J'aime les bilans chiffrés parce que, personnellement, ça me donne un bon indicateur de ma santé livresque... C'est comme la température corporelle. À 37°, tout va bien, à plus de 40°, faudrait peut-être voir à se calmer, et à moins de 35°, Houston, il y a un problème, c'est que je frise la mort cérébrale.
vendredi 30 décembre 2016
mercredi 28 décembre 2016
LES SECRETS DE LA BELGIQUE
LES SECRETS DE LA BELGIQUE
Avec l'année aux couleurs belges cet automne, au travers, entre autres, des expos Hergé/Tintin et Magritte. ma bib' a mis ce livre sur ses présentoirs, et je me suis dit, "mais oui, tiens, au fait ! Pourquoi ne pas en découvrir plus sur les Belges ?"
Car oui, j'ai une curiosité insatiable pour les peuples lointains, les Japonais, les Latino-Américains, les Africains, ou des Européens plus ou moins éloignés de nous, mais pourquoi bien moins de curiosité pour nos voisins belges ? Peut-être parce qu'ils sont très proches justement et qu'on a l'impression de déjà bien les connaître.
Or, je me rends bien compte que, malgré cette proximité, la question belge est finalement assez floue, surtout en ce qui concerne la partie flamande.
Car oui, j'ai une curiosité insatiable pour les peuples lointains, les Japonais, les Latino-Américains, les Africains, ou des Européens plus ou moins éloignés de nous, mais pourquoi bien moins de curiosité pour nos voisins belges ? Peut-être parce qu'ils sont très proches justement et qu'on a l'impression de déjà bien les connaître.
Or, je me rends bien compte que, malgré cette proximité, la question belge est finalement assez floue, surtout en ce qui concerne la partie flamande.
lundi 26 décembre 2016
LES SEIGNEURS DE BAGDAD
LES SEIGNEURS DE BAGDAD
Repéré chez La bibliothèque du Dolmen, je me suis précipitée dessus quand je l'ai trouvé à la bib'. Un album signé Vaughan, l'auteur de l'excellent Saga, c'était irrésistible, surtout que pour l'instant, je ne suis toujours pas parvenue à mettre la main sur le tome 6 (constamment emprunté à la bib'...). J'en attendais beaucoup, j'étais même convaincue d'un coup de coeur, surtout avec cette belle couverture qui n'était pas sans m'évoquer Saga.
Pour cette fois-ci, je vais la faire à l'envers et commencer par mon ressenti en fin de lecture, pour remonter petit à petit sur la thématique et l'intrigue du récit.
La question que je me suis posée, c'est, était-ce vraiment nécessaire de dévouer autant d'énergie et de talent pour raconter une histoire qui se résume en deux lignes ?
vendredi 23 décembre 2016
J'ENQUÊTE
J'ENQUÊTE
Il y a quelques auteurs comme ça, côté littérature française, qui sont pour moi une valeur sûre dans le sens où je sais que je trouverai chez eux un univers et un style qui me conviendront aussi bien qu'un refuge en pleine tempête. Je ne les lis pas systématiquement mais je me les garde sous le coude pour les moments panne de lecture, un entre-deux indécis, ou pour faire passer une lecture qu'on ne sent pas mais qu'on se challenge à lire.
Joël Egloff en fait partie. Je n'ai lu qu'un roman de lui, il y a 8 ans, mais il m'a convaincue que j'avais affaire là à un auteur précieux. Je devais d'ailleurs lire d'autres de ses romans depuis mais je l'avais un peu oublié, j'avoue. Ce sont les billets de Keisha et Sandrine qui me l'ont remis en tête, et après une expérience maltaise que je craignais traumatisante, le moment était venu de retrouver son écriture savoureuse, son sens de l'absurde, ses personnages décalés et l'humour qui en découle inévitablement.
Joël Egloff en fait partie. Je n'ai lu qu'un roman de lui, il y a 8 ans, mais il m'a convaincue que j'avais affaire là à un auteur précieux. Je devais d'ailleurs lire d'autres de ses romans depuis mais je l'avais un peu oublié, j'avoue. Ce sont les billets de Keisha et Sandrine qui me l'ont remis en tête, et après une expérience maltaise que je craignais traumatisante, le moment était venu de retrouver son écriture savoureuse, son sens de l'absurde, ses personnages décalés et l'humour qui en découle inévitablement.
lundi 19 décembre 2016
ANATOMIE D'UNE NUIT
ANATOMIE D'UNE NUIT
traduit de l'allemand par Marie-Claude Auger
Une auteure allemande d'origine coréenne, qui a séjourné plusieurs mois au Groenland chez une famille inuite et qui ancre son récit au Groenland ? Repéré sur Cecile's blog, voilà qui était particulièrement intrigant et affriolant. La thématique de son roman, même si quelque peu morbide, avait aussi quelque chose de fascinant.
"Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2008, onze personnes se donnèrent la mort dans une petite ville du Groenland oriental. À partir de cette histoire vraie, Anna Kim retrace cette brutale série de suicides touchant des gens de toute condition, autochtones ou non, riches ou pauvres, jeunes ou vieux. [...] Difficile de ne pas voir un signe dans cet événements inouï, impossible de ne pas incriminer cette nuit trop sombre, trop froide, trop inhumaine."
"Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2008, onze personnes se donnèrent la mort dans une petite ville du Groenland oriental. À partir de cette histoire vraie, Anna Kim retrace cette brutale série de suicides touchant des gens de toute condition, autochtones ou non, riches ou pauvres, jeunes ou vieux. [...] Difficile de ne pas voir un signe dans cet événements inouï, impossible de ne pas incriminer cette nuit trop sombre, trop froide, trop inhumaine."
jeudi 15 décembre 2016
JE T'AI VU PLEURER
JE T'AI VU PLEURER
traduit du maltais par Nadia Mifsud
Un ouvrage dont le résumé annonçait clairement une thématique autour du deuil et des relations père/fils, repéré sur Cecile's blog. C'est bien parce que c'était le seul récit maltais traduit que j'ai trouvé qui pouvait à peu près convenir que je m'y suis risquée. J'aurais pu tomber sur pire, ça reste un thème accessible et tout de même universel. Et puis, c'est un récit très court, moins de 100 pages, un calvaire supportable (si calvaire).
