traduit de l'anglais (États-Unis) par Margot Negroni
Un titre énigmatique, une couverture aux couleurs douces (effet mimi, presque album jeunesse, mais en section adulte), un mot enthousiaste du libraire dans toutes les librairies où je la repère, des animaux anthropomorphes, certains franchement choupinous, et une comparaison à la série "Dexter" (ah oui, en effet, en regardant la couverture de plus près... 😅), tout cela était bien assez intrigant pour que je ne résiste pas à la curiosité !
L'histoire se déroule dans le paisible village de Woodbrock où tout le monde se connaît. La vie y est calme et agréable, ambiance bisounours. Samantha Strong, la quincaillière, est une ourse courtoise et amicale, appréciée de tous, mais ce que les villageois ignorent, c'est qu'elle a un passe-temps trrrèèès particulier : c'est une tueuse en série ! Il faut dire que pour ne pas se faire repérer, elle opère en dehors de Woodbrock. Aussi le jour où un cadavre est découvert dans ce petit village tranquille et qu'il n'est que le premier d'une série, Samantha n'a pas d'autre choix que d'enquêter.
"Cette ville n'est pas assez grande pour deux psychopathes, surtout si l'un d'entre eux est aussi imprudent. Je vais devoir m'en occuper avant que la police n'arrête le mauvais..."
Noté 3,5/5 étoiles sur Goodreads.
Rien à redire vraiment, c'est bien fichu et twisted comme promis, et puis ce déroutant contraste scénaristique croisant "petits animaux anthropomorphes choupinous avec les couleurs douces qui vont bien avec (effet cosy)" et "histoire macabre et gore qui n'épargne aucun détail" fonctionne vraiment bien, les neurones court-circuitent sans problème.^^
Je me réjouis, cela dit, de ne pas ressentir un franc 4 ou 5 étoiles, car cela confirme que je suis peut-être moins psychopathe qu'on pourrait le croire vu ma curiosité pour cette BD.😆
Quelle intrigue glauque quand même !^^ Et d'une noirceur... Presque amorale. Mais j'ai quand même bien aimé...^^
L'auteur (scénario, dessin, couleur)
Patrick Horvath est un producteur, scénariste et réalisateur américain. Parmi ses films figurent Entrance, The Pact 2 et Southbound. Il travaille aussi comme illustrateur et dessinateur depuis de nombreuses années. Beneath the trees where nobody sees est son premier roman graphique.


Les personnages tout mignons et les nuances de pastel ont donc pour but d'atténuer un peu la noirceur de l'intrigue ?
RépondreSupprimerJe dirais presque que c'est pire.😆
SupprimerIncredibeul! C'est à la bibli, enfin presque, à l'équipement, cote BD(COMICS) HOR. Ce HOR!!! Bon, je ne suis pas plus psychopathe que toi, mais les trucs choupinous trompant leur monde ça me va.
RépondreSupprimerTrop drôle cette coïncidence avec les trois premières lettres du nom de l'auteur et de la catégorie "horreur" !^^ Ah ça, rien de pire que les trucs choupinous qui trompent leur monde... Tu es prévenue.;)
SupprimerA voir la couverture j'aurai pensé à un livre pour la jeunesse ou pour ados :) Mais non ! Les "petits animaux anthropomorphes choupinous" croisés avec une histoire gore, vont donc nous surprendre alors je dis...pourquoi pas !
RépondreSupprimerAh ça pour surprendre, ils surprennent !:) Jusqu'à la toute fin. Très curieuse de ton avis si tu le lis.
SupprimerCarrément glauque en effet 😂. Merci pour ta présentation qui m'a bien amusée
RépondreSupprimerAvec plaisir !:)
Supprimerah oui amusant le contraste entre le dessin et l'histoire !
RépondreSupprimerÇa participe vraiment à la tension de l'intrigue, c'est terrible(ment bien fait) !
SupprimerOh punaise...tu utilises le terme noir avec une telle BD...impressionnant....en tout cas intrigant...;)
RépondreSupprimerAh c'est très, très noir malgré les couleurs pastels...
SupprimerAh oui en effet. Je trouvais la couverture toute mignonne, et en te lisant, j'ai regardé de plus près, et aperçu le sac et son contenu sanglant. En tout cas, ce mélange de choupinou et de noirceur intrigue forcément. Cela me donne envie de découvrir ce qui va se passer et comment cela est traité. Pari réussi de l'auteur pour donner envie de lire son livre !
RépondreSupprimerJe suis revenue au bureau avec mon prêt bibli, et tout innocemment, j'ai montré la BD à une collègue qui a ouvert des yeux absolument horrifiés en voyant la couverture, puis en la feuilletant, et elle m'a fait "mais qu'est-ce que tu lis ??". C'est là que j'ai remarqué le sac aussi ! 😅 Oui, l'auteur donne envie de lire son livre, mais il faut vraiment être prêt au pire.^^
SupprimerIntriguant tout de même. Cela parait bien barré ! Cette BD existe -t-elle en VF ?!
RépondreSupprimerOui, je l'ai lu en français. LA VF a juste gardé le titre anglais. Ça se fait de plus en plus maintenant, un peu comme pour les films.
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