IKIGAMI, PRÉAVIS DE MORT - TOMES 6 À 9
C'est un peu ma résolution de fin d'année, qui m'est venue comme ça, essayer d'avancer un peu dans mes séries manga en cours, voire de les terminer.
Ce sera bientôt chose faite pour Une sacrée mamie, et Ikigami semble bien parti aussi car si je ne me trompe, la série totalise 10 tomes. Il me restera donc principalement Les Gouttes de Dieu (j'y travaille mais ça va prendre du temps), et Liar Game (là je suis plutôt motivée mais j'ai du mal à mettre la main sur les tomes...).
Cela faisait presque deux ans en fait que j'avais laissé cette série de côté, après avoir lu les cinq premiers tomes d'un coup. Dans mon souvenir, j'avais vraiment beaucoup aimé le concept que j'avais trouvé intelligent et bien développé, mais le sujet peut-être un peu trop glauque pour enchaîner rapidement sur la suite, même si le suspense était tel qu'il me tardait de connaître le dénouement de l'intrigue.
Le pitch pour résumer le contexte : "Que feriez-vous s'il vous restait 24 heures à vivre ? Pour rappeler à tous la valeur de l'existence, une loi a instauré l'Ikigami, une sorte de préavis de mort qui ne laisse qu'une journée de répit à celui qui le reçoit..."
J'avais déjà assez développé mon avis sur la série dans mon billet précédent, et il est toujours aussi positif ici, simplement je rajouterai que je n'ai pas ressenti cette fois-ci ce côté glauque et plombant qui m'avait un peu minée sur les premiers tomes, et pourtant, le principe est toujours le même. Fujimoto livre l'Ikigami à des jeunes, et on suit la réaction de ces derniers face à ce préavis de mort. Il m'a semblé que les histoires étaient plus positives, leur dénouement moins tragique, et surtout, chacune d'elle était particulièrement intéressante, mettant en avant des problématiques sociales à dimension universelle.
Par ailleurs, l'intrigue se focalise davantage sur les éléments "dégénérés", ceux qui remettent en question la loi de la prospérité nationale et donc l'Ikigami, ou ceux qui sont suspectés de douter du bien-fondé de ce système. Fujimoto fait partie de ce dernier lot et sera mis sous haute surveillance.
Ce qui est intéressant, dans ce nouveau rebondissement, c'est la bataille morale interne que se livre Fujimoto. Doit-il dénoncer les collègues qu'il suspecte ? A-t-il lui-même réellement la foi dans ce système dont l'injustice est flagrante? Quelle attitude adopter face au gouvernement quand on est aussi partagé ? Et comment peut-il douter et faire ce métier ?
Vers les derniers tomes, une autre problématique politique entre en compte, qui, elle, m'a laissé dubitative. Le Japon serait menacé d'une guerre imminente, dans laquelle devrait intervenir leur allié face à l'ennemi, la Fédération. J'avoue que là, j'ai à moitié suivi, et pourtant il semblerait que cet événement ait son importance pour la suite et impliquerait les éléments dégénérés.
A voir donc... La suite (et fin) "prochainement".
Sur ce coup là, mon encéphalogramme demeure plat.
RépondreSupprimer:D Je me doutais un peu. On est dans un tout autre registre que les Rougon-Macquart (encore que les Japonais seraient capables d'en faire des mangas !) Mais bon, j'ai mes missions perso que je continue vaillamment seule de mon côté.:D
SupprimerNoté pour le challenge, merci !
RépondreSupprimerSi tout roule, je pourrai publier mes derniers billets pour le Dragon à temps d'ici la fin du challenge. Je dois en avoir 6 encore à rédiger.
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