dimanche 30 décembre 2012

Bilan des challenges 2012 et prévisions 2013



Donc à peu près à la même époque il y a un an, je disais "zéro challenge en 2012" !

Mouahahahahahahahaha !... Finalement j'ai signé pour :

- le Challenge Dragon (relevé haut la main - se termine le 9 février 2013)
- le Challenge des îles (relevé haut la main - se termine fin juillet 2013)
Lire sous la contrainte (relevé haut la main à ce jour - toujours en cours, un nouveau défi chaque mois)

Bon il faut dire que j'ai particulièrement aimé ces thématiques, surtout la dernière qui représente un vrai défi pour moi et qui m'éclate assez dans son concept.

Cette année, même pas peur, je réitère "zéro nouveau challenge en 2013". Tout est possible donc (soupirs). (Hmmm... d'ailleurs je suis déjà tentée par 3 challenges que je ne citerai pas pour me protéger  - mais il y en a un, c'est quasi sûr que je m'embarque ).

samedi 29 décembre 2012

THERMAE ROMAE - TOME 3


THERMAE ROMAE - TOME 3

Je n'ai pas résisté... Alors que je pensais laisser passer du temps après ma lecture des tomes précédents, dès que j'ai aperçu ce tome 3 dans ma bib', je l'ai embarqué !

Je craignais un peu le risque d'une certaine lassitude évoquée dans mon dernier billet, mais quelle surprise de voir qu'en réalité, l'intrigue se bonifie, se consolide et devient plus intéressante encore. Ce tome est probablement mon préféré des trois !

Toujours sur le même procédé que dans les épisodes précédents, Lucius, architecte romain spécialisé dans les thermes à l'époque de l'empereur Hadrien, fait des voyages dans le temps entre la Rome antique et le Japon de notre époque, ceci à chaque fois qu'une mission de construction de bain lui est confiée. Bien sûr, il ignore être au Japon mais la similitude entre la passion et la culture des bains chez les Romains et les Japonais lui est à chaque fois d'une grande aide pour mener à bien ses missions. Chacune d'elle nous permet de découvrir des spécificités thermales liées aux deux civilisations.
Je pensais qu'en deux tomes, on aurait fait le tour, mais l'auteure, Mari Yamazaki, nous surprend avec ce volume.

YAMAZAKI Mari


THERMAE ROMAE - TOMES 1 ET 2

THERMAE ROMAE - TOME 3

THERMAE ROMAE - TOMES 4 ET 5

THERMAE ROMAE - TOME 6

jeudi 27 décembre 2012

THE GUERNSEY LITERARY AND POTATO PEEL PIE SOCIETY


THE GUERNSEY LITERARY AND POTATO PEEL PIE SOCIETY

(LE CERCLE LITTÉRAIRE DES AMATEURS D'ÉPLUCHURES DE PATATES)


Enfin, je sais ce qui se cache derrière ce cercle littéraire au nom intrigant et improbable !
Je ne vais pas m'étaler sur la présentation de ce roman épistolaire qui a eu de très bons échos un peu partout et qui a largement été commenté ! Simplement, je dirais que globalement, j'ai trouvé ce livre sympa, mais pas non plus à tomber par terre. Je m'y attendais assez cela dit, je ne sais pas, l'intuition, du coup je n'ai pas de réelle déception. C'était juste la curiosité qui m'a poussée à sauter le pas.

L'impression, les images qui me viennent à l'esprit quand je repense à ce récit, c'est, guimauve, trop de bons sentiments, sirupeux, malgré les horreurs de la guerre et de l'occupation en toile de fond. Comme si on avait peint trop de rose pour égayer un tableau bien sombre, 
De plus, ce qui m'a gênée, c'est que j'avais l'impression que tout était écrit d'une même voix, quel que soit le narrateur, ou devrais-je dire, l'auteur des lettres. J'ai ressenti un manque de personnalité vraiment distinctive à travers la voix des personnages.

Mary Ann SHAFFER et Annie BARROWS


THE GUERNSEY LITERARY AND POTATO PEEL PIE SOCIETY

mercredi 26 décembre 2012

UNE SACRÉE MAMIE - TOMES 8 À 10


UNE SACRÉE MAMIE - TOMES 8 À 10
  
Je pensais boucler la série avec ces trois tomes d'un coup, mais je me suis rendue compte qu'il y avait encore un dernier tome ! Tant mieux quelque part car en réalité, je ne me lasse pas du tout de cette série (même si ça fait presque deux ans que je l'avais délaissée) (mais des fois, on ne voit pas le temps passer...).

