vendredi 30 juin 2017

DOOMSDAY BOOK


DOOMSDAY BOOK

( LE GRAND LIVRE )

Vous avez vu le film "Misery" ? Vous vous souvenez de cette scène où Annie Wilkes, fan invétérée de l'écrivain Paul Sheldon, est confortablement assise devant lui et s'apprête à savourer son dernier manuscrit (qu'elle l'a un peu contraint à finir), sourire de joie sauvage sur les lèvres, excitation dans les yeux (ça, c'était moi en ouvrant Le Grand Livre) ? Très vite cependant, l'incrédulité et le mécontentement se lisent sur son visage, et elle poursuit sa lecture, sourcils de plus en plus froncés et indignation type WTF dans les yeux (ça, c'était moi quelques pages plus loin et au fur et à mesure que j'avançais).

Bon, moi, comme je n'ai pas séquestré Connie Willis, c'est sur FB que je me suis défoulée tellement j'étais colère :

mardi 27 juin 2017

LE MEURTRE D'ALICE


LE MEURTRE D'ALICE

traduit du japonais par Alice Hureau

Une pioche due totalement au hasard à la bib', un roman japonais inconnu de mes services, forcément j'y regarde de plus près, la couverture et le titre m'ont par ailleurs intriguée en m'évoquant la Alice de Lewis Carroll, et je ne m'y suis pas trompée en lisant la 4è de couv' :

"Alice est suspectée de meurtre au Pays des Merveilles.
Les crimes se multiplient et se répercutent dans le monde réel, au sein d'une université japonaise. Petit à petit, Alice se sent menacée tout comme Ari Kurisugawa, une des étudiantes du campus. Deux mondes mystérieusement liés dans lesquels se cache un meurtrier expert en faux-semblants. Alice et Ari parviendront-elles à le démasquer et à sortir indemnes de cette histoire qui frise la folie ?

KOBAYASHI Yasumi


LE MEURTRE D'ALICE

samedi 24 juin 2017

AGATHA RAISIN AND THE QUICHE OF DEATH


AGATHA RAISIN AND THE QUICHE OF DEATH

( AGATHA RAISIN ENQUÊTE : LA QUICHE FATALE )

Série Agatha Raisin - Tome 1


Allez, avouons-le, dans un moment de faiblesse et d'envie de lectures légères et divertissantes (voire rapide dans le cadre de, disons, par exemple, un mois anglais^^), ce titre devient vite irrésistible avec sa référence flagrante à Agatha Christie avec humour en prime. Rien que cette quiche fatale (et même ZE quiche of death) du titre amuse avant même d'avoir lu la première page. Une association de mots un peu tarte et saugrenue mais ça donne le ton. On sent le roman sans prétention mais on sent aussi qu'on pourrait bien s'amuser avec cette Miss Marple version 21è siècle.

M.C. BEATON


AGATHA RAISIN AND THE QUICHE OF DEATH

mardi 20 juin 2017

THE TERRIBLE PRIVACY OF MAXWELL SIM


THE TERRIBLE PRIVACY OF MAXWELL SIM

( LA VIE TRÈS PRIVÉE DE MR SIM )


Enfin, j'ai lu un Jonathan Coe ! Ça faisait longtemps qu'il était en projet mais comme pour tout auteur d'une bonne dizaine de romans qu'on n'a jamais lu, ça commençait à devenir chaud pour faire mon choix parmi ses nombreux titres qui, tous, à en croire les avis, valent le détour, même si les appréciations varient quelque peu d'un lecteur à l'autre. De longue date, c'était Testament à l'anglaise qui était inscrit sur ma LAL, mais j'avais aussi La Maison du sommeil qui m'intriguait, Bienvenue au Club également, et tout récemment, j'avais noté Expo 58 et Number 11 qui me tentaient bien...

