CHRONIQUES DE L'OISEAU A RESSORT
( THE WIND-UP BIRD CHRONICLE )
traduit du japonais par Corinne Atlan et Karine Chesneau
Mon 5è livre de l'auteur et je ne m'en lasse pas! Et pourtant c'est quand même près de 850 pages à ingurgiter, son univers est complexe et étrange mais non moins plaisant, et on a l'impression d'errer dans sa tête, sans se perdre vraiment mais sans s'y retrouver totalement non plus, c'est hyper bizarre comme sensation mais j'aime.
L'histoire commence de façon relativement banale : un couple, dont le mari est chômeur, a perdu leur chat, et alors que cet homme se retrouve un matin chez lui à cuire des spaghettis, le téléphone sonne, et là, on commence à glisser doucettement vers le fantastique - des personnages surgissent de partout pour mêler leur destin à cet homme sans qu'il n'y ait de connexion véritablement logique entre eux, et pourtant tout se tient (un truc de dingue). On bascule entre réalité et rêve constamment, jusqu'à ce que les limites entre ces 2 frontières se brouillent, mais ce qui est génial,
c'est qu'on ne se prend jamais la tête, on finit par assimiler ce processus comme étant complètement normal, bizarrement. Il y a beaucoup d'aspect de ce roman qui m'ont fait penser à La fin des temps, sauf que dans ce dernier, l'univers était clairement du domaine de la fantasy, mais je classerais quand même Chroniques de l'oiseau à ressort comme du fantastique.
c'est qu'on ne se prend jamais la tête, on finit par assimiler ce processus comme étant complètement normal, bizarrement. Il y a beaucoup d'aspect de ce roman qui m'ont fait penser à La fin des temps, sauf que dans ce dernier, l'univers était clairement du domaine de la fantasy, mais je classerais quand même Chroniques de l'oiseau à ressort comme du fantastique.
Ce qui m'a étonnée, c'est que le 1er chapitre de ce roman est mot pour mot le même que la 1ère nouvelle du recueil L'éléphant s'évapore, comme quoi peut-être qu'au départ, cette nouvelle n'était pas destinée à se transformer en ce roman, et l'idée aurait germé par la suite... Enfin, c'est rare de trouver ce cas dans les oeuvres publiées d'un même auteur.
Ah oui, j'ai aussi croisé par hasard la traductrice de ce roman à la Fnac (je parle de la traductrice française, Corinne Atlan), qui m'a interpellée en me voyant me balader avec ce livre, très sympa, je n'ai pas eu le réflexe mais j'aurais bien gardé contact avec elle. En tout cas, son travail doit énormément jouer dans mon appréciation des oeuvres de Murakami Haruki, elle traduit vraiment très bien, avec beaucoup de finesse, et je suis sûre, de justesse, c'est tellement important quand on ne peut pas lire dans la langue originale!
je viens de finir ce roman et je l'ai adore! c'est seulement le deuxieme livre de Murakami que je lis ms je compte bien continuer! et oui tu as raison je trouve que Corinne Atlan fait tres bien "ressentir" la plume japonaise de l'auteur,car le japonais, c'est tellement subtil, fin... c'est marrant que tu l'ais croisee!
RépondreSupprimerOui, une sacrée coïncidence... qui ne s'est pas reproduite depuis, dommage!
SupprimerAaah, Murakami je l'adore vraiment! Peut-être aimeras-tu tous ses livres comme moi! Il a vraiment un style à part!
J'ai bien lu toutes tes impressions sur 1Q84 et j'en prends note je vais du coup lire ce titre pendant mes vacances, 850 pages de Murakami le rêve !! Et en poche en plus ça me va bien. Comme ça je pourrais faire la comparaison avec 1Q84. A bientôt
RépondreSupprimerJe suis persuadée que tu vas adorer! C'est du Murakami en grande forme!
SupprimerPour ma part, il me reste ses Amants du Spoutnik à lire (je me le garde sous le coude car après je n'aurai plus rien à lire de lui, sauf s'il ressort un roman très prochainement), et éventuellement son autoportrait en coureur de fond, mais là j'hésite car c'est un loisir que je ne partage pas vraiment, donc je risque de passer à côté...