THE NO.1 LADIES DETECTIVE AGENCY
( MMA RAMOTSWE DÉTECTIVE )
Voila, ça y est! J'ai enfin fait la connaissance de la fameuse Precious Ramotswe, première femme détective privée du Botswana, dans ce premier volet de la série "Les enquêtes de Mma Ramotswe".
Je dois dire que je m'attendais à du massivement loufoque, à une Mama africaine pétulante et extravagante, à des situations rocambolesques, mais en fait, on est plutôt loin de cette conception assez caricaturale de ce qu'aurait pu être cette série.
Le récit déjà se déroule avec une certaine lenteur, l'auteur développant sans précipitation et avec soin l'histoire de Mma Ramotswe qui évoque un conte moderne africain destiné à enchanter petits et grands. Il n'est pas question que d'enquêtes mais aussi du quotidien et de la vie des Botswanais.
C'est un roman atmosphérique qui nous plonge dans le coeur de la capitale, Gaborone, et de ses environs. Dépaysement garanti! On sent par ailleurs que l'auteur a une certaine tendresse pour ce pays, pour ses valeurs traditionnelles qu'il évoque, non sans humour, à travers des discours sur les temps qui changent et les influences occidentales parfois néfastes.
Mma Ramotswe est une femme plutôt paisible et réfléchie, très digne, une véritable lady, qui reçoit d'ailleurs ses clients autour d'un thé et ne manque jamais de s'en préparer en d'autres occasions. Ses rêveries et ses pensées vagabondes sont empreintes d'une sagesse toute africaine, d'une sorte de philosophie tranquille de la vie. Ses réflexions et ses actions sont souvent amusantes, car en femme aux principes très arrêtés, elle s'applique telle une bonne élève et s'appuie sur des méthodes parfois un peu désuètes pour résoudre ses enquêtes.
Époux volages, fraudes, petites escroqueries, sorcellerie, voilà les problèmes auxquels elle est confrontée, on est loin des crimes crapuleux et des histoires de meurtres mais ces tracas personnels sont le quotidien des Botswanais, et ces enquêtes finalement un prétexte à l'auteur pour dessiner un portrait coloré et sympathique de ce pays.
Bien que ces enquêtes paraissent simples, elles lui donnent toutefois du fil à retordre car il s'agit d'être juste et équitable, et de causer le moins de tort possible à tous les partis concernés. Certaines prennent parfois des tournures assez inattendues et souvent drôles et anecdotiques. J'ai beaucoup aimé l'épisode "M. Patel et sa fille", un régal!
L'humour est d'ailleurs souvent au rendez-vous mais j'ai plus souri que ri aux éclats.
Bon, sinon cette série mérite l'étiquette de polar autant que - sans vouloir les placer au même niveau, bien sûr - les aventures de Tintin, d'Astérix le gaulois, Mickey, ou les enquêtes d'Alice Roy, du Club des cinq & co, on est loin du polar pur et dur même si notre détective se plaît à se comparer à Mme Christie, et Mma Ramotswe se retrouve d'ailleurs avec, sur les bras, des affaires à résoudre sur lesquelles la police ne penserait jamais à se pencher sérieusement. Mais c'est ce qui fait le charme de cette série et ce qui ancre le récit dans une réalité plus terre-à-terre que s'il s'était agi d'une intrigue james-bondesque.
Ca reste tout de même assez gentillet dans l'esprit, on est loin du palpitant, mais c'est une lecture plutôt reposante et agréable, qui a la saveur d'un conte enchanteur et dépaysant.
J'ai eu droit, dans mon édition, au premier chapitre du tome suivant, Les larmes de la girafe, qui enchaîne sur les événements du dernier chapitre de ce tome-ci. Je continuerai certainement à lire les enquêtes de Mma Ramotswe à l'occasion, j'aime assez l'univers de cette détective attachante, mais j'ai l'impression qu'une fois qu'on en a lu un, on les a tous lu.
D'autres commentaires sur ce tome sur Littérature policière sur les 5 continents.
L'auteur
Ressortissant britannique né en 1948 au Zimbabwe, où il a grandi, Alexander McCall Smith vit aujourd'hui à Edimbourg et exerce les fonctions de professeur de droit appliqué à la médecine.