Je n'aurai pas grand-chose à rajouter par rapport aux tomes précédents, c'est toujours un régal de retrouver Akihiro, ses copains d'école et sa sacrée mamie, ainsi que toute la population de ce petit village japonais et les gens de passage.
Ces tomes sont une compilation d'anecdotes et de souvenirs d'enfance de l'auteur, élevé à la campagne par sa mamie, dans la pauvreté la plus extrême, mais ce qui est toujours extraordinaire, c'est leur optimisme et leur côté battant. L'énergie et la bonne humeur constante de ce petit garçon, et la sagesse de sa grand-mère malicieuse sont particulièrement communicatives. La solidarité des villageois est toujours touchante. Beaucoup d'émotions donc mais surtout beaucoup d'humour et de belles leçons de vie.

SHIMADA Yoshichi


UNE SACRÉE MAMIE - TOMES 1 À 5

UNE SACRÉE MAMIE - TOMES 6 ET 7

UNE SACRÉE MAMIE - TOMES 8 À 10

UNE SACRÉE MAMIE - TOME 11

mardi 25 décembre 2012

BIENVENUE - TOME 2


BIENVENUE - TOME 2

Ce tome aura mis du temps à voir le jour ! Je l'attendais sans trop d'impatience mais avec curiosité tout de même car malgré un début peu convaincant, j'avais fini par être intriguée par certains personnages, et le scénario commençait à être prometteur.

Sauf que voilà, près d'un an est passé après ma lecture du tome 1, et malgré quelques rappels, je me souvenais assez vaguement de certains événements, ce qui ne m'a pas vraiment aidée à me remettre dans l'ambiance de l'histoire. Du coup, j'ai eu l'impression de revivre mes mêmes manques de conviction qu'au tome 1, et surtout, que le récit traînait encore plus en longueur...

Les histoires de chacun se précisent, se développent, mais sans rien de décisif. Ça traîne, ça tourne en rond, un peu comme si l'histoire n'avait avancé que de 10 mn en 1h...

dimanche 23 décembre 2012

AVENUE DES GÉANTS


AVENUE DES GÉANTS

Qu'est-ce qui fait qu'on saute le pas ? Qu'on cède à ses pulsions? Quel est le déclic ? 

2,20m, 140 kg, un QI supérieur à celui d'Einstein. Voilà déjà un personnage qui sort du lot ! 

Dès les premières pages, on comprend qu'Al Kenner se trouve, de nos jours, en prison. C'est un homme étrangement attachant bien que peu convivial, qui ne semble pas dangereux, et pourtant, quelques pages plus loin, il nous raconte comment il a tué ses grands-parents paternels en 1963, alors qu'il n'avait que 15 ans.
L'auteur, Marc Dugain, choisit donc de nous mettre dans la tête d'un être infiniment complexe, un tueur à l'intelligence plus élevée que la moyenne, et la question qui sous-tendra le récit tout le long sera de comprendre comment un cerveau aussi brillant a pu céder à de telles extrémités. C'est ce que j'ai trouvé véritablement tragique.  

C'est un récit particulièrement troublant car la personnalité de cet homme est telle qu'on finit par éprouver de l'empathie pour lui. C'est un être extrêmement intelligent, qui semble posé, lucide, et aspirer à une certaine normalité. On a envie de croire qu'il est victime de son passé, de sa mère, de son physique, la faute à pas de chance comme on dit, ce qui expliquerait qu'il soit mentalement perturbé, mais en même temps, ne serait-il pas un fin manipulateur du fait de son intelligence justement ?

Marc DUGAIN


AVENUE DES GÉANTS

samedi 22 décembre 2012

LETTER BEE - TOMES 1 À 3



LETTER BEE - TOMES 1 À 3

Les Letter Bees sont des agents postaux chargés de délivrer les lettres et colis, quels qu'ils soient, des habitants d'Amberground, un pays éclairé par un soleil artificiel et peuplé d'insectarmures, des insectes monstrueux dotés d'une carapace quasi indestructible. Autant dire que les missions des Letter Bees ne sont jamais simples et qu'ils travaillent au péril de leur vie, avec pour seule compagnie celle de leur dingo, une sorte d'animal chargé de les protéger, et pour seule arme, un fusil à balles-coeur, càd, des balles composées de fragments de leur coeur. 
Le "coeur" semble en effet avoir une place très importante dans les croyances de ce territoire : 
"Ce qui importe avant tout... c'est le "coeur". Le "coeur" est maître de toute chose. Et toute chose est créée à partir du "coeur". (écritures saintes de l'Amberground, premier verset)

Voici donc un manga qui pose les bases d'un univers steampunk et de fantasy qui sera un peu déroutant au premier abord et qui ne manquera pas de dépayser, tout repère étant chamboulé. Il faudra assimiler les codes de ce pays, son histoire (je n'ai pas parlé de l'ambre spirituelle par exemple...), son organisation, ses règles, et son fonctionnement très particulier et original.

