dimanche 17 mai 2009

RESTE AVEC NOUS PETITE SOEUR !


RESTE AVEC NOUS PETITE SOEUR !

traduit du finnois par Geneviève Sellier-Leclercq


Quelle émotion en rouvrant les pages de ce livre qui m'avait tant marquée dans mon enfance et que j'ai dû lire au moins 20 fois à l'époque!
  
Aïno est une petite Finlandaise de 6 ans que ses parents ont confiée à une famille suédoise pendant la guerre (le livre a été écrit en 1947) alors qu'elle n'avait que 2 ans. En Suède, elle grandit dans un environnement aisé et mène une vie de petite princesse, chérie par ses parents adoptifs. Elle n'y manque de rien en terme matériel et affectif, et, avec le temps, oublie sa famille en Finlande.
À la fin de la guerre, Aïno doit pourtant retourner en Finlande pour retrouver les siens. Si ces derniers sont surexcités par ces retrouvailles, Aïno ne comprend pas qu'elle doive vivre avec ces gens qui lui sont complètement étrangers. Elle ne reconnaît pas ses parents, ni ses frères et soeurs, elle ne comprend pas leur langue, leur vie n'a rien du faste qu'elle a connu en Suède, ce sont des villageois qui ont connu les privations de la guerre et qui suent quotidiennement dans leur ferme pour reconstruire leur vie.

Que de dépaysement pour Aïno qui ne se sent aucune affinité avec ces inconnus malgré l'affection qu'ils lui manifestent, et qui, à travers une correspondance régulière, implore sa mère adoptive suédoise de venir la chercher. Que de déchirement pour la mère d'Aïno qui se sent impuissante face aux souffrances de sa fille. A tel point qu'elle finit par accepter l'adoption définitive de sa fille par la famille suédoise.
Entre temps, cependant, les liens ont fini par se tisser entre Aïno et sa famille, et petit à petit, elle prend goût à sa nouvelle vie dans son village natal, si bien que quand sa mère adoptive vient finalement la chercher, Aïno ne sait plus à quelle mère ni à quel pays se vouer!
  
Superbe histoire, forte en émotions, terrible, terrible! C'est un récit d'une grande richesse thématique et d'un réalisme impressionnant, la psychologie des personnages est finement exposée, de la mère adoptive à la mère d'Aïno, deux femmes qui n'ont rien d'autre en commun que leur amour pour Aïno (leur confrontation finale est vraiment déchirante!), en passant par les frères et soeurs qui souffrent aussi de la situation, au père d'Aïno, en retrait mais non moins affecté, et Aïno elle-même, dont on ressent tout le désarroi.
J'ai adoré relire les chapitres où elle commence à s'adapter petit à petit à son nouvel environnement, à comprendre le finnois, à vouloir communiquer et se mêler aux autres, c'était déjà un de mes passages préférés à l'époque, ainsi que la fin, aaah cette fin, bouleversante, terrible, terrible! 

J'ai noté qu'il y avait énormément d'humour aussi dans ce livre, j'avais complètement oublié cet aspect de l'histoire, ça m'a presque surprise, avec le frère, Pentti, en particulier, quel phénomène alors celui-là! Plein de "sisu", l'ardeur passionné des Finlandais! (vi parce qu'on en apprend beaucoup sur la culture finlandaise aussi à travers ce roman)
Ah! Et puis ces illustrations typiques de la collection Rouge et Or, c'était quelque chose! 

À l'époque, cette histoire m'avait laissé une empreinte vraiment forte - jusqu'à me hanter aujourd'hui (à tel point qu'on a dû me l'offrir pour mon anniversaire l'année dernière car je soûlais mon entourage avec) - et, en la relisant maintenant, je remarque que je ne suis pas aussi bouleversifiée qu'à l'époque - je vieillis mal je trouve, je deviens de plus en plus insensible, je m'émeus plus difficilement - mais j'adore toujours autant cette histoire, je la trouve formidablement et intelligemment racontée.
(bon, enfin, j'ai dit que je n'étais pas AUSSI bouleversifiée qu'à l'époque mais ça m'a quand même bouleversifiée (mais moins donc) (juste pour être claire) ^_^).

