vendredi 11 mars 2016

LILLIAN THE LEGEND


LILLIAN THE LEGEND

Un de ces albums à la couverture peu notable qui a attiré mon attention sans que je puisse vraiment m'expliquer pourquoi (le titre intrigant peut-être, une femme légendaire (inconnue) mise en avant, l'aperçu d'une poupée russe en feuilletant, le reste des illustrations m'ayant par contre un peu rebutée), et puis la 4è de couv' a définitivement scellé l'affaire. Il fallait que j'en sache plus sur cette fameuse Lillian :
"Dans les années 1920, la jeune Lillian Alling traverse l'Amérique à pied pour rentrer dans sa Russie natale. L'histoire vraie d'une femme exceptionnelle devenue une légende !"

En réalité, on pourrait presque s'arrêter là. L'album ne m'a rien apporté de plus vraiment. C'est une histoire très linéaire où l'on suit le trajet de notre Lillian jusqu'à ce qu'elle atteigne la Sibérie. Des faits, pas trop de broderies autour de sa marche, j'ai dû même compléter le récit par des recherches sur le net, pour m'apercevoir qu'en fait, on ne savait pas grand-chose sur cette Lillian, ni ce qu'elle était devenue une fois son pays natal atteint. Tout est flou, de l'ordre de la légende, quoi. Mais une belle légende tout de même ! Une femme qu'on n'a pas vraiment le temps d'admirer dans ce très court album mais dont on imagine avec frissons ce qu'a dû être sa vie, qui fascine par son destin quelque peu tragique et sa détermination.

Au départ, je pensais que c'était une Américaine qui avait décidé de traverser l'Amérique à pied pour le fun, façon livre des records, peut-être à la recherche de ses ancêtres en Russie (quelle romantique je fais), mais non, c'est une histoire bien moins glamour, glaçante par certains aspects, assez triste aussi mais impressionnante quand on y pense bien.

Notre Lillian est en fait une immigrée russe fraîchement débarquée à New York en 1927, qui, réalisant qu'elle ne pourra jamais échapper à une condition de vie misérable, décide de rentrer en Russie. Sans le sou pour prendre le bateau, elle se voit contrainte de regagner son pays à pied en suivant les lignes télégraphiques qui traversent le nord de l'Amérique, puis la rivière Yukon jusqu'en Alaska d'où elle traversera la mer de Béring pour arriver en Sibérie en 1930. Dingue quand même ! Une traversée qui ne se fait pas sans péripétie, au rythme de 50 km par jour, et au cours de laquelle elle sera même arrêtée pour vagabondage.

L'auteure
Kerry Byrne est une artiste canadienne qui a grandi près des Rocheuses. Diplômée des Beaux-Arts d'Halifax, elle se lance dans la narration graphique après un séjour à Dawson City dans le Yukon durant lequel elle découvre la légende de Lillian Alling.

4 commentaires:

  1. Hein? Quelle histoire!(dis donc tu as un super rythme de parution des billets)(waiting for ZE Brink)
    Nouvelles des cats : Squatty a enfin réalisé que ma maison chauffée est nettement plus confortable que le garage et il y dort quelques bonnes heures. L'ennui c'est qu'il squatte (décidément) le fauteuil où j'aime m'asseoir pour lire)(Niouga a le lit pour elle)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est mon rythme depuis un moment.;-) Deux à trois billets par semaine pour pas faire traîner derrière mes lectures datant de 2 mois. Là c'est bien depuis quelques semaines, j'ai plus qu'un mois de retard environ.^^
      Pour Brink, oui, ouhla, faut que je m'y penche ce weekend. Repos au programme donc ça devrait aller (enfin là je rentre tard, ça veut dire réveil tard, une matinée perdue déjà... bon...).
      Les cats : oh ! Squatty à l'intérieur ! Ben oui, des fois il faut hiberner au chaud. Toujours pas potes les deux ? :-)

      Supprimer
    2. Hé non. Observation glaciale, ou alors course du chat, l'autre fuite, ou alors la chatte lui crache à la gueule. Mais les chats n'en viennent pas aux mains/pattes, donc ça va. Il m'arrive de les laisser seuls ensemble dans la maison;

      Supprimer
    3. Ta Niouga a la dent dure quand même.^^

      Supprimer

Merci pour votre petit mot. Les commentaires sont modérés par défaut, mais j'y réponds toujours.