dimanche 29 décembre 2013

2013 en bref et prévisions 2014


2013 en bref (mouahaha, je ris après avoir terminé mon billet - faudra que je revois la notion du bref...), c'est le déménagement de mon ancien blog sur cette nouvelle plateforme. Le procédé étant longuet et rébarbatif vu que je rapatrie chaque article un par un, j'ai arrêté le transfert il y a 6 mois par là. Résultat, il me reste près de 2/3 de l'ancien blog à déménager. Ceci se fera au fur et à mesure, sur 10 ans s'il le faut... Rien ne presse plus vraiment, ce blog a à peu près retrouvé la structure de l'original, des livres en moins certes, mais cela me convient ainsi pour l'instant.

Conséquences de tout cela, moins de lectures au premier semestre, ceci allié en plus à un ralentissement général de l'activité de lecture par manque de temps, de concentration, d'envie aussi. À trop voir de livres à portée de main dans mon environnement professionnel, ça m'avait, bizarrement, repue des livres. Heureusement, je suis en train de guérir de cette étrange maladie et les envies de lecture sont de nouveau bien là, même si le temps me fait toujours défaut...

jeudi 26 décembre 2013

LE SINGE DE HARTLEPOOL


LE SINGE DE HARTLEPOOL

Ça faisait longtemps que j'étais curieuse de cette BD qui avait soulevé un enthousiasme général sur la blogo, et je dois dire que j'en attendais énormément, sans savoir quoi précisément, mais je ne doutais pas que j'aurais moi aussi un coup de coeur.

Je le repère enfin à la bib', et là, première déconvenue, je ne le trouve pas très épais. Bon, ça m'arrangeait qu'il ne fasse pas 500 pages mais il me semblait que j'allais le finir en 30 minutes (je me suis même tâtée à le lire sur place), et un coup de coeur en 30 minutes, j'avais un doute. Je feuillette, deuxième déconvenue, peu de dialogues, beaucoup d'images muettes dans des cases assez larges. Bon, ça m'arrangeait aussi qu'on ne soit pas dans le blabla mais bon, là ce n'était plus à 30 minutes que j'évaluais la lecture, mais à 20 minutes en comptant large. Un coup de coeur de 20 mn ? Ça me paraissait franchement court pour pouvoir développer toute la batterie d'émotions qui mènent vers le cri du coeur.

Wilfrid LUPANO


LE SINGE DE HARTLEPOOL

LES VIEUX FOURNEAUX - 1

UN OCÉAN D'AMOUR



lundi 23 décembre 2013

L'INGÉNIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE - 2


L'INGÉNIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE
TOME 2

traduit de l'espagnol par Louis Viardot


Comme je m'étais régalée avec le tome 1, il était impensable que je n'enchaîne pas avec le tome 2 un jour ! C'est chose faite grâce à cette lecture commune avec Keisha, et du coup, youloulou danse des fesses, je peux dire que j'ai enfin lu cet incontournable de la littérature espagnole qui était en projet LAL depuis bien 15 ans ! (comme quoi, il n'est pas impossible que j'arrive au bout de mes PAL/LAL avec un peu de patience^^)

Don Quichotte donc, c'est ce vieil hidalgo qui se croit investi du devoir de "ressusciter et de rendre au monde l'ordre oublié de la chevalerie errante" en se dédiant à la "défense des royaumes, la protection des demoiselles, l'assistance des orphelins, le châtiment des superbes", ceci car il a trop lu de romans sur le sujet et qu'à force, cela lui a cuit le cerveau.

samedi 21 décembre 2013

LE SILENCE DE NOS AMIS


LE SILENCE DE NOS AMIS

Voilà une BD estampillée "coup de coeur de la bibliothèque" dont le titre m'a tout de suite attirée tellement il est parlant, évocateur. Il est en fait extrait de cette citation de Martin Luther King :

"Au bout du compte,
nous ne nous souviendrons
non pas des mots de nos ennemis...
... mais du silence de nos amis."

Le résumé de l'éditeur m'a ensuite convaincue que cette BD allait me passionner par son sujet :
"Houston, 1967. En plein mouvement des droits civiques, Jack, reporter cameraman blanc pour une chaîne locale, se lie d'amitié avec Larry, un jeune professeur noir. Les deux hommes et leurs familles vont tenter de se rapprocher malgré les préjugés de toute une société, alors en proie à de grands changements. [...]

Nate POWELL


LE SILENCE DE NOS AMIS

dimanche 15 décembre 2013

LES ÉVAPORÉS


LES ÉVAPORÉS

Un livre qu'il me tardait de lire, dont j'ai souvent entendu le plus grand bien, et dont le sujet ne pouvait que me parler puisqu'il porte sur le Japon ! Le teaser sur le bandeau de la couverture rendait par ailleurs le sujet assez intrigant :
"Ici, lorsque quelqu'un disparaît, on dit simplement qu'il s'est évaporé."

Je ne m'attendais pas vraiment à ce type de récit dont le genre est assez indéfinissable, à mi-chemin entre documentaire social et fiction, enquête policière et histoire d'amour, le tout empreint d'une certaine sensibilité, et je dois dire que dans l'ensemble, je suis plutôt agréablement surprise même si je suis loin de la révélation et du coup de coeur. Le récit se lisait bien, j'y trouvais beaucoup d'éléments instructifs et intéressants, mais j'étais toujours un peu dans l'attente de quelque chose.

Thomas B. REVERDY


LES ÉVAPORÉS

mercredi 11 décembre 2013

L'ANNÉE DU LIÈVRE - TOME 2


L'ANNÉE DU LIÈVRE

               TOME 2 - NE VOUS INQUIÉTEZ PAS

Pour bref rappel, à travers cette trilogie (le tome 3 est à paraître), Tian, l'auteur, raconte l'histoire de sa famille sous le régime des Khmers rouges. Comme bien d'autres familles cambodgiennes, ils sont contraints de quitter Phnom Penh en avril 1975 quand les khmers rouges s'emparent du pouvoir et s'appliquent à purger le pays de ses anciennes élites et de sa population bourgeoise et intellectuelle. Démunis et forcés à l'exode dans les campagnes, survivants dans la confusion, nos exilés réalisent que leur vie est menacée par ce nouveau pouvoir en place.

