samedi 16 août 2025

UNE FIN HEUREUSE


traduit du danois par Françoise et Marina Heide

Une bonne occasion de rajouter une autrice danoise sur mes étagères.
Au départ, c'est 11% (sorte de fable dystopique où le patriarcat est devenu matriarcat, pour résumer grossièrement) qui m'avait attirée dans les filets de l'autrice, Maren Uthaug, car même si Une fin heureuse (seul disponible en bibli) était estampillé "humour (noir) décalé", j'hésitais quand même à m'embarquer dans une histoire de croque-morts sur plusieurs générations. L'autrice étant visiblement une chouchoute des libraires, j'ai fini par céder à la curiosité.

Me voilà donc plongée, mal assurée, dans une saga familiale qui court sur sept générations (mais le livre n'est pas si épais) de croque-morts, dont les petites filles sont toutes prénommées Liliane, et les petits garçons, Christian.

Maren UTHAUG

 

lundi 11 août 2025

LE PACTE DE LA MER

 
traduit du japonais par Aurélien Estaget

Un manga qui me semblait tout désigné pour le book trip en mer, mais surtout, un extrait de la préface de Jean-Pierre Dionnet (Métal Hurlant) en accroche a achevé de me convaincre de tenter l'aventure : "Satoshi Kon, mort trop jeune, était le parfait lien entre Miyazaki et Ôtomo."
Ôtomo, je ne connais pas vraiment car je n'ai pas (encore) lu sa fameuse série Akira (il serait temps d'ailleurs), mais Miyazaki, oui, et je suis fan ! Ce Satoshi Kon, que je ne connaissais pas non plus car je suis passée à côté des animés* qui ont fait sa réputation (séance de rattrapage en vue), me semblait donc un incontournable.

Un coup d'oeil rapide au résumé m'a confortée dans mon choix de lecture. Il y était question de sirènes ! 

KON Satoshi

 

mardi 5 août 2025

JOURNAL D'UN ASSASYNTH - 2


SCHÉMAS ARTIFICIELS

(THE MURDERBOT DIARIES - 2 : ARTIFICIAL CONDITION)

traduit de l'anglais (États-Unis) par Mathilde Montier

Oui... Le titre, la couverture... Tout cela n'est pas très engageant, mais cette série a un petit goût de reviens-y une fois qu'on y a trempé l'oeil, et c'est à peine deux mois après avoir lu le premier volet que j'y reviens déjà ! Il faut dire qu'AssaSynth, notre SecUnit, un androïde de sécurité assez insolite dont le passe-temps favori est de binger séries et feuilletons pour tromper son ennui, est attachant bien malgré lui. Un aveu qui le tétaniserait, lui qui n'est pas très à l'aise au milieu des humains dont il préfère limiter toute interaction au strict nécessaire. 

lundi 28 juillet 2025

B-52 OU CELLE QUI AIMAIT TOLSTOÏ

 
Encore une lecture où mon intuition m'a, hélas, fait défaut. 
Là aussi, j'avais beaucoup d'espoir en ce roman. Enfin, plus que de l'espoir, c'était une certitude. Je sentais la pépite. 
Une couverture irrésistible, un titre fort intrigant (j'aimais en plus l'idée d'un personnage qui aimait Tolstoï, même si je suis loin d'être fan moi-même) (mais je ne suis pas à une contradiction près), une autrice d'origine vietnamienne, Thuân (et c'est son premier roman écrit directement en français), une formidable occasion d'enrichir mes horizons littéraires, et un résumé très prometteur où une jeune médecin vietnamienne (qui aimait Tolstoï) se retrouve à soigner un prisonnier de guerre américain du nom d'Andreï Bolkonsky (un des héros de Guerre et Paix, cette coïncidence !) à Hanoï dans les années 1970.

Cet extrait de la quatrième de couv m'a cueillie de suite : "Dans une cellule, au coeur de la violence des prisons de Hanoï, une complicité secrète se noue autour de la langue russe, de la littérature et du désir de vivre."

THUÂN