Je l'ai abordé comme quand on va partir en voyage dans un pays exotique et qu'on doit avaler un de ces médicaments amers en prévention contre le paludisme. J'avais préparé ma banane, Joël Egloff, un auteur valeur sûre que je voulais lire de nouveau depuis un moment, garanti divertissant mais avec du fond et un humour subtil. Du coup si les 100 pages passaient mal, j'avais Egloff pour me consoler. Hé bien, j'étais réellement ravie de passer à la banane après cette lecture !
lundi 12 décembre 2016
THE THREE-BODY PROBLEM
THE THREE-BODY PROBLEM
REMEMBRANCE OF EARTH'S PAST - TOME 1
traduit du chinois par Ken Liu
( LE PROBLÈME À TROIS CORPS - TOME 1 )
Un roman SF chinois ? Il ne m'en fallait pas plus pour me ferrer ! Publié en Chine en 2008, il est, paraît-il, devenu un des romans SF les plus populaires dans ce pays. Traduit en anglais en 2014, il a eu le prix Hugo du meilleur roman 2015. C'était plutôt bon signe et encourageant malgré ce qu'on peut penser des prix. Je l'ai donc acquis l'année dernière dans la version anglaise, après avoir vérifié qu'il n'était pas encore traduit en français. Il était dans mes objectifs PRIORITAIRES de lecture 2016, mais c'était sans compter les autres tentations PAL, LAL et hors PAL.
jeudi 8 décembre 2016
WATERSHIP DOWN
WATERSHIP DOWN
Cette histoire de lapinous m'a tout de suite tapée dans l'oeil quand je l'ai repérée, d'abord chez Keisha, puis chez Jérôme. Des lapins de garenne, précisons, non domestiqués donc.
Roman jeunesse à succès Outre-Manche et Outre-Atlantique dans les années 1970, remis au goût du jour en France cette année par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. Plume British = talent de conteur. Histoire avec des animaux, grande "épopée sombre et violente, non sans espoir et poésie", et puis, l'enthousiasme de lecteurs tout de même adultes (intrigant quand même), tout cela m'a convaincue que c'était pour moi et que j'allais totalement adhérer moi aussi. J'avais hâte de m'y plonger, je l'ai même fait passer en priorité PAL urgente.
Roman jeunesse à succès Outre-Manche et Outre-Atlantique dans les années 1970, remis au goût du jour en France cette année par les éditions Monsieur Toussaint Louverture. Plume British = talent de conteur. Histoire avec des animaux, grande "épopée sombre et violente, non sans espoir et poésie", et puis, l'enthousiasme de lecteurs tout de même adultes (intrigant quand même), tout cela m'a convaincue que c'était pour moi et que j'allais totalement adhérer moi aussi. J'avais hâte de m'y plonger, je l'ai même fait passer en priorité PAL urgente.
lundi 5 décembre 2016
L'ARABE DU FUTUR - TOME 3
L'ARABE DU FUTUR
UNE JEUNESSE AU MOYEN-ORIENT (1985-1987)
Dans la continuité des tomes précédents, ce nouvel album est toujours aussi captivant, passionnant, hilarant ! D'ailleurs, je me réjouis de plus en plus, à chaque nouveau tome entre les mains, de l'excellent moment de lecture que je suis sûre de passer, et des moments "hyène hilare", et à chaque fois, je me laisse surprendre parce qu'il n'y a pas que ça.
On finit par vraiment s'attacher à la famille de Riad. Ce père toujours humilié, la mère qui commence à sortir de ses gonds et n'en peut vraiment plus de leurs conditions de vie, le petit frère qui grandit aussi. Je prends vraiment plaisir à voir leur histoire évoluer, comme si c'étaient des proches, et puis c'est toujours aussi instructif sur la Syrie de l'époque. Je ne m'en lasse vraiment pas !
On finit par vraiment s'attacher à la famille de Riad. Ce père toujours humilié, la mère qui commence à sortir de ses gonds et n'en peut vraiment plus de leurs conditions de vie, le petit frère qui grandit aussi. Je prends vraiment plaisir à voir leur histoire évoluer, comme si c'étaient des proches, et puis c'est toujours aussi instructif sur la Syrie de l'époque. Je ne m'en lasse vraiment pas !
vendredi 2 décembre 2016
DE L'ART D'ENNUYER EN RACONTANT SES VOYAGES
DE L'ART D'ENNUYER EN RACONTANT SES VOYAGES
Quelques jours avant mon départ en vacances, je tombe sur ce petit livre à la bib'. Le titre déjà me fait largement sourire, puis, un coup d'oeil à la 4è de couv' :
"Chaque année, un milliard de touristes parcourent le monde. En 2020, ils seront un milliard et demi à vous assommer avec leur récit de voyage."
Avec un blurb signé Sylvain Tesson :
"C'est à mourir de rire. Je l'ai lu d'une traite en Belgique où je donnais une tournée de quatre-vingts conférences sur mes voyages."
Lecture des premières lignes pour m'assurer que le style correspondait bien à ce que j'avais en tête :
"Chiant qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage. Car, pour quelques bouches d'or aux récits merveilleux, combien de fâcheux et d'importuns. Combien de Carthaginois mythomanes brodant sur leur virée à dos d'éléphant. Combien de Vikings ressassant leurs viols sous les étoiles en trinquant avec des cornes éclaboussantes d'hydromiel. [...] Combien de pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle exhibant fièrement leurs pieds endoloris. [...]"
lundi 28 novembre 2016
LE PETIT GUS
LE PETIT GUS
Aaah ! Comme je me frottais les mains à l'idée de replonger dans l'univers du Petit Nicolas mais version 21è siècle. C'est que Le petit Nicolas a bercé toute mon enfance. J'ai dû lire et relire toute la série une dizaine de fois, ne me lassant jamais de retrouver notre petit bonhomme et ses copains. Ses mots d'enfant, ses expressions si typiques et ses réflexions me faisaient sourire et je m'amusais beaucoup de ses péripéties. Aaah l'univers de l'enfance et des bêtises ! Un régal à l'époque !
Aux commandes du texte et des dessins ici, Claudine Desmarteau, l'auteure, a décidé de faire vivre ce petit Gus en hommage au Petit Nicolas, car "même si les souvenirs d'enfance ont une saveur intemporelle et universelle, les cours de récré et le monde ont bien changé depuis Le petit Nicolas."
jeudi 24 novembre 2016
EST-CE QU'ON POURRAIT PARLER D'AUTRE CHOSE ?