Dans ce tome-ci, nos familles ont été déportées dans un village par la milice khmère afin d'être rééduquées selon la doctrine imposée par Angkar (l'organisation).

dimanche 8 décembre 2013

UNDER THE DOME


UNDER THE DOME

( DÔME )

Ça faisait une plombe que je n'avais pas ouvert un Stephen King, un peu plus de 10 ans environ, alors qu'il fut un temps où je me frottais les mains à la vue d'un de ses titres.
Je garde encore un souvenir fort de Misery, Simetierre, La part des ténèbres, Le fléauLa ligne verte, j'en passe, sans oublier les livres publiés sous sous pseudo Richard Bachman. J'avais adoré Les régulateurs, La peau sur les os, entre autres. C'était l'époque du grand King. Un grand talent de conteur, une imagination débordante, un maître du thriller qui a l'art de faire palpiter le coeur du lecteur.
Puis, dans le milieu des années 90, je commençais à trouver ses oeuvres un peu trop commerciales et creuses, je n'y retrouvais pas l'esprit King. Je me souviens du dernier qui m'avait déçue et fait tourner définitivement la page, Sac d'os.

mercredi 4 décembre 2013

COMMENT TROUVER L'AMOUR À CINQUANTE ANS QUAND ON EST PARISIENNE


COMMENT TROUVER L'AMOUR À CINQUANTE ANS QUAND ON EST PARISIENNE

(ET AUTRES QUESTIONS CAPITALES)

Voilà un livre que j'avais repéré chez Keisha il y a quelques mois et dont le titre s'est tout de suite imprimé dans ma tête comme "à lire absolument" (en même temps, c'était un ordre de Keisha, et les ordres de Keisha, c'est comme des ordres de Jedi des fois...).

Un titre on ne peut plus attractif quand on est soi-même parisienne et que le sujet est une des plus grosses préoccupations de la capitale (hormis le prix d'un peu tout), quelque soit l'âge. Preuve en est, j'ai tout de même mis sept mois à mettre la main dessus à la bib' car il était toujours emprunté alors qu'il est dans pas moins d'une vingtaine de bib' parisiennes !

Pascal MORIN


COMMENT TROUVER L'AMOUR À CINQUANTE ANS QUAND ON EST PARISIENNE

samedi 30 novembre 2013

MES PETITS PLATS FACILES BY HANA - TOME 1


MES PETITS PLATS FACILES BY HANA - TOME 1

Non, il n'y a pas que les chats qui m'attirent irrésistiblement en roman, BD ou livre illustré. Il y a également tout ce qui touche à la cuisine. C'est un univers qui me fait facilement fantasmer en tant que bonne gourmande mais piètre cuisinière, et les BD en particulier, non seulement me font voyager gustativement, et rêver, mais me donnent toujours l'impression que cuisiner est simple et que moi aussi je pourrais réaliser ces plats.

J'avais particulièrement aimé À boire et à manger de Guillaume Long (ouhla j'y pense, il me faut le tome 2 !!), Aya conseillère culinaire, un manga en 5 tomes, Le viandier de Polpette, un autre manga en 2 tomes, Petite forêt, et Le gourmet solitaire qui m'a plus ou moins réconciliée avec Taniguchi.

KUSUMI Masayuki


LE GOURMET SOLITAIRE

MES PETITS PLATS FACILES BY HANA - TOMES 1

LES RÊVERIES D'UN GOURMET SOLITAIRE

dimanche 24 novembre 2013

THE END OF YOUR LIFE BOOK CLUB


THE END OF YOUR LIFE BOOK CLUB

( LE PARFUM DE CES LIVRES QUE NOUS AVONS AIMÉS )

Attirée par l'idée que ce récit offrait un échange autour des livres entre une mère et son fils qui lui tient compagnie pendant ses séances de chimiothérapie, j'avais cru comprendre que ces livres allaient les aider à traverser les épreuves de la maladie en leur permettant d'aborder ces sujets délicats et préoccupants qu'on peut avoir du mal à exprimer dans ces moments difficiles.
C'est beaucoup plus large que ça en réalité car nos deux lecteurs lisent une diversité de livres qui alimentent leurs conversations sur tout type de sujets, de réflexions et d'interrogations qui vont au-delà des questions liées aux épreuves de la maladie.

Will SCHWALBE


THE END OF YOUR LIFE BOOK CLUB

mercredi 20 novembre 2013

LA LETTRE À HELGA


LA LETTRE À HELGA

traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson


ou "L'élégance du berger islandais", aurais-je envie d'ajouter en sous-titre !
Car cette lettre, la confession amoureuse d'un éleveur de brebis du fin fond de sa campagne islandaise, livre les pensées brutes, bourrues et coquines de ce dernier, avec une telle élégance qu'on ne peut manquer s'ébahir devant cette verve empreinte de poésie, et s'amuser de l'apparente incompatibilité du fond et de la forme !

"Mais moi, je dépendais de toi. Je l'ai compris, là, à te voir dressée dans la lumière de la lucarne, blanche comme la femelle du saumon tout juste arrivée sur les hauts-fonds, embaumant l'urine et les feuilles de tabac."

"Tes yeux brillent dans le regard implorant des brebis affamées. Je contemple la toile dans le coin de la fenêtre où un rayon de soleil miroite sur le dos vert d'une mouche."

Bergsveinn BIRGISSON


LA LETTRE À HELGA

dimanche 17 novembre 2013

L'ÉTRANGE CAS ORIGAMI YODA


THE STRANGE CASE OF THE ORIGAMI YODA

( L'ÉTRANGE CAS ORIGAMI YODA )

traduit de l'anglais (États-Unis) par Natalie Zimmermann


Repéré chez Mélopée, voilà un roman jeunesse qui me semblait assez original et déluré pour que j'y trouve mon compte. Un livre qui semblait associer références à Star Wars (moi qui adore cet univers !), humour décalé, dérision, second degré, tout en s'adressant aux jeunes lecteurs, un titre intrigant, une couverture amusante, tout cela a agi sur moi telle la Force irrésistible du Jedi !

La 4è de couv' ne laisse d'ailleurs aucun choix :

Tom ANGLEBERGER


L'ÉTRANGE CAS ORIGAMI YODA

dimanche 10 novembre 2013

EN MÊME TEMPS, TOUTE LA TERRE ET TOUT LE CIEL


A TALE FOR THE TIME BEING )

traduit de l'anglais (États-Unis) par Sarah Tardy

Quand, intriguée par le nom de l'autrice (moi dès que c'est un poil japonais...) et par la couverture, je parcours rapidement la 4è de couv' et que je lis :
"Dans la lignée de Murakami, un bijou littéraire original, inspiré des "I-Novels" japonais, porté par une construction virtuose"
... je me dis, ouais, c'est un peu too much là... le gros argumentaire de ventes par excellence... Le titre ne me motive pas beaucoup en plus...

