SHIBUMI
Ce roman avait toutes ses chances de séduire une férue de culture japonaise comme moi avec son titre. Une ancienne collègue qui connaît très bien mes goûts me l'avait par ailleurs chaudement recommandé, m'assurant que je serai immanquablement conquise. Je n'ai donc pas hésité à l'acquérir sur la foi de toutes ces apparences très prometteuses, sans savoir vraiment de quoi il retournait (j'avoue, je vis dangereusement parfois 😆).
Au moment de m'y plonger, je me décide quand même à survoler le résumé, histoire de bien me mettre en appétit, et là, je déchante. Je découvre qu'il s'agirait en fait d'un roman d'espionnage dont le personnage principal est "l'assassin le plus doué et l'homme le plus recherché du monde". J'aperçois vaguement les mots "shibumi" et Japon d'après-guerre, donc ok, il y a du Japon dans l'air (et encore, pas forcément celui qui me parle), mais mes yeux bloquent surtout sur "traqué par une organisation internationale de terreur".