traduit du coréen par Lim Yeong-hee avec la collaboration de Catherine Biros
Ah oui, mais si on ne me met pas "librairie", "bibliothèque", "boutique", "café", "restaurant", "souvenirs", "chats" dans le titre, je ne peux pas deviner, moi, que je m'engouffre dans du cosy.😆 Aux éditions Picquier en plus, quoiqu'ils avaient déjà fait une incursion dans le genre avec Le Grand Magasin des rêves de Lee Mi-ye et ce roman m'y a beaucoup fait penser.
Avec un titre tel que Le Vagabond de Séoul, j'imaginais bien qu'on allait suivre un personnage au destin tragique, avec, en toile de fond, la réalité sociale coréenne, mais je le visualisais plus en mode roman "classique", pas vraiment suivant une trame un peu convenue qui coche toutes les cases du cosy : le personnage méprisé de tous, sauf d'une, la seule personne qui croit en lui et lui donne sa chance - lui est la bienveillance incarnée, mais on ne s'en douterait pas comme ça, c'est vrai - une galerie de personnages un peu abîmés par la vie, eux aussi, vont croiser son chemin - cette rencontre va miraculeusement transformer leur vie pour le meilleur...
Un merveilleux conte de Noël en somme.^^
Ai-je été déçue pour autant ? Non, pas du tout. C'était, en fin de compte, une lecture très sympathique, très feel good vibes, mais pas gnangnan.
Le contexte de l'histoire : Dokgo (notre vagabond) vit dans la gare de Séoul et semble incapable de se remémorer son passé. Il a aussi presque perdu l'usage de la parole. Un jour, il trouve une pochette remplie de documents qu'il restitue à sa propriétaire, Madame Yeom, une vieille dame très digne et énergique, gérante d'une supérette de quartier. Pour le remercier, elle lui propose un emploi dans l'équipe de nuit de son épicerie. "Cette rencontre imprévue va opérer un tournant décisif dans leur vie à tous les deux".
Dokgo, bien que sans-abri et un peu bourru dans ses manières, est plein de principes, et surtout très honnête. Il gagne rapidement la confiance de Madame Yeom, mais pas vraiment celle des employés et encore moins celle des clients. Au début du moins. Car très vite, notre vagabond va, avec la seule force de sa sincérité et de sa bienveillance, transformer tout ce petit monde dont on découvre aussi la dure réalité du quotidien.
Et dans tout ça, l'identité mystérieuse de notre vagabond finira-t-elle par nous être révélée ?
J'ai bien aimé la fin qui boucle la boucle de façon plutôt satisfaisante.:)
L'auteur
Né en 1974 à Séoul, Kim Ho-Yeon a été scénariste de cinéma, auteur de manhwa, éditeur, puis romancier. Il est l'auteur de cinq romans, tous récompensés par de nombreux prix littéraires en Corée.

Une erreur d'aiguillage qui se termine bien .. pourquoi pas de temps en temps mais j'aime bien être prévenue.
RépondreSupprimerOKOK, il n'y avait pas les mots dans le titre qui font tilt (faut plus se fier aux gens, quoi! ^_^)(quel monde!) mais quand même la couverture avec la supérette aurait pu te mettre sur la piste, non? Ajoure 'supérette" à la liste des mots 'tilt'. Mais c'est juste une suggestion.
RépondreSupprimerBon, le bouquin est en bibli, j'ai noté pour une pause confort;
Je crois que je m'ennuierais, je n'arrive vraiment plus à lire les romans cosy.
RépondreSupprimerCe roman coche en effet toutes les cases d'un bon feel good. Car parfois certains titres sont un peu trop dégoulinants de bons sentiments et peu crédibles.
RépondreSupprimeroui en ce moment tous ces romans sont à la mode, à ma librairie, ils remplissent le rayon du bas (romans coréens et japonais) ton billet me fait penser aux téléfilms de Noël - toujours la même histoire et une fin heureuse mais parfois on en a besoin !
RépondreSupprimerOuep je l'avais coche....mais lala je sais pas trop....;)
RépondreSupprimerBravo tu as surmonté tes réticences au cosy. Comme j’y suis allergique je vais éviter cette lecture.
RépondreSupprimerMerci pour ton article très vivant.
Comme toi, je n'apprécie pas les titres trompeur sur la marchandise.
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que Picquier fait de plus en plus dans le Cosy. Cela ne me dérange pas. Je ne suis pas contre une petite pause Feel good de temps en temps... mais à doses homéopathiques quand même.
RépondreSupprimerJe le note car je pense savoir à qui je vais pouvoir l'offrir !
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