CAN'T WE TALK ABOUT SOMETHING MORE PLEASANT ?
( EST-CE QU'ON POURRAIT PARLER D'AUTRE CHOSE ? )
traduit de l'anglais (États-Unis) par Alice Marchand
Un récit qui parle de la vieillesse et de la mort sans faux-semblants, avec une pointe d'exaspération même, mais également avec un fond de tendresse et un humour féroce, noir et outrageusement hilarant (je n'aurai jamais autant ri sur le sujet !) ?
Je l'ai trouvé ! C'est cet album épatant de Roz Chast qui parle de ses parents alors qu'ils arrivent à un âge où il faut voir la réalité en face. Ils ont 90 ans passés, leur santé physique et mentale se dégrade de façon inéluctable, la mort leur rôde autour, c'est évident, d'ailleurs elle finira par avoir leur peau, et s'ils sont dans le déni le plus total, leur fille unique n'a pas d'autres choix que de faire ce que toute personne redoute un jour : devoir inverser les rôles et prendre soin de ses parents.
Je l'ai trouvé ! C'est cet album épatant de Roz Chast qui parle de ses parents alors qu'ils arrivent à un âge où il faut voir la réalité en face. Ils ont 90 ans passés, leur santé physique et mentale se dégrade de façon inéluctable, la mort leur rôde autour, c'est évident, d'ailleurs elle finira par avoir leur peau, et s'ils sont dans le déni le plus total, leur fille unique n'a pas d'autres choix que de faire ce que toute personne redoute un jour : devoir inverser les rôles et prendre soin de ses parents.
lundi 21 novembre 2016
THE SHADOW HERO
THE SHADOW HERO
La Tortue verte, vous connaissez ? Hé bien moi non plus. Non non, rien à voir avec les Tortues Ninja. C'était un super-héros de comics américain créé par un dessinateur chinois, Chu Hing, dans les années 1940. Bon, en réalité, pas grand monde ne se souvient de lui parmi les experts en super-héros de l'époque.
Parce qu'il subsiste un mystère autour de sa genèse et aussi parce que bon, un dessinateur chinois en plein âge d'or du comic qui créé lui aussi un super-héros, chinois qui plus est, c'est assez surprenant pour qu'on s'y arrête deux secondes, Gene Luen Yang, auteur sino-américain (et un de mes auteurs chouchou côté BD depuis l'excellent American Born Chinese), ainsi que Sonny Liew (jamais lu mais j'étais très curieuse du travail d'un dessinateur malaisien), se sont penchés sur ce super-héros pour le ressusciter dans cet album. Et le résultat est une véritable réussite que j'élève au rang de coup de coeur. Oui, rien moins que ça !
vendredi 18 novembre 2016
MADEMOISELLE HAAS
MADEMOISELLE HAAS
"Elles ont vingt ans, ou trente, ou un peu plus, en 1934, et un peu après. Elles s'appellent Mademoiselle Haas. Elles sont bibliothécaire, concierge, cuisinière, coiffeuse, première main flou, fraiseuse, infirmière, écrivaine, femme de chambre, institutrice, journaliste, femme de ménage, chef de travaux, ouvrière métallurgique, libraire, pianiste, physicienne, ourdisseuse, sage-femme, vendeuse... Elles travaillent. Presque toutes avec leurs mains - mains de sage-femme, mains d'ouvrière, mains de pianiste. Elles sont auxiliaires, adjointes, temporaires, mademoiselles. Elles rêvent. Elles vivent, dans la joie et dans la peine, une histoire qui, au fil des ans, s'emplit de bruit et de terreur.
Elles sont invisibles. Ignorées des livres d'histoire. Oubliées. Omises, plutôt.
Michèle Audin a cherché leurs traces, et réussi à reconstituer quelques heures de leur vie. Mises bout à bout, elles racontent leur présent, leur histoire, la sienne, la nôtre."
lundi 14 novembre 2016
THE HEARING TRUMPET
THE HEARING TRUMPET
( LE CORNET ACOUSTIQUE )
Où je découvre la taille des cornets acoustiques, ancêtres des prothèses auditives, en effectuant, par curiosité, une recherche Google Images.
Où je croyais que l'histoire allait tourner autour d'un cornet acoustique, un peu façon instrument magique comme dans un conte, et en fait, pas du tout.
Où je découvre aussi que ce roman fait partie des classiques de référence (ce que j'ai appris en m'intéressant davantage à l'auteur et à la genèse et l'histoire de ce livre), un peu à l'instar de Trois hommes dans un bateau, et surtout de Lewis Carroll, pour son côté fantasque, symbolique, un peu fou inattendu.
vendredi 11 novembre 2016
ADA
ADA
Antoine Bello, auteur chouchou, malgré une ou deux légères déceptions + son nouveau roman + une histoire autour d'une intelligence artificielle (une thématique qui me parle !) + programmée pour écrire des romans (en plus !) + des romans à l'eau de rose (encore mieux !) (non pas que j'adore les romans sentimentaux mais j'adore l'idée d'une intelligence supérieure réduite à écrire ce genre de livres) + et surtout des romans à l'eau de rose avec pour objectif les 100.000 ventes + voilà qui laisse imaginer le résultat de ses compositions + des avis très enthousiastes sur la blogo = Il me le fallait (CQFD) !
J'étais convaincue de retrouver mon coup de coeur Bello, égaré depuis un moment, mais en fait ma lecture fut assez mitigée au final.
J'étais convaincue de retrouver mon coup de coeur Bello, égaré depuis un moment, mais en fait ma lecture fut assez mitigée au final.
mercredi 9 novembre 2016
BIENVENUE CHEZ PROTECT - TOMES 1 ET 2
BIENVENUE CHEZ PROTECT
Tome 1 - DU PAPIER AU NUMÉRIQUE
Tome 2 - DE L'IMPACT DES SMARTPHONES
SUR LE JEU VIDÉO
Je ne sais plus sur quel blog j'ai repéré ce manga, mais quand j'ai vu que ça parlait des nouvelles technologies liées au monde du livre, de l'évolution vers le numérique en particulier, je n'ai pas hésité une seconde à me lancer dans une énième série même s'il m'en reste tant à terminer (soupir).
