samedi 16 juillet 2011

CHARLIE AND THE CHOCOLATE FACTORY


CHARLIE AND THE CHOCOLATE FACTORY

CHARLIE ET LA CHOCOLATERIE )
  
Malgré ma foi en Roald Dahl depuis ma lecture de Matilda, et mon envie de lire tous ses livres, j'ai longtemps mis Charlie et la chocolaterie de côté, ayant vu le film de Tim Burton et pensant n'avoir rien à découvrir de l'histoire et ne pas être surprise.
Quelle erreur! J'avais oublié comme une adaptation de livre, aussi réussie et/ou satisfaisante soit-elle, pouvait légèrement différer du roman, ne serait-ce que dans l'esprit (et Tim Burton a cette touche bien personnelle qu'on connaît), et encore une fois, je me suis délectée ici du talent de conteur de Roald Dahl!

J'adore particulièrement d'ailleurs cet état où l'on aborde un livre sans grande conviction, et à peine la première page lue, on se retrouve à dévorer les suivantes comme si l'on découvrait le plaisir de lire pour la première fois. Ici encore, cet auteur a réussi à me happer dans son univers avec une force tranquille mais irrésistible qui s'appelle la magie des mots, et, bien que j'ai tenté de freiner mon rythme de lecture car ce livre devait me durer le temps du vol de retour de vacances, j'ai eu beaucoup de mal à le faire durer!

Roald Dahl a ce don d'éveiller, titiller et émerveiller l'enfant en soi et de satisfaire tous les fantasmes de son imaginaire. C'est comme si lui-même n'avait pas perdu son âme d'enfant malicieux, et en cela, c'est un pur bonheur de le lire.
Le monde de Willy Wonka m'a fait autant vibrer que Charlie, et comme on s'attache à cet enfant et à sa famille, à son histoire, et comme on aimerait que ce voyage dans la chocolaterie ne s'arrête jamais!! Quelle imagination extravagante, quel génie, quel plaisir des sens il offre ici! J'ai adoré toutes ses inventions et idées farfelues, la glace qui ne fond pas, les chewing-gums entrée/plat/dessert, la télévision qui diffuse des vrais échantillons de chocolat de l'autre côté de l'écran, jusqu'aux Oompa-Loompas. Extra!

J'aime aussi, chez Roald Dahl, l'apparente simplicité et ingénuité de ses récits, où tout ne semble être que fantaisie et amusements, mais où l'on peut lire entre les lignes des considérations autrement plus sérieuses et moralisatrices, ici par exemple sur les travers d'une certaine éducation qui pourrit l'âme de nos chers petits. Il prend aussi un malin plaisir (que je partage complètement!) à rétablir la justice qui n'existe pas toujours dans la réalité, en malmenant quelque peu les vilains pas gentils et autres pestes de la société, et en donnant une chance aux victimes et autres laissés-pour-compte.

Encore un joli conte ici donc. La palme toujours à Matilda mais Charlie la suit de très près sur le podium!

Enfin, j'adore vraiment cette collection Puffin des éditions Penguin qui offre toujours en bonus des informations et anecdotes sur la vie et l'univers de Roald Dahl. Un régal aussi!

4 commentaires:

  1. Va falloir que je me décide un jour à découvrir cet auteur sans Johnny Depp devant moi !^_^

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    1. :-) Aaah je t'assure, il efface totalement le souvenir de Johnny Depp dès les premières lignes lues!

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  2. Je trouve que les livres de Roal Dahl ne vieillissent pas et sont toujours intéressants à lire :) J'ai aussi bien aimé Charlie et l'ascenceur de verre mais je m'en rappelle moins bien que de Chariie et la chocolaterie !

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    1. C'est exactement ça, les livres de Roald Dahl ne vieillissent pas et s'adressent vraiment à tous lecteurs, enfants ou non! Il me faut "Charlie et l'ascenceur" maintenant!

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