lundi 29 juillet 2024

GREEN DOLPHIN COUNTRY


( LE PAYS DU DAUPHIN VERT )

C'est sur la foi de l'enthousiasme de quelques lectrices (coup de coeur même pour certaines) sur le groupe FB "À l'assaut des pavés" que ce roman d'Elizabeth Goudge a tôt fait de rejoindre ma PAL il y a environ quatre ans. Une intrigue se déroulant au 19e siècle entre les îles Anglo-Normandes et la Nouvelle-Zélande, c'était assez pour éveiller ma curiosité.

L'histoire débute vers 1850 sur l'île de Guernesey où le jeune William Ozanne fait la connaissance des soeurs Le Patourel, deux adolescentes aux antipodes l'une de l'autre. Marguerite, la cadette, est modeste, douce, lumineuse, pleine de fraîcheur et joyeuse, et pour ne rien gâcher, elle est magnifique avec ses beaux cheveux blonds et ses yeux bleus. Marianne, l'aînée, a du mal avec l'esprit étriqué de son époque qui veut la confiner au rôle d'épouse et de mère alors qu'elle rêve de liberté, de voyages, d'aventures, et son regard est constamment tourné vers la mer et les bateaux du port. Si la beauté de sa soeur lui fait défaut, elle ne manque pas de caractère et a la mauvaise manie de vouloir contrôler et manipuler un peu son monde pour servir ses intérêts.

Elizabeth GOUDGE



mardi 23 juillet 2024

J'Y VAIS MAIS J'AI PEUR


JOURNAL D'UNE NAVIGATRICE

Un titre qui m'a beaucoup amusée pour sa franchise décomplexée, une phrase que je pourrais caser dans tellement de circonstances, comme le jour où je me suis enfin décidée à ouvrir le pavéesque Moby Dick de Melville.😅 Je me suis tout de suite identifiée à l'autrice, Clarisse Crémer, dans son appréhension de ce projet fou qui s'est présenté à elle en 2020 : se lancer dans le Vendée Globe, cette course au large en solitaire, sans assistance, qui consiste à faire un tour du monde en trois mois, sans escale, à bord d'un voilier monocoque de 18 mètres, en passant par les trois grands caps (Cap de Bonne-Espérance, Cap Leeuwin, Cap Horn) et par les très redoutées Mers du Sud.

J'avoue qu'au départ, je n'avais aucune idée des dangers que cette course pouvait présenter. Il faut dire que je ne m'y étais jamais intéressée. 😆

Clarisse CRÉMER

 

Maud BÉNÉZIT

 

jeudi 18 juillet 2024

LE GRAND INCIDENT


Repéré chez Violette, j'ai tout de suite adhéré au burlesque de l'intrigue et il me fallait cette BD de suiiiiite ! Comment résister, en effet, à l'image à l'idée d'hommes nus visitant du Louvre n'admettant l'entrée des hommes que s'ils acceptent de le visiter entièrement dévêtus ? Tiens, et pourquoi donc cette farfeluterie ? entends-je, au loin. Eh bien tout simplement parce qu'il y en a marre de la représentation dévalorisante de la nudité féminine dans l'art ancien et des comportements misogynes de certains visiteurs et qu'à un moment, pour tendre vers une vraie égalité qui peine à se faire dans un système patriarcal tenace, il faut renverser les schémas connus.

"Contrairement au corps masculin dont la nudité est, la plupart du temps, un signe de courage et de force virile, le nu féminin est fréquemment abonné aux poses de soumission ou d'humiliation. La mythologie grecque et les scènes bibliques ont souvent été prétexte à montrer des nanas à poil, vulnérables et à la merci des hommes."

ZELBA

 

lundi 15 juillet 2024

LES ARBRES QUAND ILS TOMBENT


Alors que je faisais une dernière tentative pour trouver un livre répondant à l'invitation de Fabienne à revenir sur l'histoire du Rwanda à travers son challenge "Cent jours au Pays des milles collines", je suis tombée sur ce résumé qui m'a directement interpelée :
"Peut-on raconter que sur le chemin de l'école on a croisé des enfants décharnés, affamés, malades et qu'on s'y est habitué ? Qu'on a vécu dans une grande maison blanche avec des domestiques et giflé son amie noire ? Si oui, comment en parler ?
En quête de son enfance vécue au Rwanda et à Madagascar - une période des plus heureuses de son existence -, Fanny Wobmann tente de se la remémorer entre passé ambigu et frustration des souvenirs."

Hormis la gifle, j'ai partagé une expérience quelque peu similaire avec l'autrice ayant moi aussi vécu une partie de mon enfance à Madagascar et j'ai moi aussi eu ce type de questionnements.

Fanny WOBMANN

 

mardi 9 juillet 2024

LES DAMES DE KIMOTO


traduit du japonais par Yoko Sim avec la collaboration d'Anne-Marie Soulac

"Un jour, je me marierai, j'aurai une fille et cette fille se révoltera contre moi et sera pleine d'affection pour sa grand-mère."
Voilà qui pourrait parfaitement résumer ce roman qui raconte l'histoire de trois femmes de générations différentes de la prestigieuse lignée des Kimoto et dresse un tableau vivant de la condition féminine au Japon depuis la fin du 19e siècle jusqu'à la fin des années 50 (ce livre a été publié au Japon en 1959).

Hana, figure centrale du roman, incarne la tradition, l'élégance, le raffinement et est un véritable modèle de vertu féminine. La raison d'être d'une femme, pour elle, car c'est ainsi qu'on éduquait les jeunes filles au 19e siècle, c'est d'être une bonne épouse et mère avisée, instruite dans les arts traditionnels.

ARIYOSHI Sawako

 

jeudi 4 juillet 2024

ROLLERGIRL SUR MARS


"Trish Trash est une jeune Martiate de 15 ans (7 ans 1/2 sur Mars) qui passe son temps entre l'école et le travail dans les champs." 
Cette phrase introductive a suffi à me faire noter ce titre (qui m'avait un peu laissée dubitative au début) pour le challenge marsien de ta d loi du cine alors que je désespérais un peu de trouver un roman que je n'aurais pas déjà lu sur ce thème, qui me tenterait assez et qui ne soit ni un pavé ni le premier ou troisième tome d'une longue série (c'est sûr, ça fait beaucoup d'exigences 😆).
Une BD de 200 pages (en fait, une intégrale qui réunit 3 tomes) qui, bonus plus, n'est pas un comics avec héros convenus, crimes, combats, violences... Non, ici nous découvrons l'univers de Trish Trash, une jeune Martiate donc. J'ai beaucoup aimé ce néologisme pour désigner les êtres humains nés sur Mars, descendants des premiers colons (ou Pionniers), et qui les distingue ainsi des autres Martiens natifs, les êtres non humains nés sur Mars (ou indigènes).
On est, si je ne me trompe, au 22e siècle.