Les livres parlant des livres m'ont toujours attirée, mais là, j'ai l'impression de passer un cap supérieur, d'entrer dans une autre dimension, dans celle du monde du livre du 21è siècle dont finalement très peu de livres parlent en fiction.
lundi 31 octobre 2016
MANUEL D'EXIL : COMMENT RÉUSSIR SON EXIL EN TRENTE-CINQ LEÇONS
MANUEL D'EXIL
COMMENT RÉUSSIR SON EXIL
EN TRENTE-CINQ LEÇONS
Quand j'ai repéré cet ouvrage chez Jérôme, il me le fallait de suite ! La thématique de l'exil me touche et me parle. Je trouve ça bouleversant ces hommes et ces femmes obligés de quitter leur patrie pour diverses raisons, politiques souvent, et qui doivent s'adapter et refaire leur vie dans un pays quasi inconnu, où le choc des cultures peut être violent, et où l'on doit tenter, dans un courage désespéré, de faire taire sa tristesse d'apatride et de survivre la plupart du temps.
Velibor Colic en parle bien, et pour cause, il est passé par là :
"... des hommes perdus depuis longtemps, peut-être depuis toujours, entre les diverses administrations et les frontières, entre le vrai monde et ce sous-monde des citoyens de seconde classe, sans papiers, sans visage et sans espoir."
samedi 29 octobre 2016
CALIFORNIA DREAMIN'
CALIFORNIA DREAMIN'
"Mama" Cass Elliot, vous connaissez ? C'est la voix suave et enchanteresque de "Dream a Little Dream of Me". Moi, cette chanson m'envoie toujours en orbite et me procure de sacrées émotions.
Une BD sur cette chanteuse, pourquoi pas ? Déjà, j'étais convaincue qu'elle était black (la voix qui m'a mise sur la mauvaise voie...) et je savais vaguement qu'elle faisait partie du groupe The Mamas and the Papas dans les années 60, mais je croyais que c'était un groupe de Noirs américains... D'ailleurs, je ne les associais pas du tout à ce tube folk pop de 1968, "California Dreamin'", que j'ai dû visionner sur Youtube pour me rendre compte de quelle chanson il s'agissait.
OK, j'avais donc tout à apprendre et à découvrir de cet album !
Une BD sur cette chanteuse, pourquoi pas ? Déjà, j'étais convaincue qu'elle était black (la voix qui m'a mise sur la mauvaise voie...) et je savais vaguement qu'elle faisait partie du groupe The Mamas and the Papas dans les années 60, mais je croyais que c'était un groupe de Noirs américains... D'ailleurs, je ne les associais pas du tout à ce tube folk pop de 1968, "California Dreamin'", que j'ai dû visionner sur Youtube pour me rendre compte de quelle chanson il s'agissait.
OK, j'avais donc tout à apprendre et à découvrir de cet album !
lundi 24 octobre 2016
L'EMPLOYÉ
EL OFICINISTA
( L'EMPLOYÉ )
traduit de l'espagnol (Argentine) par Michèle Guillemont
L'employé de notre histoire est un de ces anonymes notoires qui évoque bien des personnes de notre société, un loser épique qui subit le système et se fond dans la masse. Sa vie n'est qu'amertume dans ce monde qui oppose puissants et humiliés, exclus et inclus. Un monde qui ressemble furieusement au nôtre, aux abords de l'apocalyptique, ce qui n'empêche les gens de continuer de se mouvoir et de vivre comme si de rien n'était, s'adaptant toujours et encore à un quotidien devenu banal, et pourtant inacceptable.
vendredi 21 octobre 2016
FABLES 23 : CAMELOT
FABLES 20 : CAMELOT
( FABLES 23 (ou 21): CAMELOT )
Punaiiise, je suis à deux tomes de finir cette série ! Je suis joie ! Et un peu tristesse aussi mais je pense qu'après 8 ans et 25 tomes (je crois que je ne suis jamais allée jusqu'au bout d'une série aussi longue), il est temps de tourner la page. Enfin bon, ne crions pas victoire trop vite. Pour l'instant, j'en suis à l'antépénultième tome.
Et comme pour les tomes précédents, je ne vais pas pouvoir en dire grand-chose sous peine de spoiler. Pour mon mémo perso, les faits marquants :
- Rose Rouge (un personnage dont je n'ai toujours pas bien compris le rôle et la mission dans cette saga - elle semble être l'agent de la déesse Espérance mais quant à savoir ce que cela implique vraiment...) a pour lubie de réunir un nouvel ordre de chevaliers, sur le modèle des Chevaliers de la Table ronde.
lundi 17 octobre 2016
RECIPES FOR LOVE AND MURDER
RECIPES FOR LOVE AND MURDER
A TANNIE MARIA MYSTERY - Tome 1
( RECETTES D'AMOUR ET DE MEURTRE )
traduction française à paraître en 2017
Un roman sud-africain sur un air de recettes, de meurtre et d'enquêtes, voilà qui était suffisant pour m'émoustiller. Bon, j'avoue, le côté "amour' m'a moins parlé mais ça m'a situé ce récit comme quelque chose d'assez frais, léger et divertissant. Comprendre, ne pas en attendre le thriller du siècle mais ça peut être sympa quand même.
Les premières pages donnent le ton, m'évoquant un peu Mma Ramotswe détective d'Alexander McCall Smith (d'ailleurs ce dernier a trouvé ce livre "vivid, amusing and immensely enjoyable") (et je suis à 100% d'accord avec lui). Cette fois-ci, on n'est pas au Botswana mais dans une petite bourgade sud-africaine où les choses suivent leur cours tranquillou et rien d'affolant ne se passe vraiment.
vendredi 14 octobre 2016
LA MAISON
LA CASA
( LA MAISON )
traduit de l'espagnol (Espagne)
par Jean-Michel Boschet
Paco Roca, j'aime beaucoup. Du moins, j'avais beaucoup aimé Rides, le seul ouvrage que j'avais lu de lui jusqu'à présent. Aussi, quand j'ai vu cet album qui semblait m'attendre au détour d'une bib', je n'ai pas hésité. Surtout que, récemment encore, j'avais vu quelques billets plutôt enthousiastes sur cette BD.
C'était donc plutôt confiante que je me suis lancée dedans, et j'aurais aimé crier au coup de coeur...