Il est internationalement connu pour avoir créé le personnage de la première femme détective du Botswana, Mma Precious Ramotswe, héroïne d'une série qui compte déjà huit volumes. Quand il n'écrit pas, Alexander McCall Smith s'adonne à la musique, il fait partie de "l'Orchestre épouvantable", et aux voyages. Il est également l'auteur d'un recueil de contes intitulé La femme qui épousa un lion et des aventures d'Isabel Dalhousie, présidente du Club des philosophes amateurs, dont le troisième volet, Une question d'attitude, a paru en 2007 aux Editions des 2 Terres. 44 Scotland Street inaugure les Chroniques d'Edimbourg, un roman feuilleton qui relate les tribulations d'un immeuble peuplé de personnages hauts en couleur.
Lu dans le cadre du défi ( MMA RAMOTSWE DÉTECTIVE )
Voila, ça y est! J'ai enfin fait la connaissance de la fameuse Precious Ramotswe, première femme détective privée du Botswana, dans ce premier volet de la série "Les enquêtes de Mma Ramotswe".
Je dois dire que je m'attendais à du massivement loufoque, à une Mama africaine pétulante et extravagante, à des situations rocambolesques, mais en fait, on est plutôt loin de cette conception assez caricaturale de ce qu'aurait pu être cette série.
Le récit déjà se déroule avec une certaine lenteur, l'auteur développant sans précipitation et avec soin l'histoire de Mma Ramotswe qui évoque un conte moderne africain destiné à enchanter petits et grands. Il n'est pas question que d'enquêtes mais aussi du quotidien et de la vie des Botswanais.
C'est un roman atmosphérique qui nous plonge dans le coeur de la capitale, Gaborone, et de ses environs. Dépaysement garanti! On sent par ailleurs que l'auteur a une certaine tendresse pour ce pays, pour ses valeurs traditionnelles qu'il évoque, non sans humour, à travers des discours sur les temps qui changent et les influences occidentales parfois néfastes.
Mma Ramotswe est une femme plutôt paisible et réfléchie, très digne, une véritable lady, qui reçoit d'ailleurs ses clients autour d'un thé et ne manque jamais de s'en préparer en d'autres occasions. Ses rêveries et ses pensées vagabondes sont empreintes d'une sagesse toute africaine, d'une sorte de philosophie tranquille de la vie. Ses réflexions et ses actions sont souvent amusantes, car en femme aux principes très arrêtés, elle s'applique telle une bonne élève et s'appuie sur des méthodes parfois un peu désuètes pour résoudre ses enquêtes.
Époux volages, fraudes, petites escroqueries, sorcellerie, voilà les problèmes auxquels elle est confrontée, on est loin des crimes crapuleux et des histoires de meurtres mais ces tracas personnels sont le quotidien des Botswanais, et ces enquêtes finalement un prétexte à l'auteur pour dessiner un portrait coloré et sympathique de ce pays.
Bien que ces enquêtes paraissent simples, elles lui donnent toutefois du fil à retordre car il s'agit d'être juste et équitable, et de causer le moins de tort possible à tous les partis concernés. Certaines prennent parfois des tournures assez inattendues et souvent drôles et anecdotiques. J'ai beaucoup aimé l'épisode "M. Patel et sa fille", un régal!
L'humour est d'ailleurs souvent au rendez-vous mais j'ai plus souri que ri aux éclats.
Bon, sinon cette série mérite l'étiquette de polar autant que - sans vouloir les placer au même niveau, bien sûr - les aventures de Tintin, d'Astérix le gaulois, Mickey, ou les enquêtes d'Alice Roy, du Club des cinq & co, on est loin du polar pur et dur même si notre détective se plaît à se comparer à Mme Christie, et Mma Ramotswe se retrouve d'ailleurs avec, sur les bras, des affaires à résoudre sur lesquelles la police ne penserait jamais à se pencher sérieusement. Mais c'est ce qui fait le charme de cette série et ce qui ancre le récit dans une réalité plus terre-à-terre que s'il s'était agi d'une intrigue james-bondesque.
Ca reste tout de même assez gentillet dans l'esprit, on est loin du palpitant, mais c'est une lecture plutôt reposante et agréable, qui a la saveur d'un conte enchanteur et dépaysant.