Quel dommage que ce livre soit aujourd'hui épuisé car je ne manque pas de m'épater du fait qu'il ne se passe pas un jour sans qu'une personne n'ait recherché ce titre sur le net et soit tombée sur mon blog par la même occasion.
Forcément des nostalgiques comme moi! Ouhou! Coucou! ;-)

Après La petite fille au kimono rouge, il ne me reste plus qu'à compléter mon tour de mes lectures jeunesse les plus marquantes par un détour vers L'histoire d'Helen Keller, et après je serai en paix.:-)

L'auteur
Où je découvre - après de vaines recherches sur le net qui ne répertorie aucune biographie de l'auteur en français, - qu'Aili Konttinen a été assassiné en 1969, frappé de coups de pied et étranglé par un jeune homme de 19 ans par pure vengeance! Ce dernier aurait été son élève et ne lui aurait jamais pardonné le fait de l'avoir obligé à mangé à la cantine scolaire et de lui avoir mal appris à lire. 
Bon ceci est basé sur une assez mauvaise traduction d'un article de Wikipedia en finnois, il est donc tout à fait possible que j'ai mal compris l'affaire, retenons donc plutôt que Aili Konttinen (1906-1969) était un professeur et écrivain finlandais, et que ses livres, traduits dans plusieurs pays, ont joui d'une grande popularité.

EDIT 09/09/2020 Il s'avère qu'en fait Aili Konttinen était une femme !
Ci-après le lien vers une biographie plus enrichie qui mentionne par ailleurs une autre cause de décès : https://booknode.com/auteur/aili-konttinen

50 commentaires:

  1. Jamais entendu parler de ce livre, mais cette collection a bercé ma jeunesse. Nostalgie... j'ai lu X fois petite princesse et le comte de Monte cristo...Bref, cette histoire a l'air bien "forte" pour un gamin!

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    1. Je ne sais plus à quel âge je l'avais commencé... 8 ans peut-être... C'est vrai qu'en le relisant aujourd'hui, je suis étonnée d'avoir pu saisir à l'époque les enjeux de ce récit et d'avoir pu m'identifier à la petite Aïno aussi bien sans avoir pourtant vécu son histoire... Je ne me souvenais pas du contexte d'après-guerre par contre... Je m'étais vraiment attachée à l'adaptation progressive d'Aïno dans son nouvel environnement, je trouvais ça vraiment... extraordinaire... Aujourd'hui je me rends encore plus compte de la richesse de cette histoire dans les thèmes abordés, et c'est vraiment bien raconté.
      Tiens, je ne connais pas Petite princesse!?? Aaah comme je suis curieuse de lire ça!!!

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    2. Petite princesse c'est Ze clasiques de F Burnett. Une petite fille élevée en Inde laissée dans un pensionnat anglais par son père veuf, qui meurt , pauvre, et alors...

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    3. Hahahaha! Je viens de voir que ce roman était toujours édité! Super! Hop LAL! (comment ai-je pu passer à côté??!)

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    4. J'espère qu'il te plaira, c'est sympa mais pour ados quand même, mais je n'ai pas honte...

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    5. Je suis sûre que ça me plaira, le résumé me parle, limite j'ai déjà les larmes aux yeux.
      J'assume totalement mes goûts aussi!

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    6. Si on a les yeux mouillés, c'est parce que ça se termine bien, oui j'ai un petit coeur sensible aux happy end...

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    7. Les happy end dans ce contexte-là, ça me plaît bien aussi. Finalement ça nous ramène aux contes qui ont nourri notre enfance où, malgré les malheurs et les injustices, la jeune fille au coeur pur finit par voir le bout du tunnel. Ca fait du bien de rêver dans ce monde de brutes.

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  2. C'est teeellement agréable de relire ses livres d'enfance! C'est certain qu'ils ne peuvent pas nous toucher de la même façon mais c'est tout un voyage dans le temps! J'adorais l'histoire d'Helen Keller aussi, mais je ne connais pas du tout le livre dont tu parles!

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    1. Oui, vraiment très agréable, ça remue tellement de bons souvenirs - tu en sais quelque chose, n'est-ce pas? ;)
      Si je m'écoutais, je relirais bien aussi quelques Comtesse de Ségur. D'ailleurs je vais me noter Les mémoires d'un âne en relecture, c'est un de ceux que j'ai lus XX fois aussi!

