LE VOLEUR DE GOÛTER
traduit de l'italien par Maruzza Loria et Serge Quadruppani
Mon premier Camilleri !
Une enquête du commissaire Montalbano... l'intrigue en soi, bof, trafic, Tunisiens, Siciliens, histoires cheulou, corruption, prostitution et cie, mais ce qui sera mémorable et a failli me traumatiser, c'est la traduction !!
Alors, je veux bien, je comprends les intentions des traducteurs qui veulent absolument restituer ce qu'un Italien peut ressentir en lisant du sicilien, mais en français, ça fonctionne très mal je trouve. J'avais plus l'impression de lire des dialogues entre Yoda de Star Wars et sa famille, avec les "Montalbano, je suis", "les courses, je fis", "le mort, ici, il est" - et les "qu'est-ce qui fut?" pour "qu'est-ce qu'il se passe?", ainsi que la floppée de dialogues au passé simple. C'est quand même très déroutant, sans parler des néologismes, "pinser/pinsées", pour "penser/pensées", "arappeler" pour "rappeler", etc...