BEHOLD THE DREAMERS
( VOICI VENIR LES RÊVEURS )
Tout comme avec No Home, j'ai mis du temps avant de me lancer dans ce roman parce que, bien que ces thèmes autour de la place des Africains aux États-Unis m'intéressent fortement, l''impression d'effet de mode de cette littérature émergente après le phénomène Americanah m'a quelque peu refroidie, et peut-être aussi craignais-je quelques déceptions après Americanah.
L'histoire est bien différente ceci dit et l'intrigue me parlait d'emblée car elle me semblait proche d'une réalité que je pouvais bien me figurer.
Ici, on suit le parcours d'un couple camerounais qui essaie de réaliser leur rêve d'une vie meilleure aux États-Unis.
La chance semble leur sourire quand le mari, Jende, finit par trouver un job de chauffeur pour un riche banquier de Manhattan. Un boulot somme toute facile et pas si mal payé même s'il faut parfois s'asseoir sur sa fierté. Mais Jende doit absolument obtenir un visa de travail, sans ça, c'est l'expulsion. Neni, sa femme, quant à elle, poursuit vaillamment ses études dans l'espoir de devenir pharmacienne. La vie n'est pas simple tous les jours mais ils sont à deux doigts de réaliser leur rêve d'une vie meilleure selon leurs critères, et surtout d'assurer un meilleur avenir pour leur fils, Liomi. À part ce tracas de l'obtention d'un visa de travail sur lequel repose le sort de la famille, tout n'est pas si mal. Jusqu'à ce que la fatale crise des subprimes vienne bouleverser la vie de tous. Le rêve et la réalité se transforment alors petit à petit en cauchemar.
L'histoire est bien différente ceci dit et l'intrigue me parlait d'emblée car elle me semblait proche d'une réalité que je pouvais bien me figurer.
Ici, on suit le parcours d'un couple camerounais qui essaie de réaliser leur rêve d'une vie meilleure aux États-Unis.
La chance semble leur sourire quand le mari, Jende, finit par trouver un job de chauffeur pour un riche banquier de Manhattan. Un boulot somme toute facile et pas si mal payé même s'il faut parfois s'asseoir sur sa fierté. Mais Jende doit absolument obtenir un visa de travail, sans ça, c'est l'expulsion. Neni, sa femme, quant à elle, poursuit vaillamment ses études dans l'espoir de devenir pharmacienne. La vie n'est pas simple tous les jours mais ils sont à deux doigts de réaliser leur rêve d'une vie meilleure selon leurs critères, et surtout d'assurer un meilleur avenir pour leur fils, Liomi. À part ce tracas de l'obtention d'un visa de travail sur lequel repose le sort de la famille, tout n'est pas si mal. Jusqu'à ce que la fatale crise des subprimes vienne bouleverser la vie de tous. Le rêve et la réalité se transforment alors petit à petit en cauchemar.
C'est surtout à la lumière des cinquante dernières pages (la situation des personnages, leurs états d'âme, leurs réflexions, un côté intensément réaliste et bouleversant dans l'évolution de l'histoire et des personnages) que j'ai vraiment apprécié ce livre, sa portée et l'ambition de l'auteure, Imbolo Mbue. Les précédentes pages n'étaient pas moins captivantes et entraînantes mais plus classiques/clichées/romanesques (mais non moins plaisantes et intéressantes) dans ce qu'on pouvait en attendre.
Une lecture que j'ai redoutée au départ mais que j'ai fini par beaucoup apprécier. J'espère qu'Imbolo Mbue, travaille à son prochain roman. Je retrouverais avec plaisir son écriture fluide et agréable.
L'auteure
Née en 1982, Imbolo Mbue a quitté Limbé, au Cameroun, en 1998 pour faire ses études aux États-Unis. Elle vit aujourd'hui à Manhattan. Voici venir les rêveurs est son premier roman. Véritable phénomène avant même sa parution, encensé par la presse américaine, il remporte en 2017 le PEN/Faulner Award et le Blue Metropolis Words to Change Award.
Je l'ai commencé, mais sans doute trop près d'une lecture du même genre...
RépondreSupprimerOui, voilà, parfois il vaut mieux espacer sinon le risque c'est d'apprécier moins qu'on ne le pourrait, surtout si le souvenir du précédent est fort et marquant.
Supprimeroui, la littérature et le cinéma se sont trouvés des thèmes à la mode : les minorités ( noirs, femmes, homosexuels etc...). Pas inutiles, vu les résultats de certaines élections... En lisant le billet, je me disais encore un roman dont je n'ai pas du tout entendu parler et qui m'intéresse et en finissant de lire, je me suis dit encore un roman à ajouter dans ma liste des achats !!!!