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  3. J'ai moi aussi relu ce livre après l'avoir reçu en cadeau à Noël et j'ai pleuré dès les premiers chapitres ! Je suis toujours aussi bouleversée et émue par cette histoire, si ce n'est plus. Comme toi, j'en avais gardé un souvenir vivace depuis mon enfance et je suis très heureuse d'avoir pu le relire et de l'avoir dans ma bibliothèque !

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    1. C'est une histoire d'autant plus bouleversante que j'imagine que beaucoup de petits Finlandais et de parents sont passés par là à cette époque! Moi les larmes ne sont pas venues mais j'avais le coeur serré en redécouvrant les souffrances des uns et des autres. Mais quelle belle histoire au final! Surtout que Konttinen avait l'art de mêler la légèreté et l'allégresse à des thèmes aussi dramatiques.
      On a bien de la chance de l'avoir dans notre bibliothèque je crois! Là je suis déterminée à garder ce roman sur moi lors de mes futurs déménagements, où que j'aille!

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  4. Ah mais oui, c'est toute une époque là ! Que de souvenirs, ces livres que je trouvais chez mes grands parents lorsqu'ils me gardaient !

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    1. Oui, que de souvenirs! J'espère qu'il en traîne encore dans les greniers! C'est que ça ne se trouve plus très facilement des livres de cette collection.

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  5. Rhoo moi aussi, je l'ai lu ce livre étant petite fille, je le cherche désespérément ! Il est bien au chaud dans la bibliothèque de mes parents, j'aurais aimé le trouver pour ma petite fille, dans quelques années (enfin oui, quelques... elle a 13 mois -lol-) et surtout, j'aimerais le relire... j'avais adoré l'histoire, j'avais été émue, lors du premier mot d'Aïno prononcé en finlandais à la naissance du poulain !! Et le happy end ! Je ne le trouve plus nulle part... quel dommage !! Merci d'en parler dans ce blog !

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    1. Ah mais déjà il est au chaud dans la bibliothèque de tes parents, c'est plutôt une bonne chose! Quelle bonne idée de vouloir le faire lire à ta fille. Moi aussi je le ferai très certainement - enfin pour l'instant pas d'enfants mais bon...
      Merci pour cette visite, ça me fait toujours plaisir de croiser des connaisseurs de ce petit bijou de roman!

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  6. A cinquante ans quand je le relis, je pleure encore : nostalgie des émotions apportées par ce livre il y a bientot 40 ans

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    1. C'est fou l'effet que ce livre a sur nous, encore des années après! L'émotion reste toujours intacte, c'est extraordinaire!
      Merci pour ce petit témoignage!

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  7. Moi aussi ce livre m'a beaucoup marquée et je l'ai aussi relu des dizaines de fois. Je pleurais systématiquement. Mais j'en garde un souvenir ému. Qu'un livre vous touche à ce point est fantastique. Il m'a fait aimer la lecture.

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    1. "Qu'un livre vous touche à ce point est fantastique." Je ne saurais mieux exprimer ma pensée ! Merci pour ces belles paroles qui me touchent de façon très particulière. J'adore l'idée qu'on fasse partie de ce petit cercle (visiblement) restreint de lecteurs qui ont eu la chance de partager ce merveilleux moment de lecture, probablement vers la même époque.

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  8. Bonjour,
    J'ai lu lorsque j'étais enfant un livre qui me rappelle celui-ci. La petite fille s'appelait Aïno et le petit garçon, qui boitait, avait un surnom : Bancalon.
    S'agit-il du même livre ?
    Je vous remercie par avance
    Michel

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    1. Bonjour,
      J'ai l'impression qu'il s'agit d'un autre livre car je ne me souviens pas d'un petit garçon qui boitait ici, ni du surnom Bancalon.
      C'est intrigant s'il s'agit du même type de récit.