J'ai eu droit, dans mon édition, au premier chapitre du tome suivant, Les larmes de la girafe, qui enchaîne sur les événements du dernier chapitre de ce tome-ci. Je continuerai certainement à lire les enquêtes de Mma Ramotswe à l'occasion, j'aime assez l'univers de cette détective attachante, mais j'ai l'impression qu'une fois qu'on en a lu un, on les a tous lu.
D'autres commentaires sur ce tome sur Littérature policière sur les 5 continents.
L'auteur
Ressortissant britannique né en 1948 au Zimbabwe, où il a grandi, Alexander McCall Smith vit aujourd'hui à Edimbourg et exerce les fonctions de professeur de droit appliqué à la médecine.
Il est internationalement connu pour avoir créé le personnage de la première femme détective du Botswana, Mma Precious Ramotswe, héroïne d'une série qui compte déjà huit volumes. Quand il n'écrit pas, Alexander McCall Smith s'adonne à la musique, il fait partie de "l'Orchestre épouvantable", et aux voyages. Il est également l'auteur d'un recueil de contes intitulé La femme qui épousa un lion et des aventures d'Isabel Dalhousie, présidente du Club des philosophes amateurs, dont le troisième volet, Une question d'attitude, a paru en 2007 aux Editions des 2 Terres. 44 Scotland Street inaugure les Chroniques d'Edimbourg, un roman feuilleton qui relate les tribulations d'un immeuble peuplé de personnages hauts en couleur.
(DAL - 3 / reste 11 )
Oui, c'est un livre charmant et rafraichissant (je n'ai lu qu'un autre tome) mais ça fait du bien !
RépondreSupprimerDis donc le décompte DAL, tu te mets la pression ! Que feras tu quand tu auras (bientot) terminé ?
Oui, en fait si je ne l'avais pas sélectionné pour le défi, je l'aurais classé dans la catégorie "LOL Corner/Divertissant" et non dans "Thrillers/Policiers".
SupprimerNon non pas de pression avec les DAL, ça m'amuse en fait!
Ben quand j'aurai terminé, j'enchaînerai sur mes PAL, LAL, cueillettes et autres lectures au hasard de mes envies, comme je continue à faire mine de rien parallèlement aux défis.:)
Ah, je n'en lis pas trop (de ton article) parce que je vais le lire aussi (le livre) ! Mais je m'occupe de le mettre en ligne sur le blog consacré au défi et je te tiens au courant.
RépondreSupprimerSuper! Hâte de lire ton avis sur ce livre!
SupprimerCa m'a l'air sympathique en effet ! Et puis, à priori, c'est CONTE au rythme Africain. Pouquoi pas, un de ces jours !!
RépondreSupprimerOui, si un jour tu as besoin d'une lecture reposante et rafraîchissante, pense à Mma Ramotswe, elle fera l'affaire! :)
SupprimerDepuis que j'ai lu ses aventures édimbourgeoises qui m'ont bien plu, il va falloir que je découvre cette fameuse Mma Ramotswe !
RépondreSupprimerElle a beaucoup de charme, c'est vrai.;)
SupprimerFaudra que j'essaie ses aventures edimbourgeoises un jour, l'atmosphère doit être complètement autre!
J'aime bien ces romans-là, j'en ai lu quelques-uns, c'est sympa comme tout, ça fait "couleur locale", les personnages sont attachants. Mais c'est vrai que ça n'est pas du polar à proprement parler.
RépondreSupprimerNon, clairement, pourtant je l'ai trouvé au rayon "Thrillers" de Gibert.
SupprimerIl détonait avec sa couverture d'ailleurs à côté de James Lee Burke & co.^^
Je ne dirai sûrement pas que tous les tomes se valent, non. Mais c'est vrai que c'est un sillon qui se creuse, et que le "qui est qui" est rappelé à chaque titre. Vous l'aviez lu en "version originale", en tout cas, selon votre édition? Bravo (je me contente des traductions françaises). J'aime bien cette dame "de constitution traditionnelle" et pleine de bon sens... C'est dasola qui m'a fait découvrir la série, que nous suivons à chaque nouvelle parution.
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
C'est une série indéniablement sympathique et idéale si on veut se dépayser en voyageant littérairement du côté du Botswana. Ça fait 8 ans d'ailleurs que j'ai lu ce premier tome. Je pourrais tout à fait y revenir maintenant, sans risquer la lassitude.
SupprimerOui, je lis principalement en VO pour les romans originairement écrits en anglais (et parfois même en espagnol).