... Las (copyright Keisha), oui, j'annonce la couleur de suite, je suis restée totalement hermétique à ce récit.
mardi 11 octobre 2016
Z COMME DON DIEGO - TOMES 1 ET 2
Z COMME DON DIEGO
Tome 1 - COUP DE FOUDRE À L'HACIENDA
Tome 2 - LA LOI DU MARCHÉ
Quand j'ai repéré, chez Violette, cette série signée Fabrice Erre, et surtout Fabcaro dont je suis ultra fan depuis Carnet de Pérou et Zaï Zaï Zaï Zaï, je ne me suis pas posée de question, il me la fallait ! J'étais d'autant plus confiante que j'adorais l'idée d'une parodie de Zorro, et avec l'humour et le sens de la dérision de Fabcaro, ça promettait ! Les extraits aperçus avec, entre autres, la señora Sexoualidad, la fille du gouverneur, laissait par ailleurs présager un Zorro revisité particulièrement réussi.
vendredi 7 octobre 2016
L'OR ET L'OBSCURITÉ
EL ORO Y LA OSCURIDAD
LA VIDA GLORIOSA Y TRÁGICA DE KID PAMBELÉ
( L'OR ET L'OBSCURITÉ
LA VIE GLORIEUSE ET TRAGIQUE DE KID PAMBELÉ )
traduit de l'espagnol (Colombie) par Cyril Gay
Normalement, un tel ouvrage avait très peu de chance que je le lise. L'histoire d'un boxeur inconnu de mes services, qui a connu la gloire puis la déchéance, thématique boxe à fond la caisse, histoires d'alcool et de drogues en sus, non vraiment, ce livre n'avait rien pour me plaire. C'est bien parce qu'il était publié aux éditions Marchialy, éditions chouchou depuis que j'ai lu l'excellent Tokyo Vice, que j'ai molli. Quand j'ai vu que le récit portait sur un boxeur colombien, j'étais même un peu plus confiante. Colombie, dépaysement, voyage culturel et instructif en passant, c'était bon à prendre.
dimanche 2 octobre 2016
COMME DANS UN CONTE
COMME DANS UN CONTE
traduit du coréen par Choe Ae-young
et Jean Bellemin-Noël
Bien que n'étant pas très histoires d'amour à la base (mais bizarrement très contes de fées), j'ai été attirée par ce récit précisément parce qu'il y avait cet élément "conte", et surtout, par l'originalité de la transposition d'une histoire d'amour moderne (et coréenne) à un conte, ou d'un conte à une histoire d'amour moderne (coréenne).
J'étais intriguée aussi par cette petite introduction au récit :
"Le roman qu'on va lire est tout à fait singulier. Il réclame du lecteur deux qualités - deux vertus, plutôt ? - qui sont la patience et le goût de retrouver son âme d'enfant."
mardi 27 septembre 2016
ON N'EST PAS LÀ POUR RÉUSSIR
ON N'EST PAS LÀ POUR RÉUSSIR
Fabcaro, je suis fan depuis que j'ai lu son Carnet du Pérou, et encore plus fan depuis Zaï Zaï Zaï Zaï, alors forcément, quand je suis tombé sur ce petit album à la bib', je lui ai sauté dessus sans me poser de questions. Un petit album au format poche, d'à peine 100 pages, qui compile des strips parus dans "Zoo le mag" depuis 2008 et quelques strips inédits autour de la réflexion suivante :
4è de couv' : "C'est quoi la vie d'un auteur de bande dessinée, être en dédicace, discuter boulot, subir les affres de la création, composer avec la famille ?"
Rien qu'au titre, on se doute que Fabcaro ne raconte pas la vie trépidante et flamboyante d'un auteur à succès. C'est plutôt "la (dure) vie du dessinateur solitaire" qu'il illustre "en saynètes aussi justes que concises".
jeudi 22 septembre 2016
DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN
DU CÔTÉ DE CHEZ SWANN
À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU - TOME 1
Ouhla non, qu'on ne s'attende pas ici au billet intelligent qui va vous décortiquer ce roman façon analyse de textes, étude des personnages, des moeurs et de la société de l'époque et vous prouver ainsi que Proust, c'est le bien.
Ça va être beaucoup plus basique que ça, chers amis (et un peu beaucoup impressions en vrac aussi) :
Voilà, j'ai lu Proust, mon challenge grand classique perso 2016, et je peux dire maintenant que si je l'ai lu sans réel déplaisir, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé, même accompagné d'une bonne madeleine.
vendredi 16 septembre 2016
LE GUIDE DES CHATS
LE GUIDE DES CHATS
ET DE LEURS MAÎTRES !
LES GUIDES EN BD - TOME 40
Franchement, j'ai beau être gagatiseuse ès chats, j'en ai tellement lus de ce genre d'ouvrages sur les relations maîtres/chats (Toi, mon chat et Mon chat, la vie et moi de Kwon Yoonjoo, Sacrés chats de Terry Pratchett, le manhwa Cats, et j'en passe, sans oublier Simon's Cat que j'adore !), et de particulièrement bons dans le lot, que quand j'ai vu cette BD chez Keisha, je me suis dit "oooh, un énième livre sur le sujet, mouais...". Surtout que ça m'avait l'air sympatoche comme ça mais pas de quoi... fouetter un chat (mouahaha).
mardi 13 septembre 2016
SOMEONE LIKE YOU
SOMEONE LIKE YOU
( BIZARRE ! BIZARRE ! )
Ça faisait un moment que j'étais curieuse des nouvelles pour adultes de Roald Dahl. Je ne suis vraiment pas nouvelles à la base mais c'est bien parce que j'adoooore ses romans jeunesse, avec un gros coup de coeur pour Matilda, que j'étais prête à m'aventurer sur ce terrain. Mon choix s'est porté sur ce recueil-ci car il contenait Coup de gigot qui semble être très connu et dont le sujet et la chute qu'on m'avait racontés récemment m'avaient énormément plu.
Immense satisfaction : Roald Dahl confirme son talent de conteur même quand il s'adresse aux adultes ! Il nous ferre dès les premières lignes et nous plonge rapidement dans une atmosphère intrigante et dans le vif du sujet d'une nouvelle à l'autre.
vendredi 9 septembre 2016
SPACE BOULETTES
SPACE DUMPLINGS
( SPACE BOULETTES )
traduit de l'anglais (États-Unis) par Isabelle Guillaume, Laëtitia et Frédéric Vivien
J'indique rarement (voire jamais) les traducteurs quand il s'agit d'albums et de BD (et c'est un tort...), mais dans ce roman graphique, il y a un dossier spécial "traduction" en fin d'ouvrage, témoignant de la complexité et du travail qu'a impliqués l'adaptation de la version originale vers la version française. Un dossier de quelques pages très intéressant qui laisse entrevoir la richesse de l'univers de Craig Thompson et de ses idées.
mercredi 7 septembre 2016
LA NUIT AVEUGLANTE
LA NUIT AVEUGLANTE
Un livre que j'ai découvert par hasard sur la table de ma bib', au milieu d'une sélection d'ouvrages correspondant à la thématique : "Vous n'avez jamais lu ça ! Romans ubuesques, surréalistes, extrêmes, alternatifs, géniaux : vous n'en croirez pas vos yeux..."
