dimanche 30 avril 2017

NE SAUTEZ PAS !


NE SAUTEZ PAS !

Mon dieu ! Je n'ai quasiment rien de positif à dire sur ce roman, ce qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps... Pourtant, ça présageait bien. La couverture présente ce livre comme un "roman pas policer mais presque..." J'adore ce genre de clin d'oeil facétieux d'éditeur qui semble d'emblée se démarquer du classique et du convenu en annonçant ne rentrer dans aucune case connue. Ça sentait le délirant, du moins l'originalité. Forcément, je fonce, surtout que c'était l'occasion de découvrir un auteur belge, Frédéric Ernotte. Je fonce d'autant plus que le résumé était prometteur lui aussi :

"Est-ce forcément mal de ne pas faire le bien ? Assis sur le toit d'un des plus hauts gratte-ciel de Bruxelles, Mathias est songeur. Les jambes du laveur de vitre balancent dans le vide à plus de cent mètres du sol.

Frédéric ERNOTTE


NE SAUTEZ PAS !

mercredi 26 avril 2017

NI D'EVE NI D'ADAM


NI D'EVE NI D'ADAM

Certes, certes, en terminant Riquet à la Houppe il y a à peine quelques semaines, j'avais affirmé que cette lecture, même si loin d'être un échec, ne m'avait pas particulièrement donné envie de me replonger dare-dare dans les autres romans d'Amélie Nothomb, mais à peine m'a-t-on dit que j'aurais dû plutôt lire Ni d'Eve ni d'Adam qui parlait de son fiancé tokyoïte à l'époque de Stupeur et tremblements, que j'ai succombé à la curiosité plus vite que prévu.
Bon, il faut dire que la thématique Japon, pour moi, c'est assez irrésistible, et puis, quelque part, je n'aime pas rester sur une impression de tiède comme avec Riquet à la Houppe. Il faut que ce soit plus tranché et je sentais que cette lecture thématique Japon pourrait être décisive. Enfin, les livres d'Amélie Nothomb se lisant tellement vite, je n'avais pas l'impression de perturber mon programme de lecture par un grand détour imprévu.

lundi 24 avril 2017

PHOTO DE GROUPE AU BORD DU FLEUVE


PHOTO DE GROUPE AU BORD DU FLEUVE

Quand une collègue m'a dit de ce livre au titre qui n'enflamme pas vraiment l'imagination qu'il était superbe, j'ai eu une petite moue dubitative. Quand elle a évoqué une histoire de casseuses de pierres qui se mobilisent pour faire valoir leurs droits, une étincelle de curiosité s'est allumée en moi (mais bon, ce titre, inquiétant tout de même). Je n'aurais pas pensé pour autant qu'un tel récit pourrait aller jusqu'à me passionner. Et pourtant... Je me suis régalée avec ce livre, du début jusqu'à la fin ! Mais vraiment, ré-ga-lée !!

Ce qui m'a plu d'emblée, c'est qu'il y a un certain réalisme dans le rythme de l'évolution de l'histoire et dans la personnalité de nos casseuses de pierre. Ce ne sont pas des révoltées qui obtiennent gain de cause en ruant dans les brancards, convaincues de leur bon droit. Non, ce n'est pas aussi simple, et même, c'est loin d'être simple.

Emmanuel DONGALA


PHOTO DE GROUPE AU BORD DU FLEUVE

LA SONATE À BRIDGETOWER

jeudi 20 avril 2017

CE N'EST PAS TOI QUE J'ATTENDAIS


CE N'EST PAS TOI QUE J'ATTENDAIS

Cet album, très étrangement, m'attirait tout autant qu'il me tenait à l'écart. J'avais bien compris qu'il s'agissait du témoignage d'un père sur l'arrivée inattendue de sa fille trisomique dans sa vie de famille, une épreuve qu'il avait toujours redoutée au plus profond de son être. Le sujet, à première vue comme ça, me parlait, et au vu des avis très enthousiastes, j'étais convaincue qu'il était bien traité et que je ne devrais pas échapper au coup de coeur moi aussi. Je me suis toutefois rendue compte qu'à chaque fois que je tenais cet album entre les mains à la bib', c'était plus fort que moi, je le reposais tout aussitôt, comme si finalement cette lecture m'évoquait quelque chose de trop éprouvant que je ne surmonterais pas, ou qu'il fallait que j'admette que je n'avais peut-être pas tant envie que ça de le lire.

