vendredi 22 novembre 2024

ANITA CONTI


Probablement mon avant-dernière contribution au book trip en mer si j'arrive à caser l'incontournable Emmanuel Lepage d'ici la fin de l'aventure qui, j'en profite pour le rappeler, se termine à la fin du mois. Cela dit, j'intègrerai au récap les éventuels billets qui déborderont sur la première semaine de décembre. 
Disons jusqu'au 3 décembre pour se fixer une limite.:)

Merci à Miriam d'avoir attiré mon attention ce mois-ci sur cette toute nouvelle parution de la série de BD de Catel & Bocquet qui, depuis plusieurs années, font le portrait en BD de femmes remarquables. Ça faisait un moment que j'avais le projet d'explorer cette série, en commençant par Kiki de Montparnasse ou Joséphine Baker, mais c'est finalement Anita Conti, surnommée la "Dame de la mer", première femme océanographe française, qui ouvrira le bal. C'est que ça tombait vraiment à pic pour le book trip en mer, mais au-delà de cette opportunité, il y avait quelque chose de fascinant chez cette océanographe pionnière de l'écologie dont je voulais découvrir l'histoire et le parcours. 

CATEL

 

mardi 19 novembre 2024

ROMAN GÉOMÉTRIQUE DE TERROIR


traduit de l'allemand (Autriche) par Uta Muller et Denis Denjean

Repéré @ledevorateur l'année dernière, je me suis empressée de le noter car suivant son retour de lecture, il cochait toutes mes cases : "[...] roman qui joue avec l'idée même de roman, de structure, de personnages, de narration", "[...] roman qui éclate les règles pour les réagencer différemment, géométriquement", tout en étant un roman de terroir puisque le village et ses habitants sont au coeur de l'intrigue. Et surtout, ce qui a achevé de me convaincre : "C'est aussi un roman drôle. Parce qu'un drôle de roman."

Je suis particulièrement friande de ce genre de romans singuliers, atypiques et inventifs où l'auteur joue autant avec la forme que le fond.
Euh, eh bien d'ailleurs, je ne sais pas comment vous résumer ce que j'ai lu😂, mais l'éditeur le fait très bien, même s'il n'est pas vraiment possible de se représenter cette expérience de lecture autrement qu'en lisant ce livre :

Gert JONKE

 

jeudi 14 novembre 2024

NOUS ÉTIONS LE SEL DE LA MER

 
Je ne m'étais jamais vraiment arrêtée sur ce polar, pourtant primé, jusqu'à ce que je réalise que l'autrice, Roxanne Bouchard, était québécoise. L'occasion de lire québécois de manière plutôt divertissante, la perspective du dépaysement (en Gaspésie, ici), au sein d'une communauté de pêcheurs (book trip en mer !), la confirmation de Manou que ce roman valait le détour, la recommandation très enthousiaste (et insistante) d'un libraire auprès de Stéphanie, partante pour une LC... Bon, ben ça n'a pas tardé à partir !

J'avais été prévenue que l'enquête était un peu secondaire, ce que l'autrice confirme dans une interview : plus qu'un polar, c'est "l'histoire d'un petit village de pêcheurs qu'une mort vient déranger." Ça m'allait très bien, surtout aussi joliment formulé.
Pour situer le contexte rapidement, Catherine Day, la trentaine, proche du burn out, se rend dans un petit village de pêcheurs en Gaspésie pour se changer les idées, mais aussi pour retrouver sa mère (une navigatrice invétérée) qu'elle ne connaît pas puisque cette dernière l'a mise en garde légale à sa naissance.

Roxanne BOUCHARD

 

samedi 9 novembre 2024

LA CASSE


( DESARMADERO )

traduit de l'espagnol (Argentine) par Lise Belperron

Moi qui pensais me plonger au coeur de la ville dans toute sa dimension urbaine, tentaculaire et architecturale, je me suis retrouvée dans une histoire de gangs et de règlements de comptes.😅 Bon, la quatrième de couv l'annonçait un peu, mais elle insistait tellement sur la ville comme un organisme quasi vivant que je m'attendais un peu à un traitement différent. 

" "Deux petits cons qui se bourrent la gueule et qui tout à coup ont envie de foutre la merde. Comme ça, pour rien. Et qui tuent. Qu'est-ce que tu voulais que je fasse ? Moi, je n'ai fait que te protéger." Et il a tué les gamins.
À partir de là, c'est tout l'équilibre de la ville qui est remis en question. Des voyous aux mafieux, des flics aux politiques, tous sont liés dans cette stabilité délabrée et fragile où chacun tente de vivre.
Avec une habileté incroyable dans la construction romanesque, Eugenia Almeida nous montre les désirs et les frustrations, les destins brisés, les vies multiples de ce qu'on appelle une ville. [...]"