Encore une lecture où mon intuition m'a, hélas, fait défaut.
Là aussi, j'avais beaucoup d'espoir en ce roman. Enfin, plus que de l'espoir, c'était une certitude. Je sentais la pépite.
Une couverture irrésistible, un titre fort intrigant (j'aimais en plus l'idée d'un personnage qui aimait Tolstoï, même si je suis loin d'être fan moi-même) (mais je ne suis pas à une contradiction près), une autrice d'origine vietnamienne, Thuân (et c'est son premier roman écrit directement en français), une formidable occasion d'enrichir mes horizons littéraires, et un résumé très prometteur où une jeune médecin vietnamienne (qui aimait Tolstoï) se retrouve à soigner un prisonnier de guerre américain du nom d'Andreï Bolkonsky (un des héros de Guerre et Paix, cette coïncidence !) à Hanoï dans les années 1970.
Cet extrait de la quatrième de couv m'a cueillie de suite : "Dans une cellule, au coeur de la violence des prisons de Hanoï, une complicité secrète se noue autour de la langue russe, de la littérature et du désir de vivre."