mardi 13 décembre 2005

PRISONNIERS DU PARADIS


PRISONNIERS DU PARADIS

traduit du finnois par Antoine Chalvin

Quatrième de couv':
"Un avion qui fait un amerrissage forcé avec à son bord des sages-femmes et des bûcherons - à proximité quand même d'une île - cela n'existe que chez Paasilinna. Voici les naufragés qui s'organisent, chacun retrouvant vite ses habitudes : les Finlandais distillent de l'alcool et ouvrent le " Café de la jungle ". Les Suédoises mettent sur pied un centre de planning familial - n'oublions pas qu'il y a vingt-huit hommes et vingt-six femmes échoués sur la plage. Une plage de sable blanc bordée de cocotiers et où finalement, entre chasse, pêche et culture, la vie ne va pas être désagréable du tout. Au point que certains n'auront aucune envie de retrouver la " civilisation " quand un navire américain s'approche et que son commandant veut évacuer les joyeux naufragés.

Des problèmes aigus vont alors se poser et il faudra tout l'humour de Paasilinna pour tenter de les résoudre."

Mon premier Paasilinna...
Je ne sais pas trop comment le commenter... Je suis assez d'accord avec ce petit côté puéril dans la manière de raconter les événements chez cet auteur. Je ne sais pas si ça vaut pour tous ses romans mais celui-là, oui. Ce roman est une histoire vraiment simplette, avec une sorte de morale gentillette pour conclure, comme quoi la vie civilisée a tant de travers qu'on serait peut-être mieux à vivre sur une petite île à la manière des peuple primitifs. À ce propos, c'est par contre un très bon manuel de survie pour toute personne échouant par hasard sur une île déserte.

Écrit bien avant puisque publié dans les années 70, je n'ai pas pu, cependant, m'empêcher de penser à la série "Lost" qui a animé de nombreux samedis cet été. Série dont je préfère l'intrigue et les événements plus palpitants soit dit en passant.

4 commentaires:

  1. Chez cet auteur aussi beaucoup d'humour.

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    1. Parait-il... Il faudrait que j'en tente d'autres de lui car celui-ci ne m'avait pas vraiment convaincue.

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  2. Alors j'ai bien aimé ce roman-là, même si ce n'est pas mon préféré. J'ai aimé "le lièvre de Vatanen" et "la forêt des renards pendus" (qui traite un sujet grave : le suicide, d'une façon intéressante), je n'ai pas réussi à finir "Le bestial serviteur du pasteur Huuskonen", mais je pense m'y remettre. J'aime l'humour décalé de Paasilinna, le don qu'il a pour dépeindre des situations farfelues. Il fait beaucoup dans la provoc, mais ça ne me déplaît pas, tant que ça a un sens. C'est vrai que la morale des "prisonniers du paradis" n'est pas forcément très originale ni très élaborée, mais ce livre amène à se poser pas mal de questions aussi. Après tout, de quel droit évacuer de force des gens qui souhaitent vivre sur une île déserte loin de la civilisation ? Il amène aussi à se poser des questions sur ce qu'est vraiment la liberté dans nos sociétés "démocratiques"...

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    1. Je ne doute pas qu'il y ait plus de profondeur qu'il n'y parait dans ce roman mais vraiment ce livre ne m'avait pas transcendée, ni même vraiment amusée dans mon souvenir.
      Il faudrait vraiment que j'essaie un autre de ses romans car Paasilinna semble véritablement apprécié par ses lecteurs (et ce roman ne semble pas être le plus représentatif de ses oeuvres, ni le plus lu).

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