lundi 28 juillet 2025

B-52 OU CELLE QUI AIMAIT TOLSTOÏ

 
Encore une lecture où mon intuition m'a, hélas, fait défaut. 
Là aussi, j'avais beaucoup d'espoir en ce roman. Enfin, plus que de l'espoir, c'était une certitude. Je sentais la pépite. 
Une couverture irrésistible, un titre fort intrigant (j'aimais en plus l'idée d'un personnage qui aimait Tolstoï, même si je suis loin d'être fan moi-même) (mais je ne suis pas à une contradiction près), une autrice d'origine vietnamienne, Thuân (et c'est son premier roman écrit directement en français), une formidable occasion d'enrichir mes horizons littéraires, et un résumé très prometteur où une jeune médecin vietnamienne (qui aimait Tolstoï) se retrouve à soigner un prisonnier de guerre américain du nom d'Andreï Bolkonsky (un des héros de Guerre et Paix, cette coïncidence !) à Hanoï dans les années 1970.

Cet extrait de la quatrième de couv m'a cueillie de suite : "Dans une cellule, au coeur de la violence des prisons de Hanoï, une complicité secrète se noue autour de la langue russe, de la littérature et du désir de vivre."

THUÂN

 

mardi 22 juillet 2025

L'ÎLE DES FEMMES DE LA MER


( THE ISLAND OF SEA WOMEN )

traduit de l'anglais (États-Unis) par Samuel Sfez

C'est le premier roman de Lisa See que je lis, une autrice dont j'avais déjà repéré les romans historiques, autour de la Chine principalement, mais qui ne m'avaient jamais vraiment attirée car estampillés bestsellers avec des titres un peu caricaturaux et doucereux, genre Fleur de Neige, Le Pavillon des Pivoines, La Mémoire du thé... 

L'Île des femmes de la mer, un de ses plus récents, a toutefois capté mon attention chez Audrey, déjà parce que c'était éligible au book trip en mer^^, mais en plus, ça avait trait à la Corée du Sud (ce qui est toujours assez irrésistible pour moi), et plus particulièrement à l'île de Jeju et à ses mythiques haenyeo, ces extraordinaires plongeuses en apnée dont je ne savais en réalité pas grand-chose, mais c'était justement l'occasion d'en apprendre davantage.^^

Lisa SEE

 

mardi 15 juillet 2025

LE GRAND TOUT


J'avais beaucoup d'espoir en ce roman (oui, je sais, ça annonce la couleur de suite). Une couverture attractive. Un titre intrigant et quelque peu prometteur, tout comme les autres titres de l'auteur, Olivier Mak-Bouchard, aussi poétiques qu'énigmatiques. J'avais d'ailleurs failli, à un moment, me laisser tenter par un de ses livres, Le Dit du Mistral, les libraires étant en plus enthousiastes autour de ses oeuvres en général (dont celle-ci). Tout cela aux éditions du Tripode, gage de qualité me concernant.

À la lecture rapide du résumé, quelques mots-clés m'ont convaincue que ce roman ne manquerait pas de me plaire : il y était question d'un bibliothécaire veuf et un poil bougon, de son chat sourd (là, j'étais cuite), d'une nouvelle colocataire qui allait chambouler leur vie...

L'histoire se déroule à San Francisco.

Olivier MAK-BOUCHARD

 

samedi 12 juillet 2025

THE HOUSEMAID


( LA FEMME DE MÉNAGE )

Oui, j'ai fini par céder à la curiosité ! 🙈 Il faut dire qu'à force de le voir en tête des ventes et de croiser des lecteurs, enfin, lectrices surtout, avidement plongés dans un des tomes de cette série dans le métro ou les demandant fébrilement en librairie, il me fallait comprendre ce phénomène et savoir de quoi il retournait exactement.
Je me figurais très bien le genre. Page turner. Addictif. Intrigue efficace. Une écriture qui laisse toutefois à désirer suivant les différents retours, généralement de lecteurs plus littéraires et exigeants. Mais ça restait des idées préconçues et ça me démangeait d'être fixée sur l'intérêt ou non de ce roman.

Le contexte de l'intrigue : Millie, sortie récemment de prison, est désespérément à la recherche d'un emploi. Ce poste de femme de ménage chez les Winchester, une riche famille new-yorkaise, pourrait la sortir de l'impasse.

Freida McFADDEN

 

mercredi 9 juillet 2025

LAPVONA


Moi, quand une jeune stagiaire me parle de sa dernière lecture qu'elle a beaucoup aimée et qui n'est pas de la romance ou du young adult, ça m'intrigue fortement. Surtout quand je vois la couverture dudit livre et que ça ressemble à un roman tout à fait "classique", disons type littérature générale. Voilà comment je me suis retrouvée embarquée dans ce roman d'Ottessa Moshfegh.

Bon, en réalité, on est plutôt dans un roman atypique, quasi catégorie OLNI, qui pourrait évoquer L'Homme qui savait la langue des serpents d'Andrus Kivirähk, ou encore Les Saisons de Maurice Pons (pour ce dernier, c'est surtout pour l'ambiance village primitif, hors du temps, et le côté crasseux, peu ragoûtant) (mais je vais peut-être un peu vite 😅). En tout cas, les deux font partie de mes incontournables et ce roman-ci n'a pas manqué rejoindre cette catégorie.

Ottessa MOSHFEGH

 

samedi 5 juillet 2025

OCÉAN EXPRESS


OK, je l'admets. Au départ, c'est le titre qui m'a attirée, au détour d'une bibli, dans le vil espoir de grappiller quelques points pour avoir une vue sur mer en cabine dans le book trip en mer 😇, mais ce qui m'a finalement convaincue d'embarquer cette BD, c'est la présentation du procédé narratif par l'éditeur (L'Association) :

"Pas très commode de se retrouver en vacances sans ses affaires... 
Océan Express débute avec un infortuné échange de bagages sur le quai d'une gare : ce n'est qu'arrivés à destination [dans la même ville] qu'Adèle et Julien se rendent compte de leur erreur. Qu'il en soit ainsi, ils vont tenter de profiter de leur séjour tout en s'efforçant de mettre la main sur la valise échangée.

Servi par une ingénieuse narration en miroir, Océan Express nous permet de suivre simultanément les aventures d'Adèle (sur la page de gauche) et de Julien (sur la page de droite).

François AYROLES