Quand, tout de même curieuse (c'est que, dès que ça touche le Japon...), je demande à un collègue qui l'a lu de quoi ça parle ("une femme retrouve le journal d'une ado échoué sur une plage, et au fur et à mesure de sa lecture, entame des recherches pour en savoir plus sur elle..."), je me dis, mouais... chais pas trop... - le journal d'une ado, bof - la quête de cette femme intriguée par le récit de cette ado, moaf...

Ruth OZEKI


EN MÊME TEMPS, TOUTE LA TERRE ET TOUT LE CIEL


lundi 4 novembre 2013

LE CAS EDUARD EINSTEIN


LE CAS EDUARD EINSTEIN

Avant de lire ce roman, pour moi, Einstein (Albert), c'était "juste" (méga guillemets) un génie, un peu facétieux (cf sa célébrissime photo quand il tire la langue).
A travers ce livre, j'ai découvert un être humain plein de lourds secrets et de douleurs, avec qui la vie ne fut pas tendre. On le sait, il a dû fuir l'Allemagne nazie pour les États-Unis, mais ces derniers, loin d'être accueillants, n'ont pas facilité son intégration. L'époque était au racisme virulent, on se méfiait entre autres des Juifs, et par ailleurs, Einstein défendait la cause des Noirs et s'opposait à la ségrégation. Suspecté d'alliance communiste et d'espionnage, et ce, encore davantage pendant la guerre froide, puis accusé d'une certaine responsabilité dans la guerre du nucléaire, ses ennemis dans les hautes sphères de la politique et les médias ne le laissaient jamais vraiment tranquille.

Laurent SEKSIK


LE CAS EDUARD EINSTEIN

vendredi 1 novembre 2013

PERSONAL RECOLLECTIONS OF JOAN OF ARC


PERSONAL RECOLLECTIONS OF JOAN OF ARC

( LE ROMAN DE JEANNE D'ARC )

Quelle surprise de découvrir que Mark Twain était à ce point fasciné par Jeanne d'Arc qu'il a fait un roman de son histoire! Il lui vouait une telle admiration qu'il avait même remis le manuscrit original de ce roman au Musée de la Tour Jeanne d'Arc à Rouen, où l'on peut y voir une copie d'une partie de ce manuscrit.

Il dira même de ce roman :
"I like Joan of Arc best of all my books and it is the best, I know it perfectly well. And besides, it furnished me seven times the pleasure afforded me by any of the others : twelve years of preparation, and two years of writing. The others need no preparation and got none."

Mark TWAIN


PERSONAL RECOLLECTIONS OF JOAN OF ARC

mardi 29 octobre 2013

LIAR GAME - TOMES 12 ET 13


LIAR GAME - TOMES 12 ET 13

Je viens de réaliser que ça fait plus de deux ans que j'ai commencé cette série et qu'à ce jour, je n'en suis qu'au tome 13 et elle est encore en cours d'écriture, ou de traduction (parution du tome 16 en novembre !!).

Ça commence à faire longuet, surtout qu'ici, le "jeu des chaises musicales" qui a débuté à la fin du tome 10 ne se termine qu'au tome 13. Trois volumes donc autour de cette épreuve, qui, si elle m'a enthousiasmée au départ, a fini par me lasser un peu sur la fin à force de faire durer le suspense, et malgré le lot de retournement de situations propres aux épreuves du Liar Game, il est toujours impensable que le duo Akiyama/Kanzaki ne s'en sorte pas indemne.

jeudi 24 octobre 2013

TREMBLER TE VA SI BIEN


TREMBLER TE VA SI BIEN

traduit du japonais par Patrick Honnoré

"Aïe aïe", m'exclamais-je sur FB, "gloussements de dinde incontrôlés et rictus de hyène hilare dans le métro", alors que je découvrais cette terrible Yoshika dans toute sa splendeur ! Les toutes premières pages m'avaient pourtant fait frémir car je trouvais le style maladroit, j'avais l'impression que c'était mal écrit (mal traduit ? m'étais-je même demandée), et je craignais la mauvaise pioche dans ce qui m'avait pourtant paru un récit totalement dans mon créneau.
En fait, cette impression de mal écrit, c'est tout simplement la façon dont Yoshika s'exprime, un style très oral donc, direct et spontané. Elle s'exprime comme elle pense, sans calcul, le rendu est donc assez brut et souvent surprenant à en être interloqué, et en même temps, il se dégage de cette désinhibition une réelle fraîcheur. L'âme à nue, elle ne cherche ni à plaire, ni à convaincre, elle est à prendre telle quelle, et une fois que je l'ai accepté, j'ai trouvé ce récit tout bonnement hilarant !

WATAYA Risa


TREMBLER TE VA SI BIEN

lundi 21 octobre 2013

COMPLÈTEMENT CRAMÉ !


COMPLÈTEMENT CRAMÉ !

Comme j'ai rêvé de ce livre après m'être bien bidonnée avec Demain j'arrête ! du même auteur ! Danse de la joie et youloulou même, quand il est entré en ma possession. Frottements de mains en anticipant le temps passé dans les transports accompagnée de cette lecture qui me divertirait sans nulle doute de la grisaille parisienne. Sans compter que j'ai souvent lu que les lecteurs de ces deux romans avaient préféré celui-là au précédent. Ce dernier abordait avec un humour fort cocasse les turpitudes d'une jeune trentenaire bien de notre temps. Rien de très fin, plutôt léger, mais efficace dans sa mission de divertir. Ça me convenait.
Celui-ci annonçait le même type d'humour, autour de cinquantenaires cette fois-ci, avec en bonus plus dans le rôle principal, un entrepreneur anglais débarquant en France pour se faire engager comme majordome. Ça pouvait en effet être drôle et amusant. Grandes attentes donc tout en situant bien ce roman dans la catégorie léger, divertissant, sans plus.

lundi 14 octobre 2013

PLUTO - TOMES 1 ET 2


PLUTO - TOMES 1 ET 2

Me voilà de nouveau embarquée dans une énième série manga... Mais celle-ci, ça faisait un moment qu'elle était dans ma LAL, sa réputation aidant, et huit tomes en tout, c'est gérable !

Ce n'est pas sans appréhension que je me suis embarquée dans cette lecture cela dit (j'avais d'ailleurs limité les emprunts aux deux premiers tomes, persuadée que cela serait suffisant), la notion de "thriller palpitant" annoncée en couverture ne surpassait pas ma crainte de lire une intrigue qui m'avait l'air chaotique, violente (impression en feuilletant rapidement), avec un univers très masculin, et qui semblait avoir très peu à m'offrir en fin de compte.