ASADA Hiroyuki


LETTER BEE - TOMES 1 À 3

jeudi 20 décembre 2012

ANYA'S GHOST


ANYA'S GHOST

LE FANTÔME D'ANYA )


Voilà une BD américaine qui a attiré mon oeil à la bib' car j'aimais assez le coup de crayon de l'auteure, Vera Brosgol, présentée en 4è de couv' comme originaire de Moscou mais citoyenne américaine depuis l'âge de 13 ans, une jeune dessinatrice qui plus est, 28 ans, dont c'est la première BD.
Et ce qui m'a encore plus convaincue de l'embarquer ce sont les critiques presse au dos (comme les américains savent bien faire), avec entre autres "hilarious, delightful page-turner, darkly humorous, remarkable, smart, funny", et surtout, l'avis de Neil Gaiman sur la couverture : "A masterpiece !"   

Juste avant de m'y atteler, j'ai tout de même fait un tour sur le net pour voir des avis de lecteurs censés être plus "objectifs". Quelle ne fut ma déconvenue quand j'ai réalisé que je tenais là une BD pour young adults qui avait enchanté beaucoup de pré-ados et jeunes ados, principalement des jeunes filles. Non pas que je dédaigne ce genre de lecture, mais en BD, je recherche plus des ouvrages moins ciblés.    

J'ai donc abordé cette BD sans grande conviction, pour être finalement totalement conquise par l'histoire qui m'a entièrement captivée et que j'ai dévorée en un rien de temps ! Ce n'est pas particulièrement "hilarious", du tout même dirais-je, mais c'est un "delightful page-turner", c'est "smart", et "sweet" et "scary" tout en même temps.

Vera BROSGOL


ANYA'S GHOST

mercredi 19 décembre 2012

NAGER SANS SE MOUILLER


MATAR Y GUARDAR LA ROPA

NAGER SANS SE MOUILLER )

traduit de l'espagnol par Danielle Schramm 


J'aurais tellement voulu adorer ce polar ! L'auteur, Carlos Salem, m'avait semblé bien sympathique et original lors de la table ronde "Du rire dans le noir, le polar s'en paie une tranche" au festival Paris Polar, une table ronde sur le thème de l'humour dans les polars donc. Je m'attendais, par conséquent, à du désopilant et à de la hyène hilare ici, mais non seulement je n'ai pas ri une seule fois mais je me suis même passablement ennuyée, résistant à la tentation d'abandonner ma lecture à quasi chaque page !

Carlos SALEM


NAGER SANS SE MOUILLER

dimanche 16 décembre 2012

LE DERNIER ÉTÉ DE MON ENFANCE


LE DERNIER ÉTÉ DE MON ENFANCE

Étrangement, j'ai été attirée par ce manga car il était présenté comme une adaptation libre des aventures de Tom Sawyer, et étrangement bis, je m'y suis parfois ennuyée car c'était vraiment une adaptation libre des aventures de Tom Sawyer... (des fois, il ne faut pas trop chercher ce qui se passe dans ma tête... ).

En fait, je n'ai jamais été vraiment fan de Tom Sawyer sauf en dessin animé (et c'était principalement pour les séquences où il faisait les 400 coups avec ses copains), et en plus, je n'aime pas tous ces récits nostalgiques de l'enfance (je repense à ma mauvaise expérience de Quartier lointain). C'est une thématique qui, bizarrement, me laisse froide, particulièrement quand le thème de la nostalgie est bien mis en avant (rien que le titre à la base me hérisse, en réalité...). 
Malgré tout, j'étais curieuse de cette adaptation et j'y avais espéré une certaine originalité. J'aime beaucoup les histoires revisitées, ou détournées, et en manga, surtout sur près de 400 pages, il semblait y avoir matière.

TAKAHASHI Shin


LE DERNIER ÉTÉ DE MON ENFANCE

jeudi 13 décembre 2012

ERASURE


ERASURE

EFFACEMENT )

Les écrivains noirs américains sont-ils condamnés à n'écrire que sur les (si possibles rudes) conditions de vie de leurs congénères pour satisfaire une certaine attente et curiosité du public, et voir ainsi leur talent reconnu ? Ne peut-on être simplement écrivain et exercer son art comme tout autre écrivain ? C'est un peu la question qui sous-tend ce récit avec un cynisme dont on se délecte tout le long.  