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    2. Bonjour,
      Merci pour votre réponse.
      J'ai trouvé du nouveau depuis. Ce livre, que j'ai lu à 8 ans (j'en ai 58 maintenant) s'appelle Aïno (comme le livre de Pierre Benoit). J'ai trouvé le nom de l'auteur en cherchant tout autre chose sur Internet. Il s'appelle Gabriel Maurière. J'avais adoré ce livre à l'époque.Mon gout pour la lecture vient en partie de ce livre. Il racontait donc l'amitié entre une petite finlandaise et un petit français boiteux, surnommé Bancalon.
      J'ai trouvé ce livre sur le bon coin, je l'ai commandé et l'attends avec impatience.
      A réception, je le lirai et vous tiendrai au courant. Dans le même temps,je vais me procurer "Reste avec nous petite soeur".
      Merci encore pour votre message.
      Bien cordialement,
      Michel

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    3. Bonsoir,
      Hé bien, j'ai envie de lire ce livre maintenant ! La thématique me plaît bien. Je trouve ça formidable que des livres puissent nous marquer dans notre enfance, au point de nous donner envie de les relire bien des années plus tard. J'espère que vous ne serez pas déçu avec Reste avec nous petite soeur. Je vais fouiner aussi de mon côté pour mettre la main sur Aïno.
      Amicalement

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    4. Bonjour,
      Je viens de recevoir mon livre, il est très beau, bien que passablement abîmé. Il est daté de 1953.Je voulais joindre un scan de la couverture et de la première page mais mes images n'ont pas d'url.
      Bien cordialement,
      Michel

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    5. Bonsoir,
      Vous pouvez héberger vos images sur Imageshack (ou un autre site) et obtenir ainsi un url.
      J'imagine votre émotion en recevant ce livre.
      Bonne lecture !

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    6. Bonjour, voici donc ces images. J'ai (re) commencé la lecture de ce livre.
      A bientôt,
      Michel

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    7. Bonjour, je reviens ici tardivement car je ne suis plus vraiment active sur ce blog. Les images ne s'affichent pas malheureusement.
      Bonne journée.

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    8. Bonjour,
      Effectivement, j'ai commis une erreur quelque part. Je recommence donc.
      J'ai, bien entendu, terminé la lecture de ce livre. J'avais peur d'être déçu, et bien non, j'ai retrouvé, avec émotion, toute une quantiété de vieux souvenirs.
      A bientôt,
      Michel

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    9. Bonjour et merci ! Ça donne envie !!

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  9. En recherchant ce livre , je suis arrivée sur votre site . J'avais adoré ce livre moi aussi , et je m'en souviens encore très bien ! C'était tellement triste , et exotique en même temps !
    D'ailleurs j'aimais beaucoup aussi la série des Susie et Solveig , beaucoup plus légère et qui se passait en Suède....

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    1. Ah ? Je ne connais pas cette série mais ça m'intéresse bien !

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    2. Susie et Solveig et le merveilleux cheval, qui s'appelait ??? "Reste avec nous petite sœur" m'a marquée tellement que lorsque j'en fais le résumé a mes proches, l'émotion me saisit toujours.
      Je ne trouve plus ce livre. Le
      mien est allé réjouir et émouvoir d'autres enfants, du moins, je l'espère.

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    3. C'est le meilleur destin qu'on puisse lui espérer.:)
      L'émotion me saisit aussi quand je retombe sur ce titre et que je lis des commentaires de personnes l'ayant lu enfant. C'est particulièrement bouleversant !

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  10. je cherche ce livre depuis des années
    je voudrais l'acheter ou même une copie papier
    merci de m'aider je serai vraiment tellement heureuse de pouvoir le relire

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    1. Je comprends, c'est un livre marquant si on l'a lu dans son enfance. Il faut guetter sur les sites comme Cdiscount, Priceminister, des fois il se retrouve miraculeusement en vente. On me l'avait offert par ce biais.

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  11. Je cherche ce livre depuis des années enfant je l'ai eu dans la collection rouge et or je voudrai tant le retrouver car il a marqué mon enfance et m'a donné le gout pour les pays scandinaves ... J'aimerai le relire comme il y a quelques décennies !!!!! Aidez moi

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    1. Comme je comprends cet engouement pour ce livre et cette envie de le retrouver ! Il faut guetter sur les sites marchands du type Priceminister. De temps en temps, il est de nouveau disponible à la vente.

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  12. J'ai 62 ans et je me souviens encore d'Aino ......mais est-ce le meme livre que RESTE AVEC NOUS PETITE SOEUR ....

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    1. Il semblerait (cf commentaires plus haut) qu'il existe un autre livre jeunesse avec un personnage du nom d'Aïno et qui a pour titre Aïno. Je pense que vous parlez de ce livre.