La quatrième de couv' m'a intriguée. Quelque chose dans ses lignes m'a attirée, je ne sais pas, la thématique du désespoir, ou ressentir le désespoir de cet auteur à travers ce livre.
"J'ai perdu l'habitude d'avoir peur dans le noir, et je ne crains jamais de perdre ma route. Tous les chemins mènent à mon désespoir."
Le résumé aussi m'a intriguée : "L'histoire d'un jeune homme qui, n'arrivant plus à ôter un affreux masque de carnaval, doit s'isoler du monde."
lundi 5 septembre 2016
LE CHANTEUR DE GOSPEL
THE GOSPEL SINGER
( LE CHANTEUR DE GOSPEL )
traduit de l'anglais (États-Unis) par Nicolas Richard
Au vu de la couverture et du résumé vite lu où j'ai aperçu les mots suivants, "bled paumé" (du pur Jérôme haha), "Géorgie", "canicule suce la terre", "poignardée", "shérif", "folie" je m'attendais à une sorte de polar noir à l'américaine, un peu sombre, avec son lot de misère et ce petit quelque chose de trash qu'aime bien Jérôme, un truc un peu saupoudré à la Buk. Bref, je tremblais légèrement à l'idée de ce qui m'attendait. J'avoue que ce qui m'a motivée, outre le challenge, c'est ce chanteur de gospel bien mystérieux, un titre et un personnage intrigants et assez attractifs pour moi car de tout temps, j'ai toujours adoré l'univers gospel.
vendredi 2 septembre 2016
COUCOUS BOUZON
COUCOUS BOUZON
Une couv' qui m'évoquait quelque chose de franchement naïf, gentillet, ringard et enfantin, et un titre plouc auquel se substituait tout le temps dans ma tête les mots "couscous" et "bouseux", j'avoue, au départ, je doutais grandement de l'intérêt et de la subtilité de cet album.
C'est bien parce qu'on m'a dit que c'était aussi désopilant que l'excellent Zaï Zaï Zaï Zaï et qu'on y retrouvait humour absurde, dérision et loufoquerie, appliqués cette fois au monde du travail, que je m'y suis risquée.
Les coucous Bouzon sont en fait une marque de fabrique de coucous suisses (ça prend plus de sens tout de suite), et c'est la vie d'entreprise que l'auteure, Anouk Ricard, nous expose ici avec beaucoup de moquerie.
mercredi 31 août 2016
UNE CATASTROPHE NATURELLE
UNE CATASTROPHE NATURELLE
traduit du néerlandais par Danielle Losman
Un titre qui aurait dû me faire tilt et pourtant, je ne sais pourquoi, j'étais loin de m'imaginer que ce roman tournerait vraiment autour du récit d'une catastrophe naturelle... Qui a véritablement eu lieu en 1953. Une tempête d'envergure phénoménale qui a conduit à une inondation historique dans la province de Zélande, aux Pays-Bas, et qui a littéralement noyé l'île de Schouwen-Duiveland et ses habitants.
Un roman qui a résonné en moi et dont j'ai ressenti avec force les événements liés à ce drame alors que l'on sortait à peine des crues et montées des eaux impressionnantes en France (euh, j'ai lu ce livre début juillet) (ouioui, j'ai un gros retard de billets...). La Seine à Paris m'avait vraiment fichu une belle frayeur !
Un roman qui a résonné en moi et dont j'ai ressenti avec force les événements liés à ce drame alors que l'on sortait à peine des crues et montées des eaux impressionnantes en France (euh, j'ai lu ce livre début juillet) (ouioui, j'ai un gros retard de billets...). La Seine à Paris m'avait vraiment fichu une belle frayeur !
jeudi 25 août 2016
TOKYO VICE
TOKYO VICE
traduit de l'anglais (États-Unis) par Cyril Gay
J'ai a-do-ré ce livre ! Une formidable aventure humaine avant tout ! Ce n'est pas un ouvrage que je qualifierais de coup de coeur mais c'est un récit qui m'a fascinée tout le long, absorbée, surprise, épatée, secouée, émue.
Un livre-témoignage d'un journaliste américain "sur le terrain de la police japonaise" qui a infiltré le milieu des yakuzas, et qui se lit comme un thriller. Ça ne paraît pas sexy comme ça mais c'est :
- un livre qui m'a fait réaliser que j'aurais trop aimé être journaliste d'investigation ! Il a redoré à mes yeux le blason du journalisme qui, je trouve, a un peu perdu de son feu sacré et de sa dignité.
vendredi 19 août 2016
FABLES - TOMES 21 ET 22
FABLES 18 : CUBS IN TOYLAND
( FABLES 21 (ou 19) : AU PAYS DES JOUETS )
Ça faisait quelques tomes que je n'avais pas vraiment retrouvé de véritables fulgurances chez l'auteur, même si le plaisir de lecture était bien là, et ici BAM, Bill Willingham est parvenu à me surprendre là où je ne l'attendais plus.
Le titre laissait présager une intrigue anecdotique et gentillette mais, très rapidement, elle bascule dans une ambiance sombre et glauque, presque désespérante.
Thérèse, une des filles de Bigby, s'aventure un jour au Pays des Jouets, à l'insu de tous. Ce qui devait ressembler à une aventure entre "Toy Story" et Alice au Pays des Merveilles se révèle vite un cauchemar car les jouets cachent en réalité un sinistre secret... mais je n'en dirai pas plus.
lundi 15 août 2016
ONE-PUNCH MAN : TOMES 1 ET 2
ONE-PUNCH MAN : TOMES 1 ET 2
Oui, oui, on peut retrouver ce genre d'ouvrages sur mes étagères. J'aime bien les mangas, j'aime particulièrement les histoires de super-héros, j'aime bien les délires et la dérision. Voilà une série qui promettait de réunir tout cela en un. Certes, je suspectais le too-much, le gros délire un peu lourd, l'intrigue un peu légère, mais la curiosité l'a emporté. Lire pour être fixée.
