lundi 27 septembre 2021

LE GARDIEN INVISIBLE


LE GARDIEN INVISIBLE

traduit de l'espagnol par Marianne Millon

Voilà, j'ai lu mon premier Dolores Redondo, cédant à la curiosité de ce phénomène espagnol comparé à notre Fred Vargas nationale. Bon, mis à part le fait que toutes les deux sont des auteures de polar, pour moi les similarités s'arrêtent là. Le bandeau de couverture va jusqu'à la désigner comme la cousine espagnole de Vargas. Euh, cousine très très éloignée alors. Je trouve Vargas un cran au-dessus au niveau de l'écriture. 
Je me suis aussi laissée tenter par la découverte de Dolores Redondo sur la foi de l'enthousiasme de ses lecteurs. En fait, à la relecture de leurs avis, je me suis rendu compte que c'était tout de même plus mesuré que je ne le pensais.

Ce premier volet de la trilogie du Baztán introduit l'inspectrice Amaia Salazar, très vite dans le feu de l'action suite à la découverte du cadavre d'une jeune fille sur les bords de la rivière Baztán.

Dolores REDONDO

 

vendredi 24 septembre 2021

FORTUNE DE FRANCE - TOME 3

 
FORTUNE DE FRANCE

                3. PARIS, MA BONNE VILLE

C'est assez rare que j'enchaîne aussi "vite" les tomes d'une saga historique relativement longue (13 tomes, dont 3 lus en moins d'un an) mais il faut dire qu'entraînée à chaque fois dans une LC par une Nasaissa enthousiaste, c'est plus simple et difficilement résistible. Le fait que cette saga soit savoureuse aide beaucoup aussi. Et puis la perspective de découvrir Paris (ma bonne ville) au 16e siècle était particulièrement motivante. Au tome 2, nous étions à Montpellier aux côtés de Pierre de Siorac, le narrateur, et de son frère Samson, envoyés par leur père pour y étudier la médecine. 
Dans ce tome-ci, suite à un duel qui l'a mis en fâcheuse posture, notre Pierre est contraint de gagner la capitale pour y demander la grâce du roi Charles IX.

mardi 21 septembre 2021

LITTLE WOMEN


LITTLE WOMEN

( LES QUATRE FILLES DU DOCTEUR MARCH )

Ou le roman de mes désillusions...

J'avais un très bon souvenir de ce roman que j'ai lu bien plus jeune (probablement en version abrégée) et il me semble avoir aimé le film de 1994 (je garde de vagues images de l'histoire en tête sans m'en souvenir vraiment) mais force est de constater que ma lecture ici fut poussive et fastidieuse malgré quelques moments plus entraînants et des passages intéressants. C'était un peu trop moralisateur et dégoulinant de bons sentiments pour mon petit coeur d'adulte. Je m'étais pourtant lancée dans cette relecture avec grand enthousiasme car j'avais justement envie d'une lecture doudou, facile pour l'été. Las, première désillusion, c'était beaucoup plus mièvre que doudou à mon goût.

Louisa MAY ALCOTT

 

vendredi 17 septembre 2021

L'OPOSSUM ROSE


 L'OPOSSUM ROSE

traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle Gugnon

Un thriller psychologique argentin (c'est davantage le côté argentin que thriller psychologique qui m'a fait de l'oeil, mais bon, la combinaison des deux avait ses atouts), une atmosphère à la Shutter Island, un script à la Christopher Nolan, des ingrédients hitchcockiens, une intrigue évoquant tout à la fois du Stephen King, des épisodes de "Lost", et quelques éléments du whodunit... wow, n'en jetez plus, me suis-je dit quand je l'ai repéré il y a bien 5 ans chez Lewerentz. Une intrigue pour le moins... intrigante, qui avait vraiment tout pour me séduire.
C'est le billet récent de Violette qui me l'a remis en mémoire, et cette fois-ci, je n'ai pas tardé à m'y plonger enfin.