Jonathan COE


THE TERRIBLE PRIVACY OF MAXWELL SIM


samedi 17 juin 2017

EASY SILENCE


EASY SILENCE

( TENDRES SILENCES )

Angela Huth, c'est une romancière que je ne connaissais pas encore il y a (hein, gloups, déjà ?) 6 ans et dont j'ai repéré ce titre chez Loo. À l'époque, l'intrigue me tentait bien, quelque chose avait éveillé ma curiosité sur ce roman, je ne sais plus exactement quoi parce qu'à mesure que le temps passait, j'étais de plus en plus réticente à m'y plonger.
La perspective de me lancer dans une intrigue mettant en scène un couple d'une cinquantaine d'années, tellement familier l'un de l'autre que leur communication peut s'agrémenter sans ambiguïté de ces "tendres silences" (je trouve que l'expression "easy silence" en anglais reflète mieux toute la dimension de leurs relations) et l'idée d'une histoire un peu intimiste que je ne sentais pas des plus palpitantes m'enthousiasmaient de moins en moins. Mais bon, le livre était déjà dans ma PAL, ce mois anglais était l'occasion de l'en sortir enfin.

Angela HUTH


EASY SILENCE

mercredi 14 juin 2017

L'ADOPTION - TOME 1


L'ADOPTION - TOME 1

         QINAYA

Rhââââ ! Mais qu'est-ce qui m'a pris de me lancer dans un diptyque alors que le tome 2 n'est pas encore sorti ?? Bon, la bonne nouvelle, c'est que le temps que j'ai mis à me décider à enfin lire le tome 1, je viens de vérifier mais le tome 2 sort en fait le 31 mai, soit dans quelques jours*, youhou ! (et il y a fort à parier qu'il sera même déjà paru le temps que je publie ce billet...).
*brouillon de billet datant de mi-mai...

Qu'est-ce qui m'a pris donc de me lancer dans cette série ?
- le titre, déjà. L'adoption, c'est une thématique qui m'a toujours touchée parce qu'elle évoque choc des cultures, apprivoisement mutuel, chamboulement dans une vie de famille, adaptation et intégration de l'enfant, épreuves et moments de bonheurs familiaux.

lundi 12 juin 2017

MY COUSIN RACHEL


MY COUSIN RACHEL

(MA COUSINE RACHEL )

Aaah quand on a découvert Daphne du Maurier avec Rebecca, la barre est haute pour ses autres oeuvres qui n'échappent pas à la comparaison. La claque était telle que je ne m'en suis toujours pas remise. Il faut croire que je suis un peu maso car quand je me suis attelée à Ma cousine Rachel, je tendais avidement la joue gauche pour une deuxième volée.
Ça partait donc assez mal parce que l'histoire est tellement différente que les deux romans ne sont pas vraiment comparables, et sur les premières pages, j'étais un peu déçue de ne pas être, dès le début, terrassée par l'intrigue qui se mettait en place petit à petit. C'était bien écrit, bien raconté, pas grand chose à redire d'ailleurs, il y avait déjà une atmosphère propre à l'univers de Daphne du Maurier - mystérieuse, inquiétante, intrigante et prenante - mais je trouvais ça plus faible que l'impact que Rebecca avait eu sur moi assez vite.

vendredi 9 juin 2017

GROENLAND MANHATTAN


GROENLAND MANHATTAN

Je ne connaissais pas l'histoire de Minik Wallace, ce jeune Inuit emmené enfant à New York en 1897 avec son père et quatre autres membres de sa famille par l'explorateur américain Robert Peary. En revanche, je connaissais Chloé Cruchaudet qui m'avait bluffée avec son adaptation graphiquement fascinante de l'histoire étonnante de Paul Grappe, alias Suzanne Landgard dans Mauvais genre, aussi c'est plutôt confiante que j'ai abordé ce nouvel album malgré un titre qui ne m'inspirait rien (les expéditions polaires, le grand froid, tout ça, ça m'enthousiasme assez peu à la base).

J'ai découvert donc avec cette BD le destin tragique de Minik, emblématique de celui de ces peuples considérés comme des sous-hommes à l'époque (je pense en particulier au destin non moins tragique de la Vénus Hottentote), victimes d'une "idéologie coloniale et raciste validée par la politique et la science"*, exposés tels des animaux de zoo à la curiosité du monde dit civilisé, contaminés par la modernité, et dont les conséquences de ces attitudes et actes irresponsables et honteux se reflètent encore de nos jours.