C'était sans compter la mystérieuse magie des mangas qui, à 90%, arrivent toujours à me captiver quoiqu'ils racontent, car dès les premières pages, toutes mes appréhensions se sont envolées pour faire place à une grande curiosité pour cette intrigue qui se développait sous mes yeux.

URASAWA Naoki


PLUTO - TOMES 1 ET 2

PLUTO - TOMES 3 ET 4

PLUTO - TOMES 5 ET 6

PLUTO - TOMES 7 ET 8

jeudi 10 octobre 2013

HEADING OUT TO WONDERFUL


HEADING OUT TO WONDERFUL

( ARRIVE UN VAGABOND )

J'écrivais sur FB, deux minutes après avoir tourné la dernière page (enfin, cliqué le dernier clic) (lu sur Kindle...) :
"J'ai eu un passage "en mode dubitative" avec Arrive un vagabond, après lui avoir trouvé un certain charme au départ, et finalement, à la fin, je suis quand même assez remuée - en mode "hochement de tête approbateur et admiratif"."

La version extensive serait celle-ci :
Alléchée par les réactions d'une collègue qui s'enthousiasmait d'avoir enfin trouvé le livre qui ne lui tombait pas des mains depuis le début de l'année, soupirant du plaisir de lire cette écriture, ralentissant sa lecture au fur et à mesure qu'elle se rapprochait de la fin, il n'en fallait pas plus pour me décider à me plonger à mon tour dans ce roman qui, entre parenthèses, a eu le prix des lectrices Elle cette année.

Robert GOOLRICK


HEADING OUT TO WONDERFUL

dimanche 6 octobre 2013

SMALL WORLD


SMALL WORLD

traduit de l'allemand (Suisse) par Henri-Alexis Baatsch

Ça faisait longtemps que je voulais lire un Martin Suter, pas forcément ce titre mais il tombait bien puisqu'il compte 10 lettres (cf en bas de billet pourquoi cela avait son importance ^_^).
Voilà qui est fait donc et je dois dire que je suis agréablement surprise de cette découverte. Martin Suter a l'art de raconter simplement sans jamais vous lasser, alors même que vous ne savez pas bien où vous allez atterrir. Son univers est confortable, et tout en créant un climat de confiance, de petit récit tranquille, il sait donner à son intrigue des airs de thriller en y distillant des interrogations et des doutes qui vous effleureront, puis s'insinueront de plus en plus dans vos pensées.

Martin SUTER


SMALL WORLD

ÉLÉPHANT

mercredi 2 octobre 2013

LA BANDE DESSINÉE


LA BANDE DESSINÉE

Bastien Vivès a encore frappé avec ce tome 6 de sa série BD poche où il se plaît, avec cynisme, dérision, et loin des conventions, à se plier à une petite étude sociologique de nos contemporains, des plus inattendues et farfelues.

C'est la bande dessinée qui est passée au crible cette fois-ci, et vraiment, je ne m'attendais pas à ce que ça puisse être aussi drôle ! L'auteur n'hésite pas à se mettre en scène avec auto dérision, en n'étant franchement pas tendre avec lui-même et en se prêtant même un rôle d'auteur indigne (l'épisode de la dédicace est juste excellent !), preuve en est qu'il faut vraiment aborder cette série au 100è degré.

lundi 30 septembre 2013

ANTHRACITE


ANTHRACITE

traduit de l'italien par Jacques Barberi

Mon dieu, je ne me suis jamais autant embrouillée que dans ce livre au niveau personnages, dénominations, actions, événements et intrigues !

Ça faisait un moment que je voulais voir de quelle plume était fait ce Valerio Evangelisti, connu pour son cycle de l'inquisiteur Nicolas Eymerich, aussi quand on m'a recommandé Anthracite qui explore un tout autre univers, les jeunes États-Unis dix ans après la fin de la guerre de Sécession, et que la 4è de couv' indiquait "roman inclassable aux multiples clés, western à l'italienne digne de Sergio Leone, lecture sociale et politique des origines de l'Amérique moderne", je n'ai pas hésité une seconde.

Valerio EVANGELISTI


ANTHRACITE

mercredi 25 septembre 2013

GONE GIRL


GONE GIRL

( LES APPARENCES )

Très très difficile d'en parler sans trop en dire, d'ailleurs il est possible que je sème ici des spoilers involontaires, mais difficile de faire autrement...
Déjà, mais cela a souvent été souligné, le titre français porte bien son nom (encore qu'il est différent du titre original qui oriente moins). Pas un spoiler bien méchant donc, vu que le titre français annonce la couleur (une certaine couleur du moins) mais n'empêche, assez rapidement, j'avais entr'aperçu un des dénouements du récit. Cela dit, on croit tenir un bout de la ficelle, et en fait, on se rend compte que ce n'était que la partie émergée de l'iceberg (enfin, de la pelote...), et que la suite est pleine de surprises !

L'histoire, j'ose à peine en toucher un mot : on a un couple, Lui et Elle, Boy and Girl, Nick et Amy, et un jour, Elle, Girl, Amy, disparaît ! C'est le début de notre thriller.^_^

Gillian FLYNN


GONE GIRL

vendredi 20 septembre 2013

LES CHINOIS SONT DES HOMMES COMME LES AUTRES


LES CHINOIS SONT DES HOMMES COMME LES AUTRES

Le monde comprend mal les Chinois, surtout dans cette ère de grande mutation économique et sociale. Qui sont-ils exactement ? À quoi aspirent-ils ?

Une des réponses de l'auteur, Zheng Ruolin, correspondant permanent en France d'un quotidien de Shanghai, illustre assez bien le fait qu'éclairer notre lanterne n'est pas une mince affaire (malgré le titre ^^).
"Il faut toujours garder à l'esprit le fait que le peuple chinois forme, avec ses histoires et ses géographies multiples, infiniment variées, une sorte de puzzle gigantesque et mouvant. Un puzzle qu'il convient de recomposer en permanence si l'on veut finir par découvrir le visage authentique de la Chine et de ses populations."

J'avoue que lire ce livre m'a fait le plus grand bien. Je n'ai jamais été vraiment été fascinée par la Chine pour ma part. Une indifférence peut-être liée au fait que, finalement, en étant bien implantés partout, les Chinois se sont complètement fondus dans notre paysage quotidien.

