jeudi 24 novembre 2005

LE MIRACLE DU MANGUIER


LE MIRACLE DU MANGUIER

traduit de l'allemand (Autriche) par Jean-Jacques Pollet

Un roman frais, léger et fantaisiste, très plaisant à lire, l'auteur le qualifie lui-même de "littérature de distraction", et c'est tout à fait ça.
 
Ce qui m'a plu, c'est la mise en place et le développement de l'intrigue. Plein d'éléments énigmatiques ponctuent l'histoire et ce n'est que vers la fin que tout s'éclaire et que s'expliquent tous ces éléments. La solution est simple et exotique, limite gentillette, l'intrigue n'a rien de policier mais met en lumière la logique de tous ces événements que le lecteur a traversé et vécu avec le principal protagoniste.
Il y a quelque chose d'assez désuet et innocent dans cette manière de mener l'histoire, dans cette fantaisie, dans l'histoire elle-même, dans le contexte, les personnages, comme si le roman était le reflet d'une époque révolue qui ne ressemble plus à la nôtre, si complexe et étriquée.

L'auteur
Né à Prague, en Autriche-Hongrie, en 1882, dans une famille juive d'origine espagnole installée à Vienne en 1901, Leo Perutz publie son premier roman, La Troisième Balle, au sortir de la Première Guerre mondiale puis, devant l'Anschluss et la montée du nazisme, s'installe à Tel-Aviv. Considéré par Jorge Luis Borge comme un "Kafka aventureux", il s'est éteint en 1957.

2 commentaires:

  1. Je suis très amateur de Leo Perutz et je pense que la littérature de distraction peut parfois avoir beaucoup d'allure et de noblesse.

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    1. Tout à fait! J'ai un bon souvenir de cette lecture, quoiqu'en me relisant, je réalise que mes souvenirs concernant les détails de l'intrigue sont maintenant plus flous. Je comptais d'ailleurs, à l'époque, lire d'autres romans de cet auteur, mais le temps passant et d'autres lectures s'incrustant...

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