MAÎTRE DE LA MATIÈRE
traduit de l'allemand par Pascale Hervieux
Eschbach, j'adore quand tu fais de la SF, car c'est très précisément celle que j'aime. Tu m'avais conquise avec l'originalité de l'intrigue des Milliards de tapis de cheveux, j'ai été soufflée par l'ingéniosité de celle de Jésus Vidéo dont je garde encore un souvenir fort de tes théories vertigineuses autour du voyage dans le temps, et même là, dans ce dernier roman, malgré des moments difficiles où j'ai soupiré d'agacement pour la première fois en te lisant, j'ai été totalement bluffée par l'ampleur et le dénouement de cette intrigue qui semblait pourtant mettre du temps à se développer et dont il me semblait qu'on s'éloignait constamment.
Quand je suis tombée sur le billet de Brize annonçant ta dernière oeuvre, et que j'ai vu le mot "Tokyo" (les Japonais me perdront un jour...), je ne suis pas allée plus loin dans le résumé, il me fallait ce livre, et de toute façon, avec tes idées de génie, ton imagination débordante et ton talent de conteur, j'étais convaincue d'avance de passer un excellent moment SF.
Car oui, j'adore quand tu fais de la SF pure, je te fais entièrement confiance dans tes délires SF................................ mais de grâce (!!!), abstiens-toi d'y glisser de la romance, c'est vraiment loin d'être ton fort (ou le mien).
Ci-dessous (décidément je commence à vraiment adhérer à ce procédé...) un extrait de mes réactions sur FB en cours de lecture :
(cliquer pour agrandir)
Oui, on tarde à rentrer dans le vif du sujet, on tourne autour du pot jusqu'à près de la moitié du livre, et puis quand on y entre, ça devient d'un coup passionnant !... mais on n'y reste jamais assez, et le récit est souvent parasité par ces à-côtés qui n'ont pas vraiment d'intérêt (sauf à la fin, tout prend son sens, et même une dimension autre, jusqu'à cette histoire d'amour qui m'en a fait baver).
Ça reste un page-turner malgré tout, et ça, c'est une sacrée force chez Eschbach. Je râlais, mais sans être captivée, je tournais les pages sans m'en rendre compte.
L'histoire, pour en donner un bref aperçu, tourne autour d'Hiroshi et de Charlotte, deux gamins d'une dizaine d'années au début de l'histoire, que la vie ne cessera de séparer et réunir au gré de leur destin, et que l'on verra évoluer une fois adultes. Hiroshi n'a qu'un rêve depuis l'enfance, faire que tout le monde soit riche. Ce sera son obsession toute sa vie, d'autant plus que selon lui, la solution est d'une simplicité extrême (et je dois dire que là, ma curiosité était piquée au vif !).
Rien de plus simple en effet grâce à la nanotechnologie, et c'est là que le récit devient passionnant, mais que je ne peux pas dire grand-chose sous peine de spoiler ! J'ai eu peur un instant que l'auteur choisisse la facilité par le biais d'extraterrestres, mais c'est encore plus subtil et inattendu que ça. J'ai apprécié la cohérence de ses théories scientifques, leur crédibilité, l'imagination débordante dont il a fait preuve avec ses nanorobots, et cette matière manipulable à l'échelle de la nanotechnologie, c'était juste fascinant !
Quelle histoire terriblement tragique au final, et en même temps merveilleuse. J'ai trouvé la fin bouleversante !
Rien de plus simple en effet grâce à la nanotechnologie, et c'est là que le récit devient passionnant, mais que je ne peux pas dire grand-chose sous peine de spoiler ! J'ai eu peur un instant que l'auteur choisisse la facilité par le biais d'extraterrestres, mais c'est encore plus subtil et inattendu que ça. J'ai apprécié la cohérence de ses théories scientifques, leur crédibilité, l'imagination débordante dont il a fait preuve avec ses nanorobots, et cette matière manipulable à l'échelle de la nanotechnologie, c'était juste fascinant !
Quelle histoire terriblement tragique au final, et en même temps merveilleuse. J'ai trouvé la fin bouleversante !
En bref, trop de détails dans des sous-intrigues insignifiantes qui gâchent un peu le rythme du récit, de la romance un peu niaiseuse qui a failli avoir raison de moi, par contre quand il aborde la thématique SF même du récit, mais quel pied !
Au cas où je tente l'aventure, je suis prévenue! Son Jesus Video m'avait bluffée (et là pas de gnan gnan à mon souvenir)
RépondreSupprimerIl y en avait un petit peu (d'après mon billet que je viens d'aller relire^^ - la lecture remonte un peu...) mais ce n'était pas aussi lourdingue, et surtout, c'était à petites doses et pas au centre de l'intrigue. Mais tu es moins coeur de pierre que moi, "Maître de la matière" pourrait bien te plaire, romance incluse.;-)
SupprimerJe ne connaissais pas du tout cet auteur ^^ Pour le coup, je le note car vu ce que tu dis de lui ça a l'air super (à part la romance apparemment =) )
RépondreSupprimerJe t'orienterais plus sur "Jésus vidéo" pour une première découverte de cet auteur mais si la romance avec ses gros sabots, violon et compagnie ne te dérange pas trop, tu pourrais bien apprécier "Maître de la matière".:-)
SupprimerJamais entendu parler de ce monsieur mais comme la SF et moi ça fait deux et quand plus je suis allergique à la littérature allemande, pas de danger que je croise sa route un jour.
RépondreSupprimerHaha c'est vrai que vu ainsi, ce roman n'a rien pour te plaire. Quoique... la romance peut-être ? ;-)
SupprimerElle n'a pas l'air d'avoir été agréable ta lecture. Connais pas du tout l'auteur. Peut-être à noter quand même ?
RépondreSupprimerAu fait, tu devrai pas être au Japon ?
J'ai beaucoup souffert en effet en cours route, mais au final, je ne regrette pas du tout cette lecture. La partie SF et le dénouement valent le détour. Je ne sais pas si c'est trop ton genre ce type de récit, cela dit. Je n'ai pas souvenir de t'avoir vu lire de la SF. Enfin, cela dit, c'est de la SF très accessible.;-)
Supprimer(Japon, j'y suis dans une semaine !!! ^_^)
J'ai lu de la SF il y a qq années mais j'ai abandonné le genre...
RépondreSupprimerBonne fin de semaine.
Quel dommage ! Il y a vraiment du bon dans le lot.:-)
SupprimerBon weekend.