Monk, dans ce roman, est cet écrivain noir américain qui prend conscience du fait que le racisme n'est pas juste une question de haine, mais la manifestation d'une reconnaissance de la différence raciale. A ce moment-là, on vous dénie une identité propre, vous représentez forcément votre culture et son histoire, et l'on attend de vous que vous vous comportiez et exprimiez en conséquence, selon les idées préconçues que l'on s'est forgé sur vos origines.

Percival EVERETT


ERASURE

dimanche 9 décembre 2012

BITING THE WAX TADPOLE


BITING THE WAX TADPOLE

        deux sous-titres suivant l'édition :
     - CONFESSIONS OF A LANGUAGE FANATIC (US)
     - MISADVENTURES OF AN ARMCHAIR LINGUIST (UK)

CONFESSIONS D'UNE FANATIQUE DES LANGUES )


"Ça y est ! Elle recommence à faire sa bavarde !" m'étais-je exclamée à la lecture des premières pages, où l'auteure, Elizabeth Little, en guise d'introduction, nous explique comment elle a galéré pour pouvoir demander, en chinois, un menu dans un restaurant à Nachang. C'est que sa propension à s'épancher sur sa vie m'avait déjà été pénible dans son ouvrage Trip of the Tongue, où cette fanatique des langues nous proposait un voyage sociolinguistique à travers les États-Unis.

Heureusement, ici, très vite, l'auteure rentre dans le vif du sujet et l'anecdotique ne tourne plus uniquement autour de sa personne et de ses divers états d'âme, mais sur ce qui la fascine tant dans les langues et qui font de ces dernières un sujet captivant, enthousiasmant, et même amusant à l'étude. En cela, je la rejoins totalement, je trouve l'étude des langues passionnante et je me suis retrouvée dans ce livre sur plusieurs points, bien qu'à un degré de fanatisme moindre quand même.:D

Elizabeth LITTLE


TRIP OF THE TONGUE

BITING THE WAX TADPOLE

mercredi 5 décembre 2012

LE DÉVOUEMENT DU SUSPECT X


LE DÉVOUEMENT DU SUSPECT X

traduit du japonais par Sophie Refle


Excellente pioche ce thriller japonais original dans lequel l'enquête confronte un prof de maths (Ishigami) et un prof de physique (Yukawa) pour démêler l'affaire. Et au beau milieu se déroule une histoire de passion très touchante (que même moi j'ai été touchée !).  

Dès le départ, il n'y a aucune ambiguïté sur le meurtrier et les raisons du meurtre. L'intrigue joue en fait sur la façon dont le seul "témoin" du meurtre, Ishigami, le prof de maths, va tenter de retarder la police dans sa résolution du meurtre, voire même l'empêcher d'y voir clair en brouillant les pistes. Pour cela, il a mis en place une stratégie minutieusement étudiée où les coupables devront suivre ses indications à la lettre. Cependant, il a un adversaire redoutable sur lequel il ne comptait pas au départ, une ancienne connaissance de la fac, physicien et ami d'un des policiers chargé de l'enquête, qui va commencer à le suspecter d'être mêlé au meurtre.

L'affrontement m'a fait penser à Liar Game ou Death Note, où deux cerveaux de génie s'affrontent à coups de raisonnement logique, et ça j'adore !

HIGASHINO Keigo


LE DÉVOUEMENT DU SUSPECT X

UN CAFÉ MAISON

L'ÉQUATION DE PLEIN ÉTÉ




dimanche 2 décembre 2012

THE COLD DISH


THE COLD DISH

LITTLE BIRD )

Et voilà, j'ai enfin lu mon premier Craig Johnson, j'ai accompagné ce fameux shérif, Walt Longmire, tout le long de sa première enquête, et fait la connaissance de Henry Standing Bear et toute la clique de ce trou paumé dans le Wyoming.

Verdict
Ouais... Bon, ça a mis du temps à démarrer mais ça je m'y attendais, vu que c'est le premier roman figurant Walt. L'auteur prend un soin tout particulier à décrire ses personnages à chacune de leur entrée en scène, ainsi que les lieux, les véhicules, et tout type d'armes, alors même si ça nous plonge dans l'ambiance de l'Ouest, il y a un petit côté répétitif et longuet dans le processus. Et manque de bol, comme tous les personnages et les lieux sont nouveaux, les descriptions y vont !

Craig JOHNSON


THE COLD DISH

DEATH WITHOUT COMPANY