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  13. Moi aussi ce livre m'a marquée lorsque j'étais enfant. Je dirais qu'il fait partie de mon TOP 3 à côté des "Quatre filles du Dr. March" (Louisa May Alcott) et de "Quatre filles sur un mur" (Renée Manière). Eh oui, j'aimais les histoires de famille avec beaucoup de filles dedans! Pourquoi d'ailleurs n'y-a-t-il pas de féminin au mot "fraterie"? J'ai lu "Reste avec nous petite soeur" à huit ans en classe de CE1 où je l'avais emprunté à la bibliothèque de ma classe. Je n'ai jamais réussi à me le procurer par la suite (lorsque je l'ai cherché à l'âge adulte). Par contre je me permettrais une petite rectification: Aili Konttinen était une autrice et non un auteur. C'est triste qu'il n'y ait aucun article en francais sur elle. Tout ce que j'ai pu trouver était soit en finnois ou en suédois. Elle a quand même une mini-page sur le wikipedia allemand. Et là j'ai découvert qu'Aino s'appellerait (je mets un conditionnel quand même) Inkeri dans la version originale ... Le titre allemand lui a laissé son prénom: "Geh nicht fort, Inkeri!" (Littéralement: Ne pars pas, Inkeri!")
    Mille mercis en tout cas pour ce bel article qui met - et c'est fortement mérité! - ce très beau roman à l'honneur. Vous avez fait remonter plein de merveilleux souvenirs à la surface. J'ai pendant des années joué à être Aino dans notre grand jardin familial transformé dans mon imagination en campagne finlandaise. Quel beau pays que l'enfance et quel enrichissement que tous ces livres qui nous créent des paysages intérieurs!

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    1. Oooh je vais le préciser tout de suite dans mon billet qu'Aili Konttinen était en fait une femme !! Ça change toute ma lecture de sa très courte biographie que j'avais difficilement dénichée sur le net à l'époque. J'ai l'impression que ça s'est (très) légèrement enrichi depuis. En refouinant aujourd'hui sur le net, je suis même tombée sur une photo, et sur cet article qui mentionne une autre cause de décès : https://booknode.com/auteur/aili-konttinen (!!)
      Merci en tout cas pour cette remarque sur le sexe de l'auteur, ça a son importance tout de même !:) Et merci pour ce commentaire que j'ai pris énormément de plaisir à lire. Ça me ravit toujours de découvrir de nouvelles personnes qui ont lu ce roman et partagé les mêmes émotions que moi enfant à sa lecture.

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  14. Bonjour je suis à la recherche du titre d'un livre que j'ai lu dans mon enfance et dont j'ignore l'auteur. Il s'agissait d'une histoire qui se passait en Suède, je crois, dans laquelle il y avait une petite fille qui s'appelait Minne et un garçon Karel Kitters.

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    1. Bonjour, malheureusement ça ne me dit rien. De mémoire, le seul roman jeunesse nordique que j'ai lu dans mon enfance est Reste avec nous petite soeur.

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    2. Merci de votre réponse, je l'ai lu à la bibliothèque de mon école, mais jamais retrouvé à ce jour , d'autant plus que j'ai oublié le titre

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    3. Dommage, ça m'aurait intéressée de savoir de quel livre il s'agissait.

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  15. Ce livre est resté dans ma mémoire , mais curieusement , quand j’ai cherché à le retrouver sur le net, j’ai souvent hésité entre « reste avec nous, petite sœur » et « reviens chez nous, petite sœur » ! Signe de la douloureuse déchirure qu’a vécue Aïno entre ses deux familles si différentes ! J’aimerais vraiment retrouver ce livre, perdu ou donné lors de déménagements successifs 😢

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    1. Ça me fait toujours plaisir de trouver un commentaire sur ce livre qui aura donc marqué une ou deux générations.:) Quelques lecteurs du moins. On pourrait presque former un club, haha !

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  16. J’ai 70 ans et moi aussi je recherche ce livre qui m’avait bouleversé et que j’aimerais tant relire. J’ai retrouvé beaucoup de livres de la collection rouge et or mai pas celui la .

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    1. Il faut rester à l'affût. Parfois des offres ressurgissent, peut-être des greniers qui se vident. J'espère que vous aurez l'occasion de le relire !

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