mardi 28 décembre 2021

11.22.63


11.22.63

( 22/11/63 )

La dernière fois que j'ai lu un King, c'était il y a 8 ans, avec Dôme, et à ce moment-là, je disais déjà que ça faisait un peu plus de 10 ans que je n'avais pas ouvert un King. 😆 Il faut dire que j'avais eu ma grande période King à cette époque-là et je garde encore un souvenir fort de Misery, Le Fléau, La Ligne verte, La Part des ténèbres, j'en passe, sans oublier les livres publiés sous son pseudo, Richard Bachman. Puis il a eu la faiblesse de faire dans les oeuvres un peu trop commerciales et creuses à mon goût, aussi je me suis désintéressée de ses derniers romans.

La parution de 22/11/63 avait cependant de nouveau ravivé mon intérêt pour King. J'étais vraiment curieuse de ce roman qui semblait soulever l'enthousiasme général. J'avais prévu d'en faire mon prochain King mais Dôme lui est passé devant suite à la diffusion télévisée très alléchante d'Under the Dome adapté de ce roman.

jeudi 23 décembre 2021

THE PROMISED NEVERLAND - TOMES 17 À 20


THE PROMISED NEVERLAND - TOMES 17 À 20

Et voilà une série manga enfin finie, une ! 🥳 20 tomes de fidélité tout de même ! 🎉 Et un peu plus de deux ans de patience pour enfin tourner la dernière page. 😅 
D'ailleurs, j'en profite pour affirmer que c'est la dernière fois que je me lance dans une série manga de 20 tomes, ou en cours pour une durée indéterminée (c'était le cas quand j'ai commencé celle-ci) car 20 tomes ou plus, c'est bien long. L'idéal est 6 tomes max mais je reste à l'aise jusqu'à 12 tomes. Au-delà, je préfère passer à l'animé si vraiment l'intrigue vaut le détour.
Pour en revenir à cette série, comme je le dis déjà depuis plusieurs tomes, à ce stade, tout ne sera que galimatias ou spoilers pour qui n'aurait pas lu au moins le premier tome mais je ne peux me passer de mon petit mémo perso habituel précédé d'un bref avis à chaud par tome. C'est parti !

mardi 14 décembre 2021

TROIS ÉTAGES


TROIS ÉTAGES

traduit de l'hébreu par Jean-Luc Allouche

Je m'aventure assez rarement dans les rayons de la littérature israélienne car je crains toujours de ne pas vraiment m'identifier, que les considérations et la vie des personnages soient trop éloignées de la mienne pour que je m'y retrouve. J'appréhende aussi une histoire chargée de traumatismes, et puis la guerre, les conflits toujours, ombre planante pouvant surgir à tout moment au tournant d'une page. Et je ne sais pourquoi, j'imagine aussi une littérature très... littéraire, intellectuelle, sérieuse, qu'on lit plus pour s'élever que se détendre. 
Alors pourquoi m'embarquer ici ?

J'aimais beaucoup le concept de ce roman articulé autour de la vie de voisins d'immeuble pour "esquisser le portrait d'une société meurtrie par les affaires politiques et traversée par une profonde crise identitaire". Ça me semblait assez accessible pour mon intellect timoré quand il s'agit d'Israël, et potentiellement amusant, du moins divertissant, cette incursion dans l'intimité des foyers.

Eshkol NEVO

 

vendredi 10 décembre 2021

L'HOMME GRIBOUILLÉ


L'HOMME GRIBOUILLÉ

Cet album m'a longtemps intriguée : le titre, la couverture avec ce personnage mystérieux et inquiétant, et surtout l'enthousiasme des lecteurs à sa parution. Autant dire que j'en attendais beaucoup.

Graphiquement et narrativement, j'ai dû me laisser apprivoiser au début, mais ça n'a pas été trop compliqué, les deux étant incontestablement de l'ordre du grandiose même si l'on en doute au début.^^ On voyage dans le noir et blanc avec une dominante de noir, sombre en tout cas, gris, épais et épuré, qui colle parfaitement à l'atmosphère nimbée de mystères du récit - un petit côté Sin City en moins graphique, dans les émotions suscitées, qui ancre vraiment une ambiance mystique, hypnotique en tout cas. J'ai beaucoup aimé le rendu de Paris sous la pluie, l'atmosphère de la ville, ses bâtiments... 

Serge LEHMAN

 

mardi 7 décembre 2021

LE NOUVEAU


LE NOUVEAU

traduit du japonais par Sophie Refle

Je n'ai pas résisté longtemps au dernier Keigo Higashino, un de mes auteurs japonais chouchous. Après le fantastique Les Miracles du bazar de Namiya, il renoue ici avec le genre policier mais en s'essayant à un style encore différent de sa série avec le physicien (que j'adore !). 
La base de l'intrigue est assez classique : une femme a été retrouvée étranglée dans son appartement à Tokyo, au coeur d'un vieux quartier traditionnel, et Kaga, "le nouveau", récemment muté dans le commissariat du quartier, mène l'enquête. 
La structure de l'intrigue est plus originale : au fil de ses investigations, Kaga (visualiser un jeune Colombo japonais^^), comme pour simplement se familiariser avec son nouvel environnement, rend visite à différents commerces et familles du quartier, qui sont eux-mêmes sous le poids de secrets ou mystères, pas forcément liés au meurtre, que notre fin limier ne manquera pas d'éclaircir en passant.