mardi 28 février 2017

MEMBRANE


MEMBRANE

traduit du chinois (Taiwan) par Gwennaël Gaffric

Un roman SF taïwanais ? Il ne m'en fallait pas plus pour attiser ma curiosité ! Un rapide coup d'oeil à la quatrième de couv' pour m'assurer tout de même que l'intrigue me parlerait :
"Momo, une jeune esthéticienne réputée mais solitaire et marginale, vit dans une ville sous-marine d'un monde futur à l'écologie bouleversée. [...] Dans ce monde où les corps, les identités et les sexes se métamorphosent et se réinventent, les humains sont-ils encore maîtres de leur mémoire et de leur avenir ?"

J'achète ! Un récit autour d'une jeune esthéticienne, dans un monde sous-marin, où les corps et les identités se réinventent, ça me semblait prometteur d'une intrigue plutôt accessible avec, en bonus, une pointe d'originalité.

CHI Ta-wei


MEMBRANE

dimanche 26 février 2017

BOUFFON


BOUFFON

Ohlala ! Je ne m'attendais pas du tout à être aussi bouleversée et remuée par cette histoire digne des contes les plus cyniques et les plus tragiques. À côté, Le vilain petit Canard et La petite Fille aux allumettes peuvent aller se rhabiller.

Bouffon, c'est un peu l'histoire d'un Quasimodo (qui m'avait totalement bouleversée aussi) (y a des thématiques comme ça), sauf qu'ici, il s'appelle Glaviot et qu'il est né totalement défiguré, doté d'un visage tellement repoussant que bien évidemment, il peinera pour se faire aimer. Et bien évidemment bis, il tombe raide dingue amoureux de la fille d'un comte dont il est le bouffon. En dévoiler davantage serait un crime. La découverte de ce récit au fur et à mesure de ma lecture fait partie intégrante de mon plaisir de lecture, car oui, j'ai a-do-ré cette histoire !

mercredi 22 février 2017

RATING


RATING

traduit de l'espagnol (Venezuela) par Nicole Rochaix-Salmona

Repéré chez Sandrine, ce roman vénézuélien m'a tout de suite tentée par sa thématique : course à l'audimat, téléréalité et telenovela ! Ça promettait quelques grands moment "hyène hilare" parce qu'il faut l'avouer, le ridicule, l'absurdité et le mélodrame de ces émissions ont quand même quelque chose de grand-guignolesque et de savoureux.
Je m'apprêtais à me moquer tout le long de personnages et de situations cocasses, sans compter que j'étais ravie de cette petite trouvaille parce que côté latino-américain, si je peux explorer autre chose que polars, histoires d'amour dramatiques, et surtout réalisme magique, je préfère.
Alors un peu de légèreté et d'humour avec une bonne dose de critique sociale et du milieu de la télévision, doublée d'une plongée au coeur de la culture populaire vénézuélienne, je prends !

Alberto BARRERA TYSZKA


RATING

dimanche 19 février 2017

LA FABRIQUE PORNOGRAPHIQUE


LA FABRIQUE PORNOGRAPHIQUE

Repérée chez Jérôme, j'ai tout de suite été très curieuse de cette nouvelle collection combinant BD et sociologie chez Casterman.

"La collection "Sociorama" signe la rencontre entre bande dessinée et sociologie. D'un côté, des sociologues amateurs de BD qui ont créé l'association Socio en cases pour accompagner la transformation graphique d'enquêtes sociologiques. De l'autre, des auteurs de BD curieux de sociologie qui se sont lancés dans une aventure originale, à l'écart de toute adaptation littérale ou illustration anecdotique. Le résultat : des fictions ancrées dans les réalités du terrain.
Toute ressemblance ne sera pas pure coïncidence..."

Lisa MANDEL


LA FABRIQUE PORNOGRAPHIQUE

mercredi 15 février 2017

POULETS GRILLÉS


POULETS GRILLÉS

Ça faisait un petit moment que l'idée de lire ce livre s'imposait à moi. J'avais vraiment envie d'une petite lecture fraîche, légère et désopilante, et là, l'appel de la hyène hilare était assez irrésistible. Repéré chez Keisha, rien qu'au titre, à la couv', au pitch, j'ai tout de suite su que ce roman était pour moi ! Et l'extrait qu'elle a choisi ci-dessous m'a vraiment été fatal :

"- Tu crois que si le 36 avait été au 38, on l'aurait quand même appelé le 36 ? demanda Dax.
Évrard fit gentiment mine de réfléchir avant de répondre :
- Non."

Mouahahaha ! Et tout le livre est du même tenant. Grands moments de gloussements de rire et "hahahaha" tonitruants gênants, lâchés en plein public dans le métro !

Sophie HÉNAFF


POULETS GRILLÉS

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ART ET DÉCÈS



dimanche 12 février 2017

SAGA - TOME 6


SAGA - TOME 6

Aaaah ! Comme j'ai été bien inspirée de me faire un mémo des événements précédents ! Parce que le problème quand on reprend une série en cours 9 mois plus tard, c'est de se souvenir où est qui, qui fait quoi, etc. Et mon petit résumé de la situation m'a bien servie ! :-)

Le mémo du contexte général :
Alana et Marko, deux amants de races extraterrestres ennemies, sont traqués par tout l'univers depuis qu'ils ont donné naissance à la petite Hazel.
"C'est l'histoire de deux mondes pour toujours en guerre, une planète appelée Continent, et une lune appelée Couronne. Mais c'est aussi l'histoire d'un monde lointain qui tourne autour des deux."

mercredi 8 février 2017

STATION ELEVEN


STATION ELEVEN

Il y a des moments comme ça où un livre vous appelle, s'imposant à vous comme une lecture urgente, là, subitement. C'est ce qui est arrivé avec ce roman. Je l'avais vaguement repéré lors du Festival America en notant un certain enthousiasme de la presse autour, et par la suite, il m'avait semblé que les blogueurs qui en parlaient étaient plutôt conquis, mais jusque là, pas de sentiment d'urgence.

Je n'avais qu'une vague idée de l'histoire. Une troupe de théâtre jouant du Shakespeare, qui, après une catastrophe planétaire, continuait de parcourir les routes et d'assurer leurs représentations. J'avais en tête un récit qui mettrait l'art au premier plan. Un récit vivant, plein d'aventures, avec des artistes et des comédiens animés par leur passion, et la mention de Shakespeare laissait augurer du bon (même si j'ai toujours été insensible à ses pièces, j'ai toujours l'espoir d'une révélation quand un roman y fait référence).

Emily ST. JOHN MANDEL


STATION ELEVEN

lundi 6 février 2017

GOUVERNEURS DE LA ROSÉE


GOUVERNEURS DE LA ROSÉE

Quelle belle histoire ! De celles qui remuent le coeur et élèvent l'âme. Et pourtant, on pourrait dire que c'est une histoire assez classique, usant d'artifices assez classiques eux aussi. Une histoire presque prévisible, qui frôle les bons sentiments en levant les étendards du courage, de la grandeur d'âme et de l'espoir, face à la fatalité, la misère, l'injustice, la résignation et l'esprit de vengeance, et en laissant flotter au milieu une histoire d'amour contrariée par une haine fratricide.
Mais bon sang, quelle saveur dans les mots ! Quand c'est aussi bien raconté, ça change tout ! Rien que ces travailleurs de la terre transformés en "gouverneurs de la rosée", sous la plume de l'auteur, Jacques Roumain, donnent une bonne idée de toute l'étendue de son imaginaire poétique !

Jacques ROUMAIN


GOUVERNEURS DE LA ROSÉE