Saitama, un jeune homme sans emploi, décide de devenir un super-héros et s'entraîne pendant trois ans. L'entraînement est si intense qu'il en perd ses cheveux mais cela en valait la peine car le voilà maintenant doté de capacités surhumaines et d'une force tellement démesurée qu'il peut battre tous ses adversaires d'un seul coup de poing ! Voilà qui lui vaut l'admiration du cyborg Genos qui devient alors son disciple.
lundi 25 juillet 2016
AMOURS : VOYAGE DANS L'INTIMITÉ DES ÉGYPTIENS
AMOURS
VOYAGE DANS L'INTIMITÉ DES ÉGYPTIENS
Repéré chez Keisha, il me fallait ce livre qui s'annonçait culturellement instructif sur l'Égypte, et ce, de façon plutôt originale. En effet, l'auteure, Marion Touboul, voyage façon "J'irai dormir chez vous" (quand elle peut) d'Assouan au Caire, en passant par Port-Saïd, le mont Sinaï, et j'en passe, pour mener une enquête inédite sur l'amour dans ce pays.
"Amours" au pluriel car ce n'est pas tout à fait la même chose d'une ville ou d'un village à l'autre. Les traditions sont similaires mais localement adaptées, les moeurs plus souples par certains endroits, les mentalités identiques mais avec des variantes.
vendredi 15 juillet 2016
CETTE NUIT, JE L'AI VUE
CETTE NUIT, JE L'AI VUE
traduit du slovène par Andrée Lück-Gaye
Il y avait quelque chose d'étrangement envoûtant dans ce titre et cette couverture, je n'ai donc pas résisté longtemps à la découverte de ce roman qui me permettait en plus de rajouter la Slovénie dans mes étagères.
"Cette nuit, je l'ai vue comme si elle était vivante." Le récit s'ouvre d'emblée sur une phrase quelque peu énigmatique - "Qui est-elle ? Est-elle vraiment morte ? Dans quelle circonstances ? Et le narrateur ?" - et en même temps installe une atmosphère un peu fantasmagorique teintée d'une certaine poésie mélancolique, de celle qui charme et touche simplement. J'ai trouvé cette atmosphère très plaisante, agréable, propre à émouvoir, mais sans effusion.
mardi 12 juillet 2016
ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ
ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ
Un album qui m'évoquait Joe Dassin, j'avoue, même avec une bonne dose d'humour, de délire et d'absurde à la Fabcaro qui m'avait déjà totalement conquise avec son Carnet du Pérou, c'était tue-l'envie de lire direct. J'avais par ailleurs du mal à imaginer que ça puisse être génial, même si tous ceux qui l'avaient lu s'accordaient pour le confirmer.
Intriguée tout de même par son succès et décidant de faire confiance à l'auteur, j'ai fini par vaincre mes réticences. Ayant lu les divers avis en diagonale, l'idée que j'avais de cette BD, c'était qu'il y avait une histoire de supermarché et un lien avec Joe Dassin. Mais quel lien peut-on tisser entre une histoire de supermarché et Joe Dassin tout en proposant une intrigue originale, truculente, subtile, désopilante, qui tienne la route ?
Intriguée tout de même par son succès et décidant de faire confiance à l'auteur, j'ai fini par vaincre mes réticences. Ayant lu les divers avis en diagonale, l'idée que j'avais de cette BD, c'était qu'il y avait une histoire de supermarché et un lien avec Joe Dassin. Mais quel lien peut-on tisser entre une histoire de supermarché et Joe Dassin tout en proposant une intrigue originale, truculente, subtile, désopilante, qui tienne la route ?
lundi 4 juillet 2016
TAXI DRIVER SANS ROBERT DE NIRO
TAXI DRIVER SIN ROBERT DE NIRO
( TAXI DRIVER SANS ROBERT DE NIRO )
traduit de l'espagnol (Pérou) par Aurélie Bartolo
Un écrivain péruvien, un titre très intrigant et affriolant avec cette référence au film de Scorsese et à un Robert de Niro certes absent mais bizarrement plus présent dans ma tête de ce fait, voilà qui m'a vite imposé ce livre comme une lecture plus ou moins urgente. J'avais même commencé à me faire un film de ce livre. Je visualisais une histoire de chauffeur de taxi mais sans Robert de Niro dedans, et avec tout de même une ambiance à la Scorsese, ce qui était un peu vague car en fait je n'ai jamais vu "Taxi Driver", tout cela donc dans un contexte péruvien, ce qui était encore plus vague vu que je n'ai jamais mis les pieds au Pérou.
jeudi 30 juin 2016
CHRISTIE MALRY'S OWN DOUBLE-ENTRY
CHRISTIE MALRY'S OWN DOUBLE-ENTRY
( CHRISTIE MALRY RÈGLE SES COMPTES )
Cet auteur, B.S. Johnson, je n'en avais jamais entendu parler avant sa présentation par Jonathan Coe il y a quelque temps lors d'une rencontre pour son livre B.S. Johnson, histoire d'un éléphant fougueux.
L'originalité de ses romans, dans la forme en particulier, et l'humour jubilatoire dont il semblait y faire preuve, m'ont tout de suite convaincue que cet auteur était pour moi. Un homme au destin malheureusement tragique, peut-être incompris de ses contemporains, ou trop lucide, qui semble avoir été l'auteur d'oeuvres curieuses et formidables pourtant tombées dans l'oubli.
L'originalité de ses romans, dans la forme en particulier, et l'humour jubilatoire dont il semblait y faire preuve, m'ont tout de suite convaincue que cet auteur était pour moi. Un homme au destin malheureusement tragique, peut-être incompris de ses contemporains, ou trop lucide, qui semble avoir été l'auteur d'oeuvres curieuses et formidables pourtant tombées dans l'oubli.
samedi 25 juin 2016
MÉTRO 2033
MÉTRO 2033
traduit du russe par Denis E. Savine
Un petit passage par la quatrième de couv' qui résume assez bien le contexte :
"2033. Une guerre a décimé la planète. La surface, inhabitable, est désormais livrée à des monstruosités mutantes. Moscou est une ville abandonnée. Les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain, où ils ont tant bien que mal organisé des microsociétés de pénurie. Dans ce monde réduit à des stations en déliquescence reliées par des tunnels où rôdent les dangers les plus insolites, le jeune Artyom entreprend une mission qui pourrait le conduire à sauver les derniers hommes d'une menace obscure..."