Federico AXAT

 

mardi 14 septembre 2021

VICTUS : BARCELONE 1714


VICTUS
       BARCELONE 1714

traduit de l'espagnol par Marianne Millon

Ça faisait une éternité que je voulais lire cet auteur, Albert Sánchez Piñol, mais je n'ai jamais réussi à me décider entre La Peau froide et Pandore au Congo dont j'avais vu de nombreux avis enthousiastes à une époque. La proposition d'une LC autour d'un autre de ses romans me semblait être l'occasion idéale de découvrir enfin sa plume. Victus : Barcelone 1714 ne m'évoquait rien alors, mis à part que c'était un roman historique. Là encore, ça tombait bien. C'est un genre que j'apprécie mais que je lis finalement assez peu, faute de bonnes recommandations principalement. Et l'idée d'explorer un pan de l'histoire espagnole me séduisait assez, étant très attachée à la culture hispanique.

Albert SÁNCHEZ PIÑOL

 

jeudi 9 septembre 2021

UN SANDWICH À GINZA


UN SANDWICH À GINZA

illustré par Jirô Taniguchi
traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako

Cuisine + Japon, c'est un des combos fatals pour moi. Cryssilda l'a très bien compris puisqu'elle me l'a offert.:) Et puis la mention "illustrée par Taniguchi", c'est un peu un gage de qualité. Je ne pouvais donc que passer un bon moment de lecture, et ça n'a pas raté.^^
Il ne s'agit toutefois pas d'un album standard ou d'un roman graphique, comme pourrait le laisser penser la couverture. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'un roman du tout, à ma grande déconvenue au début, car je m'attendais à une intrigue autour de personnages dans le quartier tokyoïte de Ginza, ou à une fiction type Le Gourmet solitaire, que j'avais adoré. Le concept n'en est cependant pas si éloigné car on embarque ici dans un récit de voyage gustatif et culturel à travers le Japon et au fil des saisons, effectué et commenté de manière vivace et enthousiaste par la sociologue et reporter gastronome, Yôko Hiramatsu.

HIRAMATSU Yôko

 

dimanche 5 septembre 2021

JUBILEE


JUBILEE

Je m'inquiète de découvrir encore des romans culte dont je n'ai aucune idée de comment ils sont passés au travers des mailles de mon filet depuis le temps que je lis et, surtout, que je m'intéresse tout particulièrement à cette période historique aux États-Unis et à cette thématique autour de l'esclavage. Car voilà, avant l'année dernière, je n'avais jamais entendu parler de Jubilee et ça me semble juste aberrant. 

L'histoire est celle de Vyry, l'arrière-grand-mère de l'auteure, Margaret Walker, fille d'une esclave et du maître de la plantation où elle grandira elle-même comme esclave. Divisée en trois parties qui s'articulent autour de l'Antebellum South (la période avant-guerre), la guerre de Sécession et les années après-guerre, la petite histoire rejoint la grande. Au travers de la destinée de Vyry, l'auteure ravive le souvenir de la dure réalité de la vie des esclaves au sein des plantations, mais aussi de celle des Noirs dits libres, puis elle nous entraîne au coeur de la guerre, exposant ses enjeux et ses conséquences, et dans l'après-guerre, qui ne sera pas forcément la période la plus heureuse, ou du moins la plus paisible, pour les Noirs.

Margaret WALKER

 

mercredi 1 septembre 2021

LA MORT AVEC PRÉCISION


LA MORT AVEC PRÉCISION

traduit du japonais par Corinne Atlan

Ce livre, ça fait un moment que je l'ai lu mais - et c'est assez rare - il me laisse encore des impressions très vivides, ainsi que des souvenirs assez précis de certains passages.

Le titre m'avait attirée car il me laissait assez perplexe. Quel sens lui donner ? Comment le comprendre ? Quel type d'intrigue se cachait derrière ?

Je n'avais pas d'autre choix que de lire attentivement le résumé qui m'a semblé tout de suite très prometteur :
" "Aujourd'hui encore, je suis en route pour rendre ma décision sur la mort d'un être humain. Pourquoi ? Parce que c'est mon boulot."

ISAKA Kôtarô