lundi 27 octobre 2008

ET SI C'ÉTAIT NIAIS ?


ET SI C'ÉTAIT NIAIS ?

Présentation de l'éditeur
"Printemps 2007. Alors que la rentrée littéraire approche, Christine Anxiot n'a toujours pas remis son manuscrit annuel. Son éditeur déclenche une enquête sur l'inexplicable disparition, mais les enlèvements d'écrivains continuent. Dans les milieux feutrés de l'édition s'engage alors une impitoyable chasse à l'homme de lettres...

Pour réaliser ce polar plein de rebondissements, les plus grands noms de la littérature française se sont passés la plume en rédigeant chacun un chapitre : Denis-Henri Lévy,Barbés Vertigo / Christine Anxiot, Pourquoi moi ? / Fred Wargas, Tais-toi si tu veux parler / Marc Levis, Et si c'était niais ? / Mélanie Notlong, Hygiène du tube (et tout le tremblement) / Pascal Servan, Ils ont touché à mes glaïeuls (Journal, tome. XXII) / Bernard Werbeux, Des fourmis et des anges / Jean d'Ormissemon (de la française Académie), C'était rudement bath' / Jean-Christophe Rangé, Les limbes pourpres du concile des loups / Frédéric Beisbéger, 64 % (Soixante-quatre pour cent) / Anna Galvauda. Quelqu'un m'attend, c'est tout."

vendredi 24 octobre 2008

LA COLLINE DE L'ANGE


LA LOMA DEL ANGEL

LA COLLINE DE L'ANGE )

traduit de l'espagnol (Cuba) par Liliane Hasson


Quatrième de couv' :
"Don Candido de Gamboa, un aristocrate de La Havane, esclavagiste et trafiquant, engrosse une pauvre négresse. Une petite bâtarde naît: Cecilia, qui deviendra plus tard une superbe mulâtresse.
Ayant appris la trahison de son mari, doña Rosa se fait engrosser par le cuisinier noir de la maison des Gamboa. Le rejeton - Jose Dolores Pimienta - sera élevé dans l'entourage de Cecilia.
Juste revanche de la Providence: Cecilia séduira le jeune Leonardo, fils légitime de don Candido et doña Rosa, tandis que Jose brûlera d'un amour secret pour Cecilia.
A partir de ce charmant canevas romanesque dont l'intrigue se situe au début du XIXe siècle, Reinaldo Arenas, jouant sur tous les registres du fantastique, de l'humour et de la parodie, nous entraîne dans un magistral chassé-croisé de meurtres, de révoltes d'esclaves, de mariages avortés et de passions souveraines...

Reinaldo ARENAS


LA COLLINE DE L'ANGE

AVANT LA NUIT

mardi 21 octobre 2008

LE SYNDROME D'ULYSSE


EL SINDROME DE ULISES

( LE SYNDROME D'ULYSSE )

traduit de l'espagnol (Colombie) par Claude Bleton


Ce que j'aime vraiment chez Gamboa et que j'avais déjà remarqué dans Les captifs du Lys Blanc, c'est la dimension internationale de ses romans (sans vouloir généraliser, vu que je n'en ai lu que deux pour l'instant...).

Ici encore, à travers cette fois le thème de l'immigrant à Paris, il parle des colombiens, bien sûr, de par son origine, des latino-américains, mais aussi des arabes, des slaves, des coréens, turcs, africains, etc (et aussi des Parisiens!) - et pas juste en surface - son personnage principal côtoie ce petit monde au quotidien et nous offre un aperçu de leur vécu, leurs expériences, leurs épreuves, leurs espoirs, désarrois, un vrai documentaire digne d'Envoyé spécial.
Immigré par choix, réfugié, exilé, clandestin, tout est exploré. J'ai beaucoup aimé la façon dont chaque histoire personnelle était exposée, à la première personne, un témoignage direct glissé subtilement en cours de narration, sans voyeurisme ou apitoiement, juste une réalité de la vie.

J'ai été particulièrement touchée et troublée par la vie de Jung, nord-coréen, une histoire qui me hante encore là après avoir fini le roman.

lundi 20 octobre 2008

COULEUR DE PEAU : MIEL - TOME 2


COULEUR DE PEAU : MIEL - TOME 2

Dans la continuité de Couleur de peau : Miel - Tome 1 où l'auteur exposait son enfance, il poursuit ici avec son adolescence. Je n'ai donc pas grand chose à rajouter par rapport à mon commentaire sur le tome 1, les deux tomes formant en fait un tout, les thèmes étant sensiblement les mêmes - sensation de déracinement de l'enfant adopté, quête identitaire, etc... pour résumer (cf mon commentaire sur le tome 1 pour plus) - tout ceci accentué ici par les bouleversements liés à l'adolescence: la recherche de nouveaux repères, l'évolution des rapports avec les parents, en particulier la mère, la constitution de nouveaux amis, la naissance des sentiments amoureux, etc...