De la SF post-apocalyptique donc, doublée d'un roman d'apprentissage avec l'évolution de notre jeune héros, Artyom.
De la SF post-apocalyptique donc, doublée d'un roman d'apprentissage avec l'évolution de notre jeune héros, Artyom.
lundi 20 juin 2016
CARNET DE SANTÉ FOIREUSE
CARNET DE SANTÉ FOIREUSE
J'ai toujours eu une fascination et une admiration sans borne pour ceux qui arrivent à rendre compte avec un certain humour des très lourdes épreuves qu'ils ont traversées dans leur vie, et qui parviennent à faire rire et même à vous faire du bien (truc de fou). Je ne sais pas comment ces gens font pour garder le sens de l'humour et de la dérision dans des situations pareilles. Ça me dépasse, mais je trouve ça formidable !
C'est le cas ici avec ce carnet de l'auteur, Pozla, qui raconte sa douloureuse descente aux enfers et sa tentative de faire surface alors qu'il est atteint de la maladie de Crohn, diagnostiquée sur le tard.
jeudi 16 juin 2016
UNE FAMILLE À L'ANCIENNE
UNE FAMILLE À L'ANCIENNE
traduit du coréen (du Sud) par Patrick Maurus
J'avoue, la couverture a été pour beaucoup dans mon attirance pour ce roman qui m'a rapidement intriguée. Ce rose, et ce cochon dans les bras de cette femme, sein à l'air. Pas très chrétien coréen tout ça. Et en même temps, qu'en sais-je vraiment ? Justement, c'était l'occasion d'explorer un terrain qu'il ne me semblait pas encore avoir foulé sur le sol littéraire coréen. Et puis le résumé, vite parcouru, plutôt accrocheur tout de même : "dans cette famille-là, tout dysfonctionne : les trois enfants quinquas rentrent chez leur mère ! Tous sont plus ratés les uns que les autres, mère comprise."
Je pressentais du coréen hors norme, un peu déjanté. Et ça décape assez rapidement dès les premières lignes :
lundi 13 juin 2016
TO SAY NOTHING OF THE DOG
TO SAY NOTHING OF THE DOG
( SANS PARLER DU CHIEN )
Ça faisait un sacré moment que je voulais lire Connie Willis parce que l'idée d'une femme écrivain dans le domaine de la SF me fascine et me rend curieuse. Elles sont tellement bien moins nombreuses que les hommes (à ce sujet, il me reste aussi à découvrir Lois McMaster Bujold).
J'avais toujours hésité entre Doomsday Book (rapport à des cours de civilisation britannique qui m'avaient marquée) et Sans parler du chien, mais pour ce dernier, je tenais à avoir lu Trois hommes dans un bateau auparavant (psychorigidité, bonjour), le titre de Connie Willis y faisant référence. C'était (enfin) chose faite l'année dernière, je pouvais donc (enfin) me lancer dans l'univers de cette romancière.
J'avais toujours hésité entre Doomsday Book (rapport à des cours de civilisation britannique qui m'avaient marquée) et Sans parler du chien, mais pour ce dernier, je tenais à avoir lu Trois hommes dans un bateau auparavant (psychorigidité, bonjour), le titre de Connie Willis y faisant référence. C'était (enfin) chose faite l'année dernière, je pouvais donc (enfin) me lancer dans l'univers de cette romancière.
jeudi 9 juin 2016
COLD COMFORT FARM
COLD COMFORT FARM
( LA FERME DE FROID ACCUEIL )
(EDIT Juillet 2016 : une nouvelle version française est parue sous le titre LA FERME DE COUSINE JUDITH )
à noter qu'une adaptation télévisée est paru en 1995 sous le titre "La Ferme du mauvais sort"
Ce roman, je me souviens maintenant, c'est chez Karine:) que je l'avais repéré. Il y avait quelque chose de loufoque et de divertissant façon jubilatoire là-dedans qui me parlait bien. Une promo ebook et le livre s'est retrouvé dans mon ePAL. Les mois sont passés et j'ai complètement oublié ce livre qui me tentait de moins en moins. Avec les années, j'ai fini par l'associer à du feel-good à l'anglaise, instant thé cocooning, bonnes moeurs, du convenu, classique et déjà-vu, un brin désuet, pas désagréable mais pas urgent, voire contournable.
lundi 6 juin 2016
MACADAM VALLEY
MACADAM VALLEY
LE DÉBUT DE LA FIN
Estampillé "Coup de coeur de la bibliothèque", voilà qui n'a pas manqué m'intriguer alors que ce petit album ne payait vraiment pas de mine.
Un coup d'oeil au dos du livre :
"Un régal d'humour noir" (mais c'est l'auteur qui parle) et me voilà très titillée.
"Un projet magnifique ! (la maman de l'auteur)". Là, ça commençait à prendre son chemin dans mon sac.
"On rit du début à la fin (un mec payé par l'auteur pour dire ça)". C'était quasi plié. Mais j'ai une PAL et un bouclier, il m'en fallait quand même un poil plus.
"Un régal d'humour noir" (mais c'est l'auteur qui parle) et me voilà très titillée.
"Un projet magnifique ! (la maman de l'auteur)". Là, ça commençait à prendre son chemin dans mon sac.
"On rit du début à la fin (un mec payé par l'auteur pour dire ça)". C'était quasi plié. Mais j'ai une PAL et un bouclier, il m'en fallait quand même un poil plus.
jeudi 2 juin 2016
THE GIRL ON THE TRAIN
THE GIRL ON THE TRAIN
( LA FILLE DU TRAIN )
Un titre attractif, parce que voilà, on se sent comme proche de cette fille avant même d'avoir fait sa connaissance, on s'identifie un peu, ça pourrait être nous ou une des personnes que l'on croise dans les transports en commun.
Une intrigue plutôt prometteuse aussi. Cette fille, Rachel, qui prend le train matin et soir à la même heure pour se rendre à Londres puis retourner dans sa banlieue, et laisse ses pensées vagabonder vers une maison qu'elle aperçoit sur le trajet. Une maison avec un couple dont elle suit de façon presque obsessionnelle un bout de leur quotidien à chaque passage, et dont elle fantasme la vie. Un couple heureux et exemplaire, comme l'était le sien avant le drame de la séparation.
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