ZHENG Ruolin


LES CHINOIS SONT DES HOMMES COMME LES AUTRES

lundi 16 septembre 2013

L'OSTIE D'CHAT - 3 TOMES


L'OSTIE D'CHAT - 3 TOMES

Quelle chance que la découverte de cette série BD québécoise au format poche ! Dépaysement garanti à travers les dialogues très oralisés et truffés d'expressions québécoises typiques qui m'ont demandé par moment un petit temps d'adaptation avant de pouvoir décoder de quoi qu'on causait ! Le contexte et les dessins aidant, la compréhension est toutefois rapide et aisée.

L'histoire est simple quoique multiple. "Du suspense, des drames, de la romance, du sexe, des dégâts et plein de folleries !!!" résume la couverture. Oui, il y a de tout ça, et bien plus encore. C'est un peu un feuilleton à la "Friends", au stade galère, avec un sosie de Joey Tribbiani incarné ici par Jean-Sébastien, et Jasmin, deux amis de longue date dont les rapports sont fragilisés par les différentes épreuves de la vie post-estudiantine, et surtout par des histoires de filles.  Et puis il y a Legolas, le chat, dont ils se partagent la garde, mais qui, malgré le titre, n'est pas omniprésent dans l'histoire (quel dommaaaage...).

ZVIANE ET IRIS


L'OSTIE D'CHAT - 3 TOMES

mardi 10 septembre 2013

Des lacunes à combler - challenge justifié ! :-)

Il va falloir que je me calme là car mine de rien, depuis quelques semaines, j'enchaîne les inscriptions aux challenges sans m'en rendre compte !

Cette fois-ci, je signe pour le Challenge des Lacunes proposé par Fersenette, qui court jusqu'au 15 juin 2014.

Grosso modo, ce sont les tops 100 des romans qu'il faut avoir lus absolument, généralement les "classiques" considérés comme incontournables, des romans et auteurs qui ont marqué le 20è siècle aux classico-classiques 100% classique des siècles antérieurs.

mercredi 4 septembre 2013

THE SLAP


THE SLAP

( LA GIFLE )

Un barbecue familial, quelques amis et collègues dans le lot. Un après-midi banal où se profilent pourtant déjà quelques tensions. Rien d'alarmant. Les rapports humains ordinaires avec leur lot de convivialité et de mesquineries. Et puis soudain, la gifle ! Qu'un petit garçon pénible et mal élevé reçoit d'un adulte qui n'est pas son père. Choc, consternation, stupeur et tremblements ! L'événement n'en restera pas là, et c'est à travers le point de vue de huit témoins que nous allons suivre le dénouement de cette affaire.

Enfin, pas très exactement, à ma petite déception. Car si effectivement l'intrigue pivote autour de cet événement qui ne laissera aucun des convives indifférents, et que les réactions les plus diverses y sont décrites, il n'apparaît finalement que comme une parenthèse dans le flot d'événements qui suit. Car la vraie gifle, de mon point de vue, c'est celle qui réveille chacun des personnages à la réalité de sa vie, à l'évolution de son rapport à l'autre, à sa place dans la société, le mettant face à ses démons, ses désirs, ses rêves, ses échecs et le choc de la réalisation.

Christos TSIOLKAS


THE SLAP

dimanche 1 septembre 2013

TRANSATLANTIC


TRANSATLANTIC

Un choix de thématique assez étonnant, qui n'était pas pour m'emballer au départ (l'idée d'un ou plusieurs récits autour de la traversée de l'Atlantique me laissait dubitative) mais c'était sans compter le talent de l'auteur, Colum McCann, pour tisser avec habileté des liens entre les différents récits de ce livre, croisant la petite histoire avec la grande, la fiction avec la réalité. 
J'ai été franchement conquise et captivée (à mon grand étonnement) par le récit du premier vol transatlantique effectué par Alcock et Brown en 1919. J'ai aimé l'écriture de l'auteur ici, sa façon de narrer les événements et de nous y plonger en plein coeur.
Quant, ensuite, le deuxième récit enchaînait sur le séjour de Frederick Douglass en Irlande, ce célèbre esclave abolitionniste venu plaider la cause des siens de l'autre côté de l'Atlantique, je jubilais, cette période noire de l'histoire étant l'une de celles qui me touchent particulièrement. Je me suis par contre sentie moins concernée par le récit suivant, incarnant George Mitchell, malgré son importance historique, mais dans l'ensemble, tout cela a suffit à me confirmer que Colum McCann était un "grand" (c'est mon premier McCann en passant).

Colum McCANN


TRANSATLANTIC

mercredi 28 août 2013

L'AMOUR


L'AMOUR

Enfin j'ai réussi à mettre la main sur le tome 3 de cette série de BD poches assez délirante dont je raffole !

Après Le jeu vidéo et La famille, Bastien Vivès se penche ici sur la thématique de l'amour. Qu'on ne s'attende pas à retrouver ici tendresse et romantisme ! L'auteur, loin des conventions, traite le sujet avec une certaine dérision qui pourra en décontenancer certains. Pour apprécier cette série, et en particulier ce tome, il faut aimer le 100è degré et ne pas se choquer d'un cynisme qui frôle souvent l'irrévérencieux. Personnellement, c'est ce qui me plaît dans ces BD poches. Le côté cru, trash et décomplexé. Les délires de l'auteur y sont tellement audacieux dans leur façon de bouleverser notre petite tranquillité que je m'en délecte.

vendredi 23 août 2013

LA CUISINE TOTALITAIRE


LA CUISINE TOTALITAIRE

traduit de l'allemand par Max Stadler et Lucile Clauss


"Si quelqu'un devait avoir la bonne idée de rédiger un livre de cuisine internationale, il devrait faire face à de nombreux clichés. Aujourd'hui, tous les enfants savent qu'un Italien ne pourrait pas se passer une seule journée de pâtes, que les Français ne laissent aucune grenouille passer sans lui sauter dessus et que les Allemands meurent de faim sans kebab. Dans cette gastronomie de préjugés, mes compatriotes ne sont pas en reste. [...] La vraie gastronomie russe réside principalement dans son art de la boisson. Le seul plat qui corresponde vraiment aux clichés sur les Russes et leur cuisine nationale est la vodka, qui est bien souvent considérée comme un plat principal en soi."

Voilà qui donne le ton ! Bien que ce passage soit extrait des annexes en fin d'ouvrage, j'ai trouvé qu'il illustrait bien l'esprit de ce livre.

mardi 20 août 2013

LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE


LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE

traduit du suédois par Caroline Berg


Ce livre, bizarrement, je ne le sentais pas, dès le début, malgré son titre détonnant et sa couverture avec ce vieux mis en scène pour faire sourire, le tout prometteur de drôlerie, cocasserie, d'humour grinçant, tout ce que j'aime habituellement en réalité. Mais voilà, quelques débuts de pannes de lecture ici et là, l'été arrivant, l'envie de léger avec, ce livre me semblait faire l'affaire pour un moment de lecture détente. Sans compter que cela me fait rajouter un auteur suédois dans mes rayons, et qui plus est, catégorie humour !

