samedi 30 avril 2016

QUE VOIT-ON QUAND ON LIT ?


WHAT WE SEE WHEN WE READ

( QUE VOIT-ON QUAND ON LIT ? )

traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange


Mais quelle question absolument pertinente !
Ce livre m'a, pour la première fois, véritablement fait prendre conscience de la façon dont je "visualisais" un récit pendant ma lecture, les personnages en particulier, et des raisons pour lesquelles je vibrais quand je lisais.
On ne lit pas comme on regarde un film mais davantage comme on écouterait de la musique ! (dingue, non ?) (bon, soit, c'est extrêmement simplifié comme résumé de livre...).

"... c'est l'interaction d'idées - le mélange de relations abstraites - qui catalyse le sentiment que nous éprouvons. [...] en réalité, il ne se passe pas autre chose quand nous écoutons de la musique. C'est dans cette analyse de relations dénuée de représentation que réside une partie de ce qu'il y a de plus beau dans l'art."

Peter MENDELSUND


QUE VOIT-ON QUAND ON LIT ?

mardi 26 avril 2016

SAGA - TOME 5


Gé-nial ! Non mais là, il n'y a plus rien à dire. Quand une série est juste géniale, et ce depuis le tome 1, sans jamais faillir tout le long de son évolution, il n'y a rien à rajouter.

Le mémo du contexte général :
Alana et Marko, deux amants de races extraterrestres ennemies, sont traqués par tout l'univers depuis qu'ils ont donné naissance à la petite Hazel.
"C'est l'histoire de deux mondes pour toujours en guerre, une planète appelée Continent, et une lune appelée Couronne. Mais c'est aussi l'histoire d'un monde lointain qui tourne autour des deux."

Et mon petit mémo perso pour les événements, parce que, crédule que j'étais, je pensais que ce tome 5 serait le dernier...

samedi 23 avril 2016

SHAKESPEARE ON TOAST


SHAKESPEARE ON TOAST

          GETTING A TASTE FOR THE BARD


"Prendre goût au Barde."
Voilà très exactement ce qu'il me fallait. Quelqu'un qui parvienne à me faire prendre goût à Shakespeare ! Quelqu'un qui pouvait comprendre que tout le monde ne se pâmait pas d'office en lisant Shakespeare, que le rejet de ses pièces pouvait même être violent chez certains (dont moi). Quelqu'un qui ne s'offusque pas ou ne vous prend pas de haut quand vous dites que Shakespeare vous laisse de marbre (m'enfin, c'est un génie !). Quelqu'un qui pouvait parfaitement concevoir que ses écrits pouvaient vous être totalement opaques.

Ben CRYSTAL


SHAKESPEARE ON TOAST

lundi 18 avril 2016

BETTY BLUES


Cet album, je me souviendrai toujours, quand on me l'a mis entre les mains, j'étais très dubitative. Enfin, non, même pas dubitative, mon avis sur cet album était tranché direct : répulsif ! Aucune envie de le lire.
Entre les affreux dessins qui ne semblaient pas s'arranger en feuilletant et une impression de chaos total, je n'arrivais pas à déceler ce que cet album pourrait avoir d'extraordinaire pour que j'y passe du temps.
Et puis je suis tombée sur des avis ici et là sur la blogo, tous d'un enthousiasme tel que ça en était hallucinant. Ça m'a tout de même intriguée, la curiosité est montée, mais quand je reprenais l'album, non vraiment ça ne passait pas. Tant pis.

Il a fallu un jour où j'étais prête à prendre n'importe quelle lecture au bureau  (j'ai une grande PAL dans un caisson) (tout ce que je ne prends pas le temps de caser chez moi) des fois que l'envie de lire me prendrait dans le métro.

Renaud DILLIES


BETTY  BLUES

jeudi 14 avril 2016

FINIR LA GUERRE


FINIR LA GUERRE

Le titre, la couv', normalement, vraiment pas le genre qui m'attire au premier abord, et même encore moins au second, quand je constate que ça tourne autour de la guerre d'Algérie et des secrets de famille. Piiiile-poil ce qui me rebute dans les récits !
Les thématiques autour de la guerre m'ont lassée depuis des lustres et ne m'ont d'ailleurs jamais vraiment attirée, et de toutes les guerres, celle d'Algérie est l'une de celles qui me parlent encore moins. Et puis les non-dits, les secrets de famille, c'est toujours la même chose, la même ambiance pesante, introspective et dramatique.
Mais voilà, Jérôme, qui a fait un coup de coeur de ce court roman, me l'a suggéré en lecture (faut dire que je lui ai tendu la perche), et quand je l'ai vu sur la table de ma bib' estampillé "Sélection premier roman 2015", je me suis dit qu'il y avait là comme un signe et que ça méritait de passer outre mes a priori.