Fabien TOULMÉ


CE N'EST PAS TOI QUE J'ATTENDAIS



lundi 17 avril 2017

LE CHAT


LE CHAT

Voilà, j'ai lu un Simenon. Enfin ! Merci au mois belge !
Bon, j'ai pris soin de ne pas choisir un Maigret car il me semblait que c'était trop me demander, mais des avis plutôt enthousiastes sur ses autres oeuvres m'avaient déjà motivée à découvrir cet auteur belge prolifique, et ce titre présageait bien, moi qui suis une inconditionnelle des chats.
Rien à voir pourtant avec une histoire de gentils minets, ceci dit, et encore moins avec une enquête type policière (je croyais Simenon exclusivement versé dans ce genre), et presque rien à voir avec la Belgique (sauf l'auteur), le lieu de l'action se situant à Paris. J'avoue que ce dernier point m'a un peu déçue, mais rien de grave, l'intrigue valant tout de même le détour !

La situation :

Georges SIMENON


LE CHAT

jeudi 13 avril 2017

UN ADMIRABLE IDIOT


UN ADMIRABLE IDIOT

traduit de l'anglais par Nicole Tisserand

Un roman japonais relatant le séjour d'un jeune Français au Japon à la fin des années 50, c'était assez pour m'appâter. Je trouvais ce roman d'autant plus intéressant que, si j'ai lu pas mal de récits mettant en scène des gaijin (étrangers) au Japon à notre époque, je n'avais pas souvenir d'avoir lu quoi que ce soit dans le genre pendant cette période du milieu du 20è siècle. 
Notre étranger est en plus Français et s'appelle Gaston... Bonaparte ! Voilà qui était prometteur ! Le titre laissait par ailleurs entendre que nous n'aurions pas affaire à un étranger ordinaire. Je pressentais quelques situations cocasses et un moment de lecture jubilatoire aux côtés de notre Gaston en prise avec l'apprentissage du japonais et le choc des cultures, surtout à cette époque.

ENDO Shusaku


UN ADMIRABLE IDIOT

lundi 10 avril 2017

RIQUET À LA HOUPPE


RIQUET À LA HOUPPE

Lorsque j'ai officialisé ma participation au mois belge, j'avais annoncé que ce serait (enfin) l'occasion de revenir à Amélie Nothomb "que j'ai boudée il y a un sacré bout de temps suite à une déception, alors que j'avais adoré ses premiers livres."
ERRATUM Je me suis rendue compte, en rapatriant (enfin) ici mon unique billet nothombien de mon ancien blog, qu'en fait, je n'avais jamais adoré ses premiers livres. Parmi tous ceux que j'ai lus jusqu'à Robert des noms propres que j'ai trouvé indigeste du début à la fin, seuls deux de ses romans m'avaient particulièrement plu, le reste m'ayant distraite, sans plus. Bon, en réalité, il faut en compter trois, avec Hygiène de l'assassin dont je garde un très bon souvenir (mais est-il fiable ? hmmm).

jeudi 6 avril 2017

CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC


CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC

Après La Fabrique pornographique, je me devais de poursuivre mon exploration de cette collection innovante et audacieuse combinant BD et sociologie, en enchaînant cette fois-ci, pour faire un peu sérieux, sur un sujet moins frivole et a priori plus rébarbatif, les coulisses du bâtiment. Car oui, que se passe-t-il derrière les palissades d'un chantier de construction ? Et c'est justement parce qu'on ne s'en pose pas vraiment la question, le sujet ne fleurant pas vraiment le passionnant et parce que cela nous touche de si loin, que je trouvais intéressant qu'un ouvrage se penche sur la question et sur le sujet qui laissait du coup pressentir dénonciation de l'exploitation et autres irrégularités diverses et variées.

Claire BRAUD


CHANTIER INTERDIT AU PUBLIC

lundi 3 avril 2017

CYRANO DE BERGERAC


CYRANO DE BERGERAC

Su-per-be !
C'est le mot que j'ai lâché dans un soupir de ravissement à la toute dernière phrase de ce texte fabuleux, et honnêtement, il se suffit à lui-même pour résumer tout le bien que j'ai pensé et l'émerveillement que j'ai ressenti à la lecture de cette pièce qui m'a fait vibrer tout le long, mais j'entends d'ici Cyrano s'indigner : "Ah ! Non ! C'est un peu court jeune femme ! On pouvait dire... Oh ! Dieu !... bien des choses en somme..."

Et c'est vrai, mais comme je n'ai pas sa verve et que je n'ai pas le talent de "pouvoir dire les choses avec grâce", on se contentera de quelques exclamations qui ne rendront certes pas justice à l'excellence de cette pièce, mais ça vient du coeur :

Edmond ROSTAND


CYRANO DE BERGERAC