Me voilà donc plutôt bien disposée en ouvrant le livre, et pourtant, signal d'alarme strident, dès les premières pages, je ne le sens toujours pas, voire même, je sens l'ennui poindre quelques pages plus loin...

Jonas JONASSON


LE VIEUX QUI NE VOULAIT PAS FÊTER SON ANNIVERSAIRE

vendredi 16 août 2013

THE GOOD FAIRIES OF NEW YORK


THE GOOD FAIRIES OF NEW YORK

( LES PETITES FÉES DE NEW YORK )


Je dois dire qu'au début, l'idée de lire une histoire autour de petites fées écossaises shootées au whisky ne m'enthousiasmait pas plus que ça, mais j'étais tout de même assez curieuse pour lui donner enfin sa chance.
Quelle erreur d'avoir tant tardé ! Ça aurait été vraiment dommage de passer à côté car autant le dire tout de suite, j'ai adoré, à ma grande surprise !
Dès les premières lignes, j'ai été séduite par le ton du récit et par l'humour déployé par l'auteur, Martin Millar, dans tout l'absurde de situation. Très vite, j'ai adhéré aux différents personnages et à l'intrigue en elle-même. Ça faisait longtemps que je n'avais pas lu une histoire aussi jubilatoire, divertissante, truculente et touchante. On ne s'ennuie pas une seconde et j'étais presque triste de tourner la dernière page !

Martin MILLAR


THE GOOD FAIRIES OF NEW YORK

dimanche 11 août 2013

PARIS, LE RETOUR !


PARIS, LE RETOUR !

Je rigolais toute seule récemment en faisant mes courses, car alors que j'emballais mes achats dans mon sac au fur et à mesure que la caissière les passait, j'ai eu une pensée pour J.P. Nishi et sa remarque tout à fait avisée dans cette "suite" de À nous deux, Paris !, par rapport au fait de devoir ranger nos courses nous-mêmes au supermarché, chose inconcevable au Japon. Le stress que cela peut générer en effet, quand on s'empêtre avec ses courses et qu'on doit payer en même temps, alors que la queue s'allonge !^^ (enfin, cela ne stresse pas tout le monde, certains savent bieeeen prendre leur temps...).

Autant dire que j'ai dévoré ce deuxième opus d'un Japonais à Paris qui m'a autant amusée que le premier. Il y eut même des moments "hyène hilare" !^^

mercredi 7 août 2013

Challenge Littérature du Commonwealth en passant par le Québec en septembre !

Et voilà, c'est dit, publié, signé ! Dès aujourd'hui-maintenant-toutdesuite, je remets ça ! Ça faisait vraiment longtemps que je ne m'étais pas lancée dans ce type de défi.

Il faut dire que j'ai beaucoup de mal à résister aux challenges type "Tour du monde", même s'il ne s'agit d'explorer que deux-trois pays ou continents sur l'ensemble.

Me voilà donc embarquée pour le challenge "Littérature du Commonwealth" proposé par Alexandra de La Bouteille à la Mer, qui durera jusqu'au 2 juillet 2014. Plus de détails en cliquant sur le logo ci-dessous :


De quoi me permettre d'élargir davantage mes horizons littéraires principalement côté Australie, Nouvelle-Zélande et Inde.

dimanche 4 août 2013

DEMAIN J'ARRÊTE !


DEMAIN J'ARRÊTE !

Voici typiquement le genre de roman léger qu'il me prend de lire de temps à autre et que je comptais savourer pendant mes vacances. La couverture annonçait la couleur (le chat à bonnet péruvien a beaucoup influencé mon choix^^), je m'attendais donc à du divertissant et drôle sans en espérer davantage vraiment, aussi quelle ne fut ma surprise de me rendre compte que j'étais en train de dévorer ce récit 2 jours avant le grand départ et que je risquais fort de me retrouver sans lecture une fois sur place ! C'est ce qui est arrivé, malgré tous mes efforts pour faire traîner cette lecture !

Autant dire que j'ai bien adhéré à ce récit donc, bien qu'il m'ait fallu tout de même passer l'épreuve des 5 ou 6 premiers chapitres avant de me laisser aller dans l'histoire et d'en accepter tout le délire qui frôle parfois le grotesque.

Gilles LEGARDINIER


DEMAIN J'ARRÊTE !

COMPLÈTEMENT CRAMÉ !

jeudi 1 août 2013

LA BLOGOSPHÈRE


LA BLOGOSPHÈRE

Encore une de ces BD poche de Bastien Vivès dont je suis assez friande ! Après Le jeu vidéo et La famille, voici La blogosphère, 4è tome de cette série. Titre qui n'a pas manqué attiser mon intérêt doublement puisque la blogosphère, depuis que je blogue, est une terminologie qui me fait beaucoup sourire !

Qu'on se détrompe tout de suite cela dit, quand Bastien Vivès parle de la blogosphère, il ne parle pas de la blogosphère littéraire, mais des blogs BD, un tout autre univers, un tout autre concept, une toute autre problématique, ou occasionnellement, des "blogs de fille" (une séquence excellente, en passant, à pleurer de rire !).

Il étend par ailleurs la notion à celle de toutes ces technologies du web, les réseaux sociaux, Facebook, Twitter, etc, qui font maintenant partie de notre paysage quotidien et dont on peut difficilement se passer pour communiquer de nos jours, geek ou non.

dimanche 28 juillet 2013

LA VIE COMMENCE À 20H10


LA VIE COMMENCE À 20H10

Un titre accrocheur et intrigant, une couverture à la Bagieu/Motin qui présage un récit dans l'air du temps et un univers un peu chick-litien, comédie drôle et tendre à l'américaine, ce qui n'a pas manqué attiser ma curiosité dans la mesure où l'auteur est mâle ET français, une blogosphère plutôt enthousiaste, et hop, me voilà embarquée à mon tour dans la découverte de ce roman que j'avais assimilé divertissant, léger, détente, un poil bluette, exactement ce qu'il me fallait alors que je traversais une période peu favorable à la lecture.

Des sentiments partagés en cours de lecture :
- tout d'abord, ce n'est pas du tout de la chick-lit façon bluette. Me voilà surprise d'être surprise d'être un poil déçue (j'aime la chick-lit bluette, moi ?!?).
- le ton n'est pas à l'humour. Bon, on n'est pas dans la tragédie non plus mais le ton est assez sérieux et les personnages principaux manquent de folie pétillante et de ces fameux travers humains dans lesquels on se plaît à se reconnaître (ou pas) et qui nous amusent tant.

