lundi 5 avril 2004

MOI QUI N'AI PAS CONNU LES HOMMES


MOI QUI N'AI PAS CONNU LES HOMMES

40 femmes se retrouvent encagées dans une cave sous la surveillance de gardes impassibles à la suite d’une catastrophe dont personne n’a le souvenir. L’une d’entre elles, la narratrice, qui n’a, à la différence des 39 autres, aucun souvenir de la vie avant leur emprisonnement, va se poser des questions, entre autres sur le sens de cette situation, et entraîner les autres à la réaction.  Elles vont se réorganiser telles des Robinson Crusoé, alors qu’un événement inexpliqué va changer le cours de leur existence. Changer ? Pas sûr…

"Fable anticipatrice", "thriller logique" qui a suscité chez moi une certaine réflexion sur la condition humaine, notre relative liberté, le sens de la vie, ce qui nous pousse à vivre ou à survivre suivant les circonstances.

Jacqueline HARPMAN


MOI QUI N'AI PAS CONNU LES HOMMES

LE BONHEUR DANS LE CRIME

dimanche 4 avril 2004

JE SUIS LE GARDIEN DU PHARE


JE SUIS LE GARDIEN DU PHARE

                ET AUTRES RÉCITS FANTASTIQUES 


Quatrième de couv':
"Neuf récits écrits de 1990 à 1997 tentent, dans ce recueil, de répondre par le fantastique à une question simple: l'homme de la fin du XXè siècle peut-il encore se retrancher du monde, fuir le pluriel au profit du singulier et devenir un électron libre?
Chaque antihéros de ces nouvelles fait ou a fait "l'éloge de la fuite", que ce soit dans un train, sur une improbable frontière, dans un monastère, dans une ville rayée de la carte ou au sommet d'un phare à la dérive. Mais chacun, peu à peu, est rattrapé par le groupe et contraint de répondre par la négative. [...]"

Éric FAYE


JE SUIS LE GARDIEN DU PHARE

NAGASAKI

samedi 3 avril 2004

LA MORT DES NEIGES


LA MORT DES NEIGES

C'est avec un vrai plaisir que j'ai retrouvé ici Elise Andrioli, la narratrice tétraplégique muette et aveugle de La mort des bois, comme quoi j'avais apprécié ce polar beaucoup plus que je ne le pensais. Enfin, j'avais surtout beaucoup aimé la manière d'Elise de narrer les événements, son humour dans ses réflexions, et ici encore je me suis surprise à éclater de rire à des moments où il était pourtant indécent de le faire.

L'histoire rapidement : Elise devient célèbre après avoir vendu son histoire dont Brigitte Aubert  fait un livre intitulé La mort des bois. Elle décide d'aller se reposer à la neige lorsque Brigitte Aubert lui transmet un fax d'un certain D. Vore. C'est le début d'une longue série d'événements cauchemardesques dont l'action se tiendra principalement au sein d'un centre de loisirs pour handicapés dans une station de sports d'hiver.

L'intrigue ici m'a paru plus originale que La mort des bois, notamment au niveau de la clé de l'énigme, mais ce qui fait tout le charme de ce polar, c'est vraiment Elise, et je pense bien lire la suite de ses aventures si des suites sont prévues.