RépondreSupprimerNon, pas inutiles. C'est vraiment bien que ces voix trouvent leur place, puissent s'exprimer et être entendues. Le problème à mon sens, ce sont toujours les médias et tout le battage qu'ils font autour, au risque, hélas, de lasser, et ce pour n'importe quel thème ou fait de société qui peuvent faire un peu sensation. C'est parfois plus nuisible qu'autre chose, surtout si les gens ne prennent pas le recul nécessaire.
SupprimerEnfin bref^^, ravie de pouvoir te lire prochainement sur le sujet.;-)
On en a parlé sur les logs à sa sortie. Je ois avouer que je n'ai pas encore lu Americanah... Celui-ci ne sera donc pas prioitaire pour moi...
RépondreSupprimerOh oui, commence par Americanah ! C'est un de mes grands incontournables.:)
Supprimerj'ai ce roman dans ma PAL audio ! Tu m'encourages à l'en sortir !
RépondreSupprimerN'hésite pas ! Je suis sûre que tu apprécieras cette lecture. Hâte de te lire à ce sujet !
SupprimerJ'avais apprécié aussi, parce que l'écriture est fluide, la thématique intéressante, et je te rejoins sur le fait que le roman acquiert de la densité vers la fin. Il m'en a juste manqué un peu sur l'ensemble du texte.
RépondreSupprimerOui, complètement d'accord avec toi sur tous ces points ! J'ai trouvé que le dernier tiers du livre se démarquait vraiment, comme si l'auteure avait enfin lâché les brides ou qu'elle arrivait enfin au moment du roman qu'elle attendait depuis le départ.
SupprimerJe n'est pas été emballé du tout par Americanah mais celui-ci me tente bien davantage !
RépondreSupprimerAh oui, je me souviens de ta tiédeur pour Americanah. Je pense que ce roman te conviendra mieux, en effet.:)
SupprimerUn thème qui me parle toujours, et j'ai aimé ce roman, et Americanah également...
RépondreSupprimerDans mes bras ! :)
SupprimerComme Jérôme ! Et je me demande même si je l'avais fini...
RépondreSupprimerC'est un roman qu'on adore ou qu'on rejette j'ai l'impression. Une personne de mon entourage l'avait aussi abandonné - à ma grande surprise car j'étais convaincue que ça lui parlerait.
SupprimerJe n'ai pas lu Americanah non plus et je ne sais plus où donner de la tête avec toutes les lectures qui m'attendent encore…
RépondreSupprimerHaha, c'est notre gros problème à nous les "gros" lecteurs.:) Mais je le vis bien mieux maintenant, en prenant de l'âge.;) Ça ne me stresse plus comme avant. Cette année, je vais peut-être même lire moitié moins que d'habitude, et vraiment, ça ne me fait plus ni chaud ni froid.
SupprimerJe ne connais pas, ni le titre ni l'auteur et je ne crois pas que ce soit mon genre...
RépondreSupprimerBonne soirée.
J'avoue, ce n'est pas cette lecture-ci que je te mettrais à tout prix entre les mains.;) Bonne semaine.
SupprimerUn livre que j'ai trouvé touchant et que j'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimerDaphné
Oui, c'est une histoire touchante prise dans sa globalité et à la lumière des cinquante dernières pages.
SupprimerAh ben... je suis en pleine audio lecture de ce roman que je me souviens avoir vu chez toi... Me voici donc à rechercher ton billet et ... dingue ! Je pensais avoir commenté ce billet récemment (quelques mois) et ça fait bientôt un an et 1/2. J'aime bien, mais c'est un peu longuet. j'en suis au moment du licenciement de Djende... je pense donc que l'enfer va vraiment commencer ! Ce que tu dis sur les 50 dernières pages m'encourage à y parvenir !
RépondreSupprimerC'est vrai que moi-même j'aurais pensé que ma lecture en était plus récente ! Je ne me souviens pas avoir souffert de longueurs mais je me demande si ton ressenti ne vient pas principalement de ta lecture audio. C'est ce qui me gêne avec les livres audio, ne pas pouvoir vraiment lire à son rythme, dépendre de celui du lecteur... En tout cas, tu es bien arrivée au stade critique où tout bascule et où tu trouveras peut-être les événements plus prenants.
SupprimerEt je découvre au passage que l'auteur est une femme ! J'étais persuadée du contraire !!!
RépondreSupprimerHaha, c'est vrai que le prénom est trompeur d'un point de vue européen. Moi je vérifie toujours avant (quand le prénom ne m'est pas familier) si l'auteur est un homme ou une femme.:)
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