Toujours tendre et drôle, mais plus dur aussi, j'ai trouvé - j'entends par là qu'on se rend vraiment compte ici du drame que peut représenter l'adoption, des troubles psychiques que cela peut induire - l'auteur en a visiblement bavé pendant son enfance et son adolescence, mais il témoigne aussi de suicides d'adoptés dans son entourage - franchement, j'ignorais que ça pouvait être si dur à vivre que certains puissent en arriver là.

lundi 13 octobre 2008

QUI A TUÉ GLENN ?


GLENNKILL

QUI A TUÉ GLENN? )

THREE BAGS FULL )


Présentation de l'éditeur
"Sur une pâture de la verte Irlande, le berger George Glenn est retrouvé assassiné, mais personne dans le pays n'est capable de découvrir son meurtrier. Alors son troupeau prend les choses en main. Ces moutons-détectives ont en commun le désir de s'élever au-dessus de leur condition.
Aux côtés de Sir Ritchfield (le doyen), d'Othello (un bélier noir au passé mystérieux) et de Zora (une brebis philosophe et alpiniste qui aime à flirter avec les abîmes), Miss Maple, la plus sage d'entre tous, s'arroge la direction de l'enquête.

Best-seller en Allemagne et en Italie, Qui a tué Glenn? est l'un des romans les plus farfelus et les plus imaginatifs publiés ces dernières années."

Toujours dans la série "je recherche un roman divertissant", cette fois je me penche sur le rayon polar. C'est une amie qui m'inspire alors qu'elle venait de faire l'acquisition de ce roman en français. Je me souvenais avoir déjà repéré ce livre dans une librairie anglaise à Paris il y a 2 ou 3 ans et avoir déjà été alléchée par ce roman où des moutons menaient l'enquête, avec des croquis de mouton à chaque page. Du loufoque en perspective!

Leonie SWANN


QUI A TUÉ GLENN ?

mardi 7 octobre 2008

ÉCHECS AMOUREUX ET AUTRES NIAISERIES


ÉCHECS AMOUREUX ET AUTRES NIAISERIES

Un petit livre qu'on m'a mis entre les mains en me disant, "ça ça va te plaire si tu recherches un roman québécois dans le parler typique de là-bas. Il évoque Montréal, ses rues, ses quartiers. Les histoires de cet auteur sont dans l'air du temps, c'est frais, léger, drôle, ça plaît beaucoup ici en tout cas (enfin, là-bas maintenant)".
Je regarde le titre, je me dis mouais mouais chai pas... j'aimerais ça lire un roman avec les expressions typiques québécoises (j'adore!)... mais le thème... beuh... puis un coup d'oeil sur la 4è de couv' me convainc que c'est peut-être moins niaiseux que je ne le craignais.

4è de couv':
"Je suis aussi romantique qu’un bloc de béton au bord de l’autoroute. Et je rencontre seulement des filles qui trippent sur Alexandre Jardin. Ça va mal…
Mais bon, il faut garder espoir. À force de vomir sur les souliers des belles filles que je croise, à force de cruiser les téléphonistes de Vidéotron, à force de peinturer au rouleau le dos de mes conquêtes, je vais bien finir par trouver la bonne…
C’est pas que je suis terriblement malchanceux. C’est pas que je suis particulièrement méchant. C’est pas que je suis atrocement laid, non plus. Je suis juste niaiseux."

Matthieu SIMARD


ÉCHECS AMOUREUX ET AUTRES NIAISERIES

samedi 4 octobre 2008

RHÉSUS


RHÉSUS

Un livre que je pensais être purement de l'ordre du divertissant, choisi pour m'accompagner en voyage - autant dire une lecture bâclée, que je n'ai pas eu la patience d'apprécier comme il se devait, càd en prenant mon temps, ni le courage de poursuivre correctement une fois un peu plus posée , et c'est bien dommage car ce n'est pas faire justice au talent de cette auteure.

Roman trop riche, foisonnant, pour être un livre juste divertissant, une lecture de voyage, comme je le pensais donc. Erreur, erreur, cet ouvrage nécessite une certaine concentration (ou du moins, une disponibilité d'esprit) pour bien en apprécier tous les effets et les thèmes exploités.

Vraiment impressionnant sur le fond, ce roman n'en est pas prise de tête pour autant. Au contraire, il regorge de plein de drôlerie et de véritable délire là où l'on s'y attend le moins (j'étais d'ailleurs paumée vers la fin, la déconcentration aidant...), tout ceci servit par un style exquis dont on se régale véritablement (ça c'était dans les moments où j'étais concentrée). Certains passages sont carrément sublimes (je pense au récit de Dhorlac notamment, j'ai bien aimé celui de Raphaëlle aussi, les autres ont leur charme également).

Héléna MARIENSKÉ


RHÉSUS

LES ENNEMIS DE LA VIE ORDINAIRE