Michel SERFATI


FINIR LA GUERRE

vendredi 8 avril 2016

LES GROSEILLES DE NOVEMBRE


LES GROSEILLES DE NOVEMBRE

( CHRONIQUES DE QUELQUES DÉTRAQUEMENTS DANS LA CONTRÉE DES KRATTS )

traduit de l'estonien par Antoine Chalvin


Mon premier coup de coeur de l'année ! Un auteur estonien, Andrus Kivirähk ! Adoubé auteur chouchou dès les premières lignes ! Repéré par hasard sur une des tables de la bib' avec mention "Coup de coeur des bibliothécaires", ça m'a intriguée. J'ai lu les deux premières pages, j'étais ferrée.
Plusieurs fois je me suis exclamée, "non mais il est fou, il est complètement fou, j'adore !".

Andrus KIVIRÄHK


LES GROSEILLES DE NOVEMBRE


mercredi 6 avril 2016

DON QUICHOTTE SUR LE YANGTSÉ


DON QUICHOTTE SUR LE YANGTSÉ

traduit du chinois par Myriam Kryger


J'avais découvert l'auteur, Bi Feiyu, il y a 3 ans par là, à travers son roman Les Aveugles, et il m'avait déjà marquée par sa singularité. Un petit cop/cop de ce qu'il m'avait inspiré à l'époque : "Je pense ne pas m'arrêter là dans l'exploration de son univers. Il a un petit quelque chose en plus qui me parle énormément, une certaine lucidité dans ses observations, une sensibilité aux rapports humains, un réel talent pour l'écriture, et un certain humour [...] qui laisse entrevoir l'étendue de son humanité.
Ce qui m'a interpellée, c'est la verve et le ton employé [...]. Je m'y suis sentie plus à l'aise et dans mon élément que dans d'autres romans chinois."

lundi 4 avril 2016

UN THÉ POUR YUMIKO


JUST SO HAPPENS

( UN THÉ POUR YUMIKO )

traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Isabelle Troin

Je n'indique quasiment jamais le traducteur pour les BD étrangères (question de mauvaise habitude prise dès le départ, bien que j'aie corrigé le tir pour les romans) mais là je l'ai fait car j'ai été surprise de constater que ce roman graphique d'un auteur japonais, Fumio Obata, avait été écrit en anglais, ce que je trouve toujours fascinant quand il ne s'agit pas d'une langue maternelle.
Bref, ça c'était ma petite réflexion mémo très perso.

Pour en revenir au livre, je m'y suis intéressée suite à des avis très positifs glanés ici sur le net et parce que ça semblait traiter de thèmes universels qui me parlent particulièrement, notamment sur l'identité. Et puis la thématique Japon bien sûr.

OBATA Fumio


UN THÉ POUR YUMIKO

vendredi 1 avril 2016

POÉSIE DU GÉRONDIF


POÉSIE DU GÉRONDIF
.
Je ne sais plus chez qui j'avais noté ce titre au départ mais l'enthousiasme du lecteur lambda pour une telle thématique était si improbable et inattendu que ça forçait la curiosité. Les quelques avis dithyrambiques que j'avais repérés par la suite étaient tellement intrigants qu'ils m'ont fait l'effet de l'attrait de l'edelweiss au sommet de la montagne.
Il faut dire que le sujet, entre grammaire et linguistique, me parlait déjà à la base. C'était, en quelque sorte, la gourde d'eau pour l'escalade.
La montagne m'a paru toutefois infranchissable quand j'ai feuilleté le livre. Répulsion et découragement face à la mise en page et surtout à l'excès de notes de bas de page qui prennent plus de place sur une page que le texte.

Jean-Pierre MINAUDIER


POÉSIE DU GÉRONDIF