GARDEN OF LOVE
Présentation de l'éditeur
"Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu'Alexandre Astrid reçoit par la poste. Le titre: Garden of love. L'auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu'il s'agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l'auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion que s'ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs.
Comme dans un impitoyable palais des glaces où s'affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l'oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb."
Un titre qui ne laisse rien présager de policier (quoique celui-là, je le catégoriserais bien plus thriller psychologique que polar brut de pomme), qu'on pourrait même suspecter de verser dans l'eau de rose - en témoigne d'ailleurs la réaction d'un vendeur au rayon policier chez Gibert quand je lui annonce le titre recherché et qu'il me scrute de son regard en accent circonflexe en croyant à une caméra cachée...
Bref, le livre je le trouve finalement en bibliothèque après avoir patienté de longues semaines, telle Pénélope attendant Ulysse (chui inspirée aujourd'hui...).
Je me plonge dedans et hop... happée dès les premières pages! Le miracle!!, moi qui commençais à ne plus réussir à me concentrer dans mes lectures pour des raisons diverses et variées. C'est que l'écriture de Marcus Malte a quelque chose d'absorbant et d'envoûtant, qui vous nimbe les événements de mystère et de non-dits dès les premières lignes, alors forcément, ça intrigue! D'ailleurs, de tout le livre, c'est ce premier chapitre qui me marque encore par son écriture et son style. Une précision quasi chirurgicale tout en sobriété dans les scènes et les événements décrits, l'effet est assez bluffant, époustouflant même, j'en frissonne encore d'admiration.
Pour le reste, l'histoire est aussi entraînante que les premières pages, tout en étant terriblement intrigante et embrouillante, la trame est formidablement tissée et l'intrigue calibrée au millimètre près, agencée sur le thème de la manipulation, celle du personnage principal et celle du lecteur.
Je n'en dirai pas plus, la 4è de couv' y pourvoit très bien, très belle découverte grâce à Florinette.
Petite déception sur la fin, ATTENTION MINI SPOILER, je m'attendais à plus diabolique, à moins clean, moins peace and love, mais bon, c'est le choix de l'auteur, ça se tient quand même et ça n'enlève rien au plaisir de lecture que j'ai eu tout le long.
L'auteur
Avec la force et la maîtrise déjà affichées dans la Part des chiens ou Intérieur nord (Prix du Rotary Club de la nouvelle), Marcus Malte, né en 1967, dont l'univers a été comparé à ceux de Jim Thompson, David Goodis ou Harry Crews, fascine par la violence et la tendresse de ses romans, par le charme au sens fort que donne aux rêves la puissance des mots.
Comme dans un impitoyable palais des glaces où s'affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l'oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb."
Un titre qui ne laisse rien présager de policier (quoique celui-là, je le catégoriserais bien plus thriller psychologique que polar brut de pomme), qu'on pourrait même suspecter de verser dans l'eau de rose - en témoigne d'ailleurs la réaction d'un vendeur au rayon policier chez Gibert quand je lui annonce le titre recherché et qu'il me scrute de son regard en accent circonflexe en croyant à une caméra cachée...
Bref, le livre je le trouve finalement en bibliothèque après avoir patienté de longues semaines, telle Pénélope attendant Ulysse (chui inspirée aujourd'hui...).
Je me plonge dedans et hop... happée dès les premières pages! Le miracle!!, moi qui commençais à ne plus réussir à me concentrer dans mes lectures pour des raisons diverses et variées. C'est que l'écriture de Marcus Malte a quelque chose d'absorbant et d'envoûtant, qui vous nimbe les événements de mystère et de non-dits dès les premières lignes, alors forcément, ça intrigue! D'ailleurs, de tout le livre, c'est ce premier chapitre qui me marque encore par son écriture et son style. Une précision quasi chirurgicale tout en sobriété dans les scènes et les événements décrits, l'effet est assez bluffant, époustouflant même, j'en frissonne encore d'admiration.
Pour le reste, l'histoire est aussi entraînante que les premières pages, tout en étant terriblement intrigante et embrouillante, la trame est formidablement tissée et l'intrigue calibrée au millimètre près, agencée sur le thème de la manipulation, celle du personnage principal et celle du lecteur.
Je n'en dirai pas plus, la 4è de couv' y pourvoit très bien, très belle découverte grâce à Florinette.
Petite déception sur la fin, ATTENTION MINI SPOILER, je m'attendais à plus diabolique, à moins clean, moins peace and love, mais bon, c'est le choix de l'auteur, ça se tient quand même et ça n'enlève rien au plaisir de lecture que j'ai eu tout le long.
L'auteur
Avec la force et la maîtrise déjà affichées dans la Part des chiens ou Intérieur nord (Prix du Rotary Club de la nouvelle), Marcus Malte, né en 1967, dont l'univers a été comparé à ceux de Jim Thompson, David Goodis ou Harry Crews, fascine par la violence et la tendresse de ses romans, par le charme au sens fort que donne aux rêves la puissance des mots.
Je le lirai bientôt celui-là et je suis toute contente de voir un commentaire positif!!! Emeraude me l'a offert lors de ma visite à sa librairie!
RépondreSupprimerUn très beau cadeau assurément!
SupprimerJe suis assez curieuse de te lire à ce sujet, pour voir si tu auras devoilé les zones d'ombres aussi facilement que pour Shutter Island! :)