Thomas RAPHAËL


LA VIE COMMENCE À 20H10

mardi 23 juillet 2013

WALKING DEAD - TOME 7


WALKING DEAD

                Tome 7 - DANS L'OEIL DU CYCLONE

Incredible, I know, mais après avoir boudé cette série un certain temps (1 an et 1 mois exactement) pour cause de scènes insupportables et inadmissibles au tome 6, j'ai fini par céder à la curiosité de lire la suite.
Il faut dire que les auteurs n'en ont rien à faire de ma sensibilité ni de mes coups de gueule et que la série suit son cours tranquillou. On en est au tome 17 je crois, le 18 est à paraître en septembre, et bon, même si je clame et re-clame que je ne suis pas la fan-type de cette série, la curiosité du dénouement de l'histoire reste bien présente, et le fait que la série en soit à son 18è tome m'intrigue forcément... (c'est que je prends un sacré retard en plus...)

Premier soulagement, je ne me suis pas perdue au milieu des personnages à la lecture des premières pages, j'ai vite retrouvé mon monde et mes repères, qui est qui, qui fait quoi, où quand quoi qu'est-ce...

lundi 22 juillet 2013

IKIGAMI, PRÉAVIS DE MORT - TOME 10


IKIGAMI, PRÉAVIS DE MORT - TOME 10

Enfin le dernier tome, et surtout, enfin une série achevée côté manga (ce qui me laisse libre cours pour en entamer une nouvelle^^) !

Une fin qui m'a laissée comme sur ma faim, légèrement déçue. Pas forcément prévisible mais sans grande surprise, sans originalité, plutôt comme on pourrait s'y attendre. Dommage car la série m'avait convaincue dès ses premiers tomes et présentait un intérêt croissant de tome en tome, ce qui me laissait espérer un final un peu plus marquant.

Un petit rappel du pitch pour résumer le contexte : "Que feriez-vous s'il vous restait 24 heures à vivre ? Pour rappeler à tous la valeur de l'existence, une loi a instauré l'Ikigami, une sorte de préavis de mort qui ne laisse qu'une journée de répit à celui qui le reçoit..."

dimanche 14 juillet 2013

CERTAINES N'AVAIENT JAMAIS VU LA MER


THE BUDDHA IN THE ATTIC

( CERTAINES N'AVAIENT JAMAIS VU LA MER )

traduit de l'anglais (américain) par Carine Chichereau


La quatrième de couv' est parfaite. Je l'ai pourtant lue en diagonale de nombreuses fois mais quelque chose me retenait de me précipiter. Les mots "poétique", "incantatoire", "choeur antique", entre autres... Pas trop ma tasse de thé à première vue comme ça, et pourtant, j'ai adoré précisément cette écriture dont la description dans la présentation de l'éditeur, est, à mon grand dam, parfaitement exacte !

De même, les nombreux avis enthousiastes sur la blogosphère m'ont plus freinée que tentée. Et pourtant, passionnée que je suis par tout ce qui touche de près ou de loin le Japon, ce livre était clairement pour moi ! Écrit par une Américaine d'origine japonaise. Un récit qui témoigne de la vie de ces Japonaises contraintes par la misère de quitter leur pays au début du XXè siècle, pour une vie qu'elles croient meilleure aux États-Unis, promises chacune à un homme qu'elles ne connaissent pas...

Julie OTSUKA


CERTAINES N'AVAIENT JAMAIS VU LA MER

mercredi 26 juin 2013

WILT - 1


WILT - 1

Ça faisait un moment (une dizaine d'années...) que j'avais repéré les livres de Tom Sharpe mais c'était toujours sans sentiment d'urgence, moi qui adore pourtant le barré/loufoque/humour british. Je pense qu'il y a eu une époque où j'en ai beaucoup lus dans ce rayon, aussi j'avais dû le catégoriser "énième auteur dans le genre, varions donc les plaisirs."

La mort de l'auteur et des avis enthousiastes sur la série Wilt glanés ici et là (notamment sur son humour ravageur) (l'argument tout de même imparable chez moi) ont été le déclic pour que je me décide enfin à découvrir cet univers.

Verdit : pas de hyène hilare ici mais un bon moment de lecture, divertissant, un peu lent au démarrage (ou moi un peu longue à la détente). Il y eut des passages épiques qui m'ont tiré quelques sourires mais pas de franche rigolade ou de ricanements déments comme ça peut me prendre à la lecture de textes bien barrés.

Tom SHARPE


WILT - 1

lundi 17 juin 2013

THERMAE ROMAE - TOMES 4 ET 5


THERMAE ROMAE - TOMES 4 ET 5

Une série qui commence à s'éloigner de son concept de base et qui prend une tournure frôlant un poil le grotesque et le capillotracté (même si ça l'était déjà à la base...).

L'auteure, Mari Yamazaki, le reconnaît elle-même. Ça m'amusait d'ailleurs qu'elle réalise et concède que ça dérivait vers le "grand n'importe quoi" (ses propres mots^^).
"On est donc sorti du manga d'"étude comparée des bains" pour arriver à du grand n'importe quoi, mais que voulez-vous, l'envie a germé en moi d'élargir considérablement le champ de la comparaison entre la Rome antique et le Japon, bref, de ne plus me limiter aux bains."

lundi 10 juin 2013

L'INGÉNIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE - 1


L'INGÉNIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE 
TOME 1

traduit de l'espagnol par Louis Viardot

Petite fierté perso déjà pour avoir ENFIN réussi à caser cette lecture qui sommeillait dans ma vieille LAL.
De Don Quichotte, je ne connaissais pas grand chose en fait, à part cette image de noble gâteux en proie à des délires chevaleresques et chargeant des moulins à vent qu'il prend pour des géants féroces, son fidèle écuyer Sancho Panza à ses côtés, et la belle Dulcinée dans ses pensées.

On pourrait dire qu'une fois qu'on sait ça, on sait tout sur le personnage et sur le récit, car effectivement, pour résumer brièvement, Don Quichotte est un vieil hidalgo qui a perdu un boulon et qui est convaincu, à force d'avoir lu des romans de chevalerie, que le monde n'est qu'aventures et romances dignes des plus grands chevaliers errants dont lui-même fait partie, et que sa mission est de sauver la belle du danger, secourir les faibles "en risquant son bras et sa vie" (ce qui donne lieu, en passant, aux scènes les plus cocasses), et que si la réalité semble autre, comme s'évertue à lui clamer son entourage, cela est l'oeuvre d'enchantements les plus subtils, élaborés par de nuisibles mages (ouioui, on nage vraiment en plein délire avec DonQui !).

