traduit du coréen par Choi Kyungran et Pierre Bisou
Je reprends ici quelques mots glanés ici et là en parcourant rapidement des critiques de presse ou de lecteurs : "récit onirique et mélancolique, contemplation de la nature", "quête poétique, spectrale et hallucinatoire" (La Croix), "itinéraire onirique et mémoriel" (Le Monde).
Le tableau est clair et si j'y suis retournée plusieurs fois pour vérifier que l'effet que me produisait ce roman était bien celui qu'il avait produit chez d'autres, c'est que je ne m'attendais pas à ce type d'atmosphère et que j'espérais quelque part que c'était un effet passager et non central.
Parce que voilà, moi, les romans des souvenirs (traumatiques en plus) que l'on ressasse comme dans un état semi-hypnotique, quasi second, l'esprit flottant entre réel et fantastique, aussi éblouissants, envoûtants, splendides et virtuoses soient-ils, j'ai plutôt tendance à ne pas m'y aventurer bien volontiers.