dimanche 26 septembre 2004

SHUTTER ISLAND


SHUTTER ISLAND

Présentation de l'éditeur
"Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island se dresse un groupe de bâtiments à l'allure sinistre. C'est un hôpital psychiatrique dont les patients, tous gravement atteints, ont commis des meurtres. Lorsque le ferry assurant la liaison avec le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le Marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande des autorités de la prison-hôpital car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Œuvre incohérente d'une malade ou cryptogramme ? Au fur et à mesure que le temps passe, les deux policiers s'enfoncent dans un monde de plus en plus opaque et angoissant, jusqu'au choc final de la vérité.
Avec Shutter Island, Dennis Lehane est au sommet de son art."

 
Wouf! Je reprends mes esprits et je me lance!
J'ai mis du temps à rentrer dedans, mais à la fin, on est scotché et les neurones s'agitent. Et quand on y repense (car on y repense forcément après), tous les passages qui semblaient un peu longuets et pénibles car glauques, prennent tout leur sens. J'avais compris pour Sheehan une centaine de pages avant la fin mais pour le reste, je me suis faite avoir comme une bleue. Et encore maintenant, j'ai quand même des doutes sur l'affaire Teddy Daniels. On devient facilement parano dans un contexte comme ça.
Un livre qui se déguste après digestion de ses 300 pages, c'est là qu'on réalise sa quasi-perfection!

Petit PS : si je devais lire un autre Lehane, je choisirais bien un truc plus olé olé. Très bien Shutter Island  mais pas deux de suite du même genre (côté atmosphère).

2 commentaires:

  1. Je n'ai pas du tout aimé ce roman: les 300 premières pages sont soporifiques, les dialogues sont convenus et le duo de personnages m'a semblé sorti tout droit de ces nombreuses séries policières américaines. Et puis qu'est-ce que n'est noire! Même le style ne m'a pas entraîné. Bref, une grande grande déception pour moi.

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    1. Ah ça pour être noir, c'est noir!:) Et je me souviens avoir dû m'accrocher pour avancer dans ma lecture car effectivement c'est glauque, ça se développe lentement, mais je me suis sentie récompensée par la fin qui m'a mis une claque et qui, pour moi, justifie toutes les pages précédentes. Je m'étais même tâtée à le relire à l'époque mais bon, le temps passant, et d'autres livres se présentant à moi...

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