Miguel de CERVANTES


L'INGÉNIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE - 1

L'INGÉNIEUX HIDALGO DON QUICHOTTE DE LA MANCHE - 2

jeudi 30 mai 2013

LIAR GAME - TOME 11


LIAR GAME - TOME 11

Au tome 10, je quittais nos équipes et nos héros sur l'épreuve des chaises musicales, un jeu revisité dans le cadre du "Liar Game" et dont le concept est juste démentiel, comme la plupart des épreuves depuis le début du récit.

25 chaises sont au départ cachées sur l'île sur laquelle se trouvent nos adversaires. Le but est donc de pouvoir les repérer avant le début de la partie, mais l'île est tellement grande et le temps imparti tellement court qu'il faut dès le départ élaborer les bonnes stratégies.

Ce tome 11 se poursuit donc sur cette nouvelle épreuve et nous introduit de nouveaux adversaires redoutables qui donnent du fil à retordre à nos habitués.

mercredi 22 mai 2013

POURQUOI LIRE ?


POURQUOI LIRE ?

Charles Dantzig réussit ici l'incroyable prouesse d'explorer en 76 courts chapitres les (bonnes ou mauvaises) raisons de lire.
Une question qui parlera forcément aux lecteurs que nous sommes et à laquelle j'étais assez curieuse des réponses que l'auteur pourrait y apporter. Curieuse, et en même temps, inquiète, car je craignais un peu le côté moralisateur et peu original "lire c'est bien" dont je n'avais nul besoin. J'ai été tout de suite rassurée de voir que la question, somme toutes assez personnelle, s'ouvrait sur des réflexions diverses et variées autour de la lecture, du lecteur, du livre et de l'écrivain.

Cela commence par les premiers souvenirs de lecture de l'auteur, et je dois dire qu'il m'a tout de suite séduite car je me suis totalement reconnue dans ses premiers pas de lecteur et l'identification immédiate me l'a vite rendu sympathique.

Charles DANTZIG


POURQUOI LIRE ?

dimanche 19 mai 2013

À BOIRE ET À MANGER - TOME 1


À BOIRE ET À MANGER - 1

Qu'un livre me donne furieusement envie d'aller à Budapest même si cette ville ne figure pas dans mon top 10, c'est concevable.
Qu'il me donne envie de courir m'acheter un moulin à ail alors que je vivais très bien sans jusqu'ici, c'est déjà assez étonnant. 
Mais qu'il me fasse saliver à la description d'une salade de tomates toute bête, ça, c'est fort ! ("recette au meilleur rapport temps passé/goût que je connaisse avec les pâtes à l'ail et à l'huile d'olive", dixit l'auteur, Guillaume Long - forcément, c'est convaincant) !!

C'est toute la force de cette BD extra dont j'ai beaucoup aimé le concept, l'humour et les idées de recettes simples. L'auteur est un passionné de gastronomie, enfin, plus précisément, du manger simple mais bien manger, et qui a envie de partager cette passion, on le ressent, c'est un vrai plaisir. C'est un bon vivant dont l'enthousiasme devant la bonne cuisine est hautement communicatif, alors forcément, on passe un très très bon moment de lecture.

Guillaume LONG


À BOIRE ET À MANGER - TOME 1

À BOIRE ET À MANGER - TOME 2


jeudi 9 mai 2013

Le tag du "Qui aime bien châtie bien" :-)


Quand Coccinelle et Philippe m'ont décerné cet Award, au début, j'ai cru qu'on m'aimait.
J'en fus fort émue et j'envoyais des bénédictions par écran interposé à mes bienfaiteurs.

Et puis j'ai découvert la longue tâche qui m'attendait...

- écrire 11 choses sur moi
- répondre aux 11 questions de Coccinelle et Philippe
- empoisonner désigner à mon tout 11 blogueurs et leur décerner cet Award.
- se venger leur poser à mon tour 11 questions

Première question, à qui voudra : euuuh, pourquoi 11 ? (véridique : j'offre un livre à qui me fournira une réponse qui tienne la route^^)

mercredi 8 mai 2013

FABLES 13 : LE ROYAUME ÉTERNEL


FABLES 10 : THE GOOD PRINCE

( FABLES 13 : LE ROYAUME ÉTERNEL )

Que ça devient difficile de parler de cette série sans en dévoiler les grandes lignes !

Au tome 12, Lancelot du Lac faisait son apparition et intégrait le récit en cours, participant lui aussi à cette guerre des Fables contre l'Adversaire. Nous le retrouvons dans ce tome-ci (la version originale regroupe d'ailleurs les tomes 12 et 13 français) au côté de Gobe-Mouche (le légendaire Prince-Crapaud), devenu Ambrose 1er après une longue série d'épreuves.
Ce dernier rebâtit son royaume (le fameux royaume éternel du titre), Haven, au sein même de l'Empire, et le protège de sa puissante magie que lui confère l'armure de Lancelot (lire pour comprendre... et suivre...^^).
Bien sûr, l'Adversaire ne l'entendra pas de cet oreille et lui envoie ses troupes pour le terrasser.

mercredi 24 avril 2013

LE VIEIL HOMME AUX DIX MILLE DESSINS


LE VIEIL HOMME AUX DIX MILLE DESSINS

                                 LE ROMAN DE HOKUSAI

Repéré chez Loo, j'étais assez curieuse de lire ce roman qui retrace, sous forme de mémoires, la vie de Hokusai, ce fameux peintre japonais né en 1760 et mort à près de 90 ans, connu entre autres pour ses magnifiques illustrations du mont Fuji et de paysages marins.

Il signait lui-même le "Vieillard fou de dessin" vers les dix dernières années de sa vie.

J'ai aimé les passages où il décrit sa vision de l'art, ses ambitions, son rapport au dessin, à la peinture, aux modèles qui l'inspirent. C'est précisément ce qui m'intéressait, à vrai dire, quand j'ai abordé ce livre.


"Un livre est une chose vivante, qui possède ses qualités propres, et le grand art, lorsqu'on est illustrateur, est de lui donner de l'esprit."


"Peindre inlassablement le même sujet permet d'en avoir une compréhension approfondie, d'en pénétrer tous les secrets."


Mais j'ai trouvé que ces passages étaient finalement assez peu nombreux, ce qui m'a un peu frustrée...