusée pour sa franchise décomplexée, une phrase que je pourrais caser dans tellement de circonstances, comme le jour où je me suis enfin décidée à ouvrir le pavéesque Moby Dick de Melville.😅 Je me suis tout de suite identifiée à l'autrice, Clarisse Crémer, dans son appréhension de ce projet fou qui s'est présenté à elle en 2020 : se lancer dans le Vendée Globe, cette course au large en solitaire, sans assistance, qui consiste à faire un tour du monde en trois mois, sans escale, à bord d'un voilier monocoque de 18 mètres, en passant par les trois grands caps (Cap de Bonne-Espérance, Cap Leeuwin, Cap Horn) et par les très redoutées Mers du Sud.

J'avoue qu'au départ, je n'avais aucune idée des dangers que cette course pouvait présenter. Il faut dire que je ne m'y étais jamais intéressée. 😆

Clarisse CRÉMER

 

Maud BÉNÉZIT

 

jeudi 18 juillet 2024

LE GRAND INCIDENT


Repéré chez Violette, j'ai tout de suite adhéré au burlesque de l'intrigue et il me fallait cette BD de suiiiiite ! Comment résister, en effet, à l'image à l'idée d'hommes nus visitant du Louvre n'admettant l'entrée des hommes que s'ils acceptent de le visiter entièrement dévêtus ? Tiens, et pourquoi donc cette farfeluterie ? entends-je, au loin. Eh bien tout simplement parce qu'il y en a marre de la représentation dévalorisante de la nudité féminine dans l'art ancien et des comportements misogynes de certains visiteurs et qu'à un moment, pour tendre vers une vraie égalité qui peine à se faire dans un système patriarcal tenace, il faut renverser les schémas connus.

"Contrairement au corps masculin dont la nudité est, la plupart du temps, un signe de courage et de force virile, le nu féminin est fréquemment abonné aux poses de soumission ou d'humiliation. La mythologie grecque et les scènes bibliques ont souvent été prétexte à montrer des nanas à poil, vulnérables et à la merci des hommes."

ZELBA

 

lundi 15 juillet 2024

LES ARBRES QUAND ILS TOMBENT


Alors que je faisais une dernière tentative pour trouver un livre répondant à l'invitation de Fabienne à revenir sur l'histoire du Rwanda à travers son challenge "Cent jours au Pays des milles collines", je suis tombée sur ce résumé qui m'a directement interpelée :
"Peut-on raconter que sur le chemin de l'école on a croisé des enfants décharnés, affamés, malades et qu'on s'y est habitué ? Qu'on a vécu dans une grande maison blanche avec des domestiques et giflé son amie noire ? Si oui, comment en parler ?
En quête de son enfance vécue au Rwanda et à Madagascar - une période des plus heureuses de son existence -, Fanny Wobmann tente de se la remémorer entre passé ambigu et frustration des souvenirs."

Hormis la gifle, j'ai partagé une expérience quelque peu similaire avec l'autrice ayant moi aussi vécu une partie de mon enfance à Madagascar et j'ai moi aussi eu ce type de questionnements.

Fanny WOBMANN