lundi 12 juillet 2004

COMME UN ROMAN


COMME UN ROMAN

Ca y est! J'en ai lu un de lui!! Je parle de Daniel Pennac.:-)
Bon, comment dire, cette lecture fut très agréable, on s'identifie bien aux situations décrites (quand on a la passion des livres et quand on ne l'a pas), c'est un livre qui déculpabilise tout lecteur et prône l'amour de lire, la liberté de lire, et non l'obligation de lire, en abolissant cette loi dictatoriale du "il faut lire" (et pas n'importe quoi) (et en faisant des commentaires intelligents après chaque lecture) qu'on nous rabâche depuis tout petit à la maison, à l'école puis au collège, et en la remplaçant par les "droits imprescriptibles du lecteur", entre autres:

-le droit de ne pas lire
-le droit de sauter des pages
-le droit de ne pas finir un livre
etc

J'ai bien aimé:
"Ainsi découvrit-il la vertu paradoxale de la lecture qui est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens."

"Et ce rare plaisir : entendre sans émotion le cuistre de service nous brailler aux oreilles :
- Mais cômmmment peut-on ne pas aimer Stendhaaaal?
On peut. " (là j'étais pliée de rire)

"Quand un être cher nous donne un livre à lire, c'est lui que nous cherchons d'abord dans les lignes, ses goûts, les raisons qui l'ont poussé à nous flanquer ce bouquin entre les mains, les signes d'une fraternité." (très vrai)

6 commentaires:

  1. Schlabaya13 mars, 2014

    J'ai adoré aussi ce livre ! ça a été l'occasion d'une polémique avec des bobos... j'ai eu le malheur de citer et de reprendre son argumentation au sujet des "bons" et "mauvais" romans... que n'ai-je pas dit là !

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    1. Aaah sujet sensible dans certains milieux!^^

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    2. Schlabaya13 mars, 2014

      On m'a fait limite mon procès comme quoi soit-disant je détenais la vérité sur ce qu'il fallait trouver bien ou pas... En plus les nanas se contredisaient parce que d'un côté elles disaient que tout était bien et de l'autres elles disaient qu'elles aimaient bien regarder une série américaine ou lire un bouquin léger, autrement dit elles admettaient explicitement une différence.
      Pour en revenir à Pennac, il explique bien la différence entre les goûts de chacun (qui peuvent d'ailleurs évoluer) et l'exigence de qualité, en disant bien que les "bons" livres le sont du point de vue littéraire et pas moral.

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    3. Moi je n'ai jamais compris le mépris qu'on pouvait avoir sur les goûts des gens en matière de livres... Parce qu'on peut ne pas aimer un livre, ou dédaigner une catégorie de livres comme de la sous-littérature par exemple, mais de là à transférer ces sentiments sur la personne qui les apprécie, c'est fort!
      De même je ne comprendrai jamais comment certains peuvent se sentir tellement affectés, voire trahis, selon qu'on ait aimé ou détesté leur livre coup de coeur par exemple. Ce n'est pas comme si c'était eux qui l'avait écrit...^^

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    4. Schlabaya13 mars, 2014

      Alors bien sûr qu'on n'a pas à mépriser les gens qui lisent tele ou telle chose. Quand Pennac parle de "bonne" ou "mauvaise" littérature, il parle de la qualité littéraire, et en tant qu'enseignant c'est normal, il n'est pas démago non plus. On ne va pas comparer Victor Hugo avec la collection Harlequin. Cela n'empêche pas qu'on peut trouver chiant Victor Hugo ou aimer lire Harlequin parce qu'on y trouve son compte. Ce n'est pas un jugement de valeur sur la personne qui lit ces livres, ou même sur celle qui les écrit. Et finalement, si lire des Harlequin amène les gens à lire autre chose après, tant mieux. Pennac ne dit pas que c'est mal de lire de l' "eau de rose", en fait, il dit qu'il faut lire un peu de tout pour pouvoir être critique et se faire son propre jugement.

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    5. Ce avec quoi